Basé
sur l’Œuvre de Maria Valtorta
Groupe des lecteurs de Maria Valtorta Australie (Adèle
Plamondon)
DÉBUT DE PRIÈRE
Le signe de
la Croix
Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
Le Symbole
des Apôtres
Je crois en
Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en
Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est
mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est
ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le
Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en
l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la
rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
Notre
Père
Notre Père
qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta
volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous
aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous
pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal. Amen.
Je vous salue Marie (3 fois)
Je vous
salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre
toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie,
mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de
notre mort. Amen.
Gloire
soit au Père...
Gloire soit
au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Comme il
était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen.
Ô
mon Jésus...
Ô mon Jésus,
pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au
ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
LE PREMIER MYSTÈRE JOYEUX
Pour les Mystères joyeux, le Cinquième Mystère est beaucoup plus long
que les autres et le Troisième et Cinquième Mystères ont été
considérablement abrégés par rapport au texte qui se trouve dans le premier
volume de L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été
révélé. D’autres événements se rapportant à ces Mystères (incluant
l’adoration des douze bergers et des trois Rois mages et la réunion
extraordinaire de Jésus avec les bergers au début de sa vie publique) peuvent
être retrouvés dans les volumes.
LE PREMIER MYSTÈRE JOYEUX
L’ANNONCIATION
(L’ÉVANGILE tel
qu’il m’a été révélé, Vol. 1, p.
98-101)
Notre Père...
(Maria
Valtorta écrit d’une vision de Marie, à Nazareth...)
Voici
ce que je vois : Marie, une très jeune adolescente – quinze ans au plus à la
voir – est dans une petite pièce rectangulaire. Une vraie chambre de jeune fille…
Elle
est assise sur un tabouret bas, filant du lin qui est aussi blanc que la neige
et doux comme de la soie. Ses petites mains – juste un peu plus foncées que le
lin – font tourner agilement le fuseau. Son beau et jeune visage est légèrement
courbé, avec un léger sourire, comme si elle caressait ou suivait quelque douce pensée.
1. Je
vous salue Marie...
Il
y a un profond silence dans la petite maison... Et une paix profonde, tant sur
le visage de Marie que dans son environnement…
Marie
se met à chanter à voix basse… Je ne comprends pas les paroles, car elles sont
parlées en hébreu. Mais comme Elle répète fréquemment “ Jéhovah ” je comprends
qu’il s’agit de quelque chant sacré, peut-être un psaume. Peut-être Marie se
rappelle les cantiques du Temple et ce doit être un doux souvenir…
2. Je
vous salue Marie...
Marie
pose ses mains sur ses genoux – tenant toujours le fil et le fuseau – et lève
la tête... Son visage est admirablement coloré, et ses yeux perdus dans
quelques douces pensées… Et pourtant ses yeux rient – ils sourient à une pensée
qu’ils suivent et l’abstraient de ce qui l’entoure. Rosé et couronné par les
tresses qu’Elle porte… autour de sa tête – le visage de Marie ressemble à
une belle fleur…
3. Je
vous salue Marie...
Le
chant se change en une prière : « Seigneur, Dieu Très-Haut, ne tarde pas
d’envoyer ton Serviteur pour apporter la paix au monde. Suscite le temps
favorable et la vierge pure et féconde pour l’avènement de ton Christ2.
Père, Père Saint, accorde à ta servante d’offrir sa vie dans ce but.
Accorde-moi de mourir après avoir vu ta Lumière et ta Justice sur la terre et
d’avoir vu, accomplie, la Rédemption… Ô Père Saint envoie à la terre ce qui a
fait soupirer les Prophètes. Envoie à ta servante le Rédempteur. Qu’à l’heure
où se terminera ma journée s’ouvre pour moi ta demeure parce que ses portes
auront déjà été ouvertes par ton Christ, pour tous ceux qui ont espéré en Toi.
Viens, viens, ô Esprit du Seigneur. Viens vers tes fidèles qui
t’attendent. Viens, Prince de la Paix!… » Marie demeure ainsi, tout absorbée…
4. Je
vous salue Marie...
Le
rideau remue plus fort, comme si quelqu’un, par derrière faisait un courant
d’air ou le secouait pour l’écarter. Et dans une lumière blanche de perle,
associée à l’argent pur… l’Archange se prosterne…
L’Ange
doit nécessairement prendre un aspect humain… C’est un visage, c’est un corps,
ce sont des yeux, une bouche, des cheveux et des mains comme les nôtres, mais
ce n’est pas notre opaque matière. C’est une lumière qui a pris la couleur de
la chair, des yeux, une bouche, de la chevelure, des lèvres – une lumière qui
se meut et sourit, regarde et parle.
5. Je
vous salue Marie...
«
Salut, Marie, pleine de Grâce, salut! » La voix est un doux accord comme de
perles qui tombent sur un métal précieux.
Marie
est prise par surprise et baisse sa tête. Et elle est encore plus étonnée quand
elle voit cette créature brillante s’agenouiller à environ un mètre d’Elle, la
regardant avec une vénération infinie, les mains croisées sur la poitrine.
Marie
saute sur ses pieds et se presse contre le mur... son visage exprime la
surprise et la peur. Elle presse ses mains sur sa poitrine, la cachant sous ses
larges manches Elle se penche, essayant de cacher son corps le plus possible.
6. Je
vous salue Marie...
L’Ange
lui dit : « Non. Ne crains pas. Le Seigneur est avec Toi! Tu es bénie entre
toutes les femmes! »
Mais
Marie continue d’avoir peur. D’où est venu cet être extraordinaire? Est-ce un
envoyé de Dieu ou du Trompeur?
«
Ne crains pas, Marie! » répète l’Archange. « Je suis Gabriel, l’Ange de Dieu.
Le Seigneur m’a envoyé vers Toi. Ne crains pas parce que Tu as trouvé grâce
auprès de Dieu. Tu vas concevoir et enfanter un Fils, et Tu le nommeras “ Jésus
”. Il sera grand et on l’appellera le Fils du Très-Haut (et Il le sera en
réalité). Le Seigneur Dieu Lui donnera le trône de David, son père et Il
régnera éternellement sur la maison de Jacob et son Règne n’aura jamais de fin.
Comprends, ô Vierge sainte, Aimée du Seigneur, Fille bénie par Lui et appelée à
être la Mère de son Fils… »
7. Je
vous salue Marie...
Marie
demande : « Comment cela se fera-t-il, puisque Je ne connais point d’homme?
Est-ce que le Seigneur Dieu n’accueille pas l’offrande de sa Servante et ne Me
veut pas vierge par amour pour Lui? »
«
Tu seras mère, Marie, mais pas par l’œuvre d’un homme. Tu es l’éternelle
Vierge, la sainte Vierge de Dieu. L’Esprit Saint descendra sur Toi et la
puissance du Très-Haut Te couvrira de son ombre. Pour cela, on appellera Saint
Celui qui naîtra de Toi, Saint et Fils de Dieu. Tout est possible au Seigneur
notre Dieu... »
8. Je
vous salue Marie...(L’Ange
continue...)
«
Élisabeth, stérile, a conçu dans sa vieillesse un fils qui sera le Prophète de
ton Fils, celui qui Lui préparera le chemin. Le Seigneur lui a enlevé son
opprobre et son souvenir restera parmi les peuples uni à ton nom, comme le nom
de sa créature à celui de ton Saint Fils, et jusqu’à la fin des siècles les
nations vous proclameront bienheureuses pour la grâce du Seigneur venue jusqu’à
vous et jusqu’à Toi spécialement, venue aux nations par ton intermédiaire.
Élisabeth en est à son sixième mois et le poids qu’elle porte fait monter
en elle la joie et la fera monter davantage quand elle connaîtra ta propre
joie. Rien n’est impossible au Seigneur, Marie, pleine de Grâce. »
9. Je
vous salue Marie...
«
Que dois-je dire à mon Seigneur? » demande l’Ange. « Ne Te laisse pas troubler
par aucune pensée. Le Seigneur veillera sur tes intérêts si Tu te fies à Lui.
Le monde, le Ciel, l’Éternel attendent ta parole! »
Marie,
croisant à son tour ses mains sur sa poitrine et se courbant en une profonde
inclination dit : « Voici la servante du Seigneur. Qu’il Me soit fait selon sa
parole. »
L’Ange
étincelle de joie. Il adore, parce que certainement il voit l’Esprit de Dieu
s’abaisser sur la Vierge, toute courbée dans son consentement. Puis il
disparaît, sans remuer la tenture qu’il laisse tirée sur le Mystère saint.
10. Je
vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô
mon Jésus...
LE DEUXIÈME MYSTÈRE JOYEUX
LA VISITATION
(L’ÉVANGILE tel
qu’il m’a été révélé, Vol. 1, p.
123-128)
Notre Père...
(Marie, en apprenant que sa vieille
cousine Élisabeth et son mari Zacharie attendait un enfant part en voyage pour
aller la visiter et l’aider. Accompagnée d’un vieil homme fiable et montée sur
un âne, Elle se rend au village où demeure Élisabeth et Zacharie. Elle arrive à
leur maison et sonne la cloche à la grille du devant... )
Un
homme vieux et petit arrive tout essoufflé. Il doit être un jardinier ou un
fermier… et il ouvre la barrière…
1. Je
vous salue Marie...
À
peine à l’intérieur, Marie dit : « Je suis Marie, de Joachim et d’Anne, de
Nazareth. Je suis la cousine de votre maîtresse ».
L’homme
s’incline et lui souhaite la bienvenue… Il s’exclame :
«
Ah! Quel grand bonheur et quel bouleversement dans cette maison! Le Ciel a
donné un enfant à la stérile, que le Très-Haut en soit béni! »
2. Je
vous salue Marie...
Le
vieillard continue : « Il y a sept mois, Zacharie est revenu muet de Jérusalem
et maintenant il se fait comprendre par signes ou en écrivant. Vous l’avez
peut-être appris? Ma patronne vous a tant désirée dans cette joie et dans cette
peine! Elle… disait : “ Si seulement j’avais la petite Marie avec moi! Je
voudrais qu’Elle fusse encore au Temple! J’aurais demandé à Zacharie d’aller la
chercher. Mais maintenant le Seigneur l’a voulue comme épouse pour Joseph de
Nazareth. Elle seule peut me donner du réconfort dans cette peine et m’aider à
prier Dieu car Elle est si bonne, et au Temple, tout le monde la pleure ”... »
3. Je
vous salue Marie...
…Une
femme d’âge plutôt avancé apparaît au haut de l’escalier situé au flanc d’un
côté de la maison. Son visage n’est que rides et ses cheveux très grisonnants...
Contrastant étrangement avec sa vieillesse évidente, sa grossesse est déjà très
apparente, malgré l’ampleur de ses vêtements... Dès qu’elle reconnaît Marie,
elle lève les bras vers le ciel en laissant échapper un « Oh! » de joie et de
surprise. Elle s’élance alors – aussi vite qu’elle le peut – vers Marie. Et Marie –
toujours
réservée dans sa démarche – maintenant court, aussi rapide qu’un petit faon.
Elle arrive au pied de l’escalier en même temps qu’Élisabeth. Marie reçoit sur
son cœur avec une vive allégresse sa cousine qui pleure de joie en la voyant.
4. Je
vous salue Marie...
Elles
restent embrassées un instant et Élisabeth se détachant de l’étreinte avec un :
« Ah! » où se mêlent la douleur et la joie, porte la main sur son ventre grossi.
Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir… mais Élisabeth –
après un moment de concentration – lève son visage, maintenant si radieuse
qu’elle paraît beaucoup plus jeune. Puis elle regarde Marie avec une vénération
évidente – comme si elle était un ange – et elle s’incline en un profond salut.
5. Je
vous salue Marie...
Élisabeth
s’exclame : « Bénie es-Tu parmi toutes les femmes! Béni le Fruit de ton sein!…
Comment ai-je mérité que vienne à moi, ta servante, la Mère de mon Seigneur?
Voilà qu’au son de ta voix l’enfant a bondi de joie dans mon sein, et lorsque
je T’ai embrassée, l’Esprit du Seigneur m’a dit les très hautes vérités dans
les profondeurs de mon cœur.
Tu
es bénie, car Tu as cru que ce qui ne paraît pas possible à l’esprit humain,
est possible pour Dieu! Tu es bénie, car à cause de ta foi, Tu vas accomplir
les choses que le Seigneur T’a prédites, et que les prophètes ont annoncées
pour notre temps! Tu es bénie, pour le Salut apporté à la descendance de Jacob!
Tu es bénie, pour la Sainteté que Tu as apportée à mon fils, que je sens
bondir de joie tel un petit chevreau dans mon sein. Car il se sent libéré du
poids de la culpabilité et il est appelé à être le Précurseur, sanctifié avant
la Rédemption par le Saint qui croît en Toi! »
6. Je
vous salue Marie...
Deux
larmes descendent comme des perles des yeux brillants de Marie vers ses lèvres
souriantes. Son visage est levé vers le ciel, et ses bras levés aussi, dans la
pose que tant de fois son Jésus prendra. Elle s’exclame : « Mon âme magnifie le
Seigneur » (et Elle poursuit le Cantique, tel qu’il nous a été transmis). Au
verset : « Il a secouru Israël son serviteur... », elle croise les mains sur sa
poitrine, s’agenouille, prosternée jusqu’à terre, adorant Dieu.
7. Je vous
salue Marie...
Le
serviteur s’était éclipsé… et maintenant il revient du verger avec un vieillard
imposant aux cheveux blancs et à la barbe blanche, qui de loin, avec de grands
gestes et des sons gutturaux, salue Marie.
«
Zacharie arrive » dit Élisabeth, touchant l’épaule de Marie, qui est toute
absorbée dans sa prière. « Mon Zacharie est muet. Dieu l’a puni car il n’a pas
cru. Je Te raconterai plus tard. J’espère que maintenant Dieu lui pardonnera
car Tu es venue, Toi, comblée de Grâce. »
8. Je vous
salue Marie...
Marie
se lève et va à la rencontre de Zacharie et s’incline devant lui jusqu’à terre.
Elle baise le bord du vêtement blanc qui le couvre jusqu’à terre…
Zacharie
par gestes souhaite la bienvenue, et ensemble ils rejoignent Élisabeth. Ils
entrent tous dans une vaste pièce très bien disposée. Ils y font asseoir Marie
et Lui font servir une tasse de lait qu’on vient de traire – il écume encore –
avec des petites galettes.
9. Je
vous salue Marie...
Marie
répond entre temps aux questions que lui fait Zacharie en écrivant avec un
stylet sur une tablette enduite de cire... Je comprends, par les réponses,
qu’il Lui parle de Joseph, et qu’il Lui demande comment Elle se trouve épousée.
Mais je comprends aussi que Zacharie n’a eu aucune lumière surnaturelle sur
l’état de Marie et sa condition de Mère du Messie… Élisabeth qui, approchant de
son mari et lui mettant affectueusement une main sur l’épaule comme pour une
chaste caresse, lui dit : « Marie est mère, elle aussi. Réjouis-toi de son bonheur.
» Mais elle n’ajoute rien. Elle regarde Marie et Marie la regarde mais ne
l’invite pas à en dire plus, et elle se tait...
10. Je
vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô
mon Jésus...
LE TROISIÈME MYSTÈRE JOYEUX
LA NAISSANCE DE JÉSUS
(L’ÉVANGILE tel
qu’il m’a été révélé, Vol. 1, p.
166-174)
Notre Père...
(Joseph a accompagné Marie, enceinte, à
Bethléem. Ils arrivent le soir et il fait très froid. Marie annonce à Joseph
que son temps est arrivé. Joseph s’exclame : )
«
Ô Dieu de miséricorde! Qu’allons-nous faire? »
«
Ne crains pas, Joseph. Ne te laisse pas troubler. Vois comme Je suis calme,
Moi? »
«
Mais Tu dois souffrir beaucoup. »
«
Oh! Non. Je suis remplie de joie. Une telle joie, si forte, si belle, si
irrésistible, que mon cœur bat fort, fort et me dit : “ Il s’en vient! Il s’en
vient! ” Il le dit à chaque battement. C’est mon Enfant qui frappe à la porte
de mon cœur et qui Me dit : “ Maman, Me voici, et Je viens Te donner le baiser
de Dieu ”. Oh! Quelle joie, mon cher Joseph! »
Mais
Joseph n’est pas à la joie. Il pense au besoin urgent de se trouver un abri...
Porte après porte, il demande un abri. Rien…
1. Je
vous salue Marie...
Enfin,
parmi les décombres d’un bâtiment en ruines, il y a un trou, au-delà duquel se
trouve une grotte, ou plutôt une excavation dans la montagne... On dirait que
se sont les fondations d’une ancienne construction auxquelles servent de toit
les matériaux étayés par ces troncs d’arbre à peine équarris…
Joseph
allume une petite lampe, entre et est salué par un mugissement. Il dit : «
Entre, Marie. Elle est vide. Il n’y a qu’un bœuf. »…
Marie
descend de son âne et entre…
La
voûte est couverte de toiles d’araignées, et le sol – qui est de la terre
battue et toute disloquée avec des trous, déchets et excrément – est couvert de
paille. Au fond, un bœuf se retourne et regarde avec ses grands yeux
tranquilles pendant que du foin lui pend des lèvres …
Marie
s’approche du bœuf… Elle lui met les mains sur le cou pour en sentir la
tiédeur. Le bœuf mugit, mais ne bouge pas. Il semble comprendre. Joseph le
pousse plus loin pour prendre une grande
quantité
de foin au râtelier et faire un lit pour Marie… Le bœuf fait une place pour le
petit âne, qui… se met tout de suite à manger.
Joseph
découvre un seau tout cabossé... Il sort, parce que dehors il y a un ruisseau
et revient avec de l’eau pour l’âne... puis il allume un feu, et avec la
patience de Job, il sèche le foin, une poignée à la fois, en le tenant près du feu…
2. Je
vous salue Marie...
Marie
s’assoie… sur le foin moëlleux, s’adossant contre l’un des troncs d’arbre.
Joseph… accroche sa mante qui fait office de rideau pour couvrir le trou qui
sert de porte… Puis il offre du pain et du fromage à la Vierge, et lui donne à
boire de l’eau d’une gourde…
Il
la recouvre de sa propre mante et avec la couverture qu’Elle avait eu
plus tôt autour de ses pieds.
Marie
ferme ses yeux... Joseph se rencogne dans son coin sur le tabouret… Il se
retourne de temps en temps pour La regarder et La voie allongée, tranquille,
comme si Elle dormait. Il brise les bâtonnets en faisant le moins de bruit
possible et les jette, un à la fois, dans le petit feu...
3. Je
vous salue Marie...
Marie
soulève doucement la tête de sa couche et regarde autour d’Elle. Elle voit que
la tête de Joseph est inclinée sur sa poitrine, comme s’il méditait... Elle
sourit d’un bon sourire. Faisant moins de bruit que ne peut en faire un
papillon qui se pose sur une rose, Elle s’assied, puis s’agenouille. Elle prie
avec un sourire radieux sur le visage. Elle prie, les bras étendus non pas
précisément en croix, mais presque, les paumes dirigées vers le haut et en
avant, et elle ne paraît pas fatiguée de cette pose pénible. Puis, Elle se
prosterne, le visage contre le foin, dans une prière encore plus profonde. Une prière
prolongée.
Joseph
s’éveille. Il s’aperçoit que le feu est presqu’éteint… et il jette dans le feu…
quelques brindilles et finalement quelques branches… Quand le feu est rallumé…
il se retourne…, se lève et s’approche doucement de Marie.
«
Tu ne dors pas Marie? » lui demande-t-il.
Il
lui demande par trois fois jusqu’à ce qu’Elle se retourne : « Je prie. »…
4. Je
vous salue Marie...
Joseph…
s’agenouille près du feu et il prie, avec les mains lui couvrant le visage... À
part les crépitements du bois et le bruit que l’âne fait de temps à autre en
frappant son sabot sur le sol, on entend rien.
Un
faisceau de lumière lunaire se glisse par une fissure du plafond... Il
s’allonge… et atteint finalement Marie. Le voilà maintenant sur sa tête, lui
formant un halo de lumière très pure.
Marie
relève la tête – comme si Elle avait reçu un appel céleste – et Elle…
s’agenouille encore. Oh! Comme c’est beau ici maintenant! Elle lève la tête.
Son visage resplendit dans la lumière blanche de la lune et il devient transfiguré
par un sourire qui n’est pas humain…
La
lumière autour d’Elle croit de plus en plus… et elle semble émaner d’Elle… Elle
s’étend sur tout ce qui L’entoure, elle les recouvre.. et leur communique sa splendeur...
5. Je
vous salue Marie...La
lumière se dégage toujours plus intensément du corps de Marie, absorbe
maintenant celle de la lune… Cette radieuse, incommen- surable… éternelle et
divine Lumière... s’annonce avec une aube et une étoile du matin. Et… atomes de
Lumière… elle descend en un large faisceau, s’étendant comme des voiles…
La
voûte – couverte de fissures, de toiles d’araignées, de décom- bres en saillie…
apparaît maintenant comme le plafond d’une salle royale. Chaque pierre est un
bloc d’argent, chaque fissure, une clarté opaline et chaque toile d’araignée,
un baldaquin dès plus précieux, entrefilé d’argent et de diamants. Un gros
lézard vert hivernant entre deux blocs de pierre semble un collier d’émeraude
oublié là, par une reine ; une grappe de chauve-souris engourdies est suspendu
tel un précieux chandelier. Le foin qui pend de la mangeoire la plus haute
n’est plus de l’herbe : ce sont des fils et des fils d’argent pur qui tremblent
dans l’air avec la grâce d’une chevelure flottante…
La
lumière croît de plus en plus. L’œil ne peut la supporter. En elle, comme
absorbée par un voile de lumière incandescente, disparaît la Vierge… et en
émerge la Mère.
6. Je
vous salue Marie...
Oui.
Quand la lumière devient supportable pour mes yeux, je vois Marie avec son Fils
nouveau-né dans ses bras. Un petit Bébé rose et grassouillet qui S’agite et Se
débat avec ses mains grosses comme un bouton de rose et des petits pieds qui
iraient bien dans le cœur d’une rose ; qui vagit d’une voix tremblotante
exactement comme celle d’un
petit
agneau qui vient de naître, couvrant la bouche, rouge comme une petite fraise
des bois, montrant sa petite langue qui tremble contre son palais couleur de
rose ; qui remue sa petite tête si blonde qu’on la croirait sans cheveux, une
petite tête ronde que la Maman soutient dans le creux de l’une de ses mains
pendant qu’elle regarde son Bébé et L’adore, pleurant et riant tout ensemble.
Elle
s’incline pour y déposer un baiser – non pas sur sa tête innocente, mais sur le
milieu de la poitrine sous lequel se trouve le petit Cœur, qui bat pour nous…
où un jour se trouvera la Blessure. Elle la panse d’avance, cette blessure, sa
Maman, avec son pur baiser d’Immaculée.
7. Je
vous salue Marie...
Le
bœuf… se lève avec un grand bruit de sabots et mugit. L’âne retourne sa tête et
braie. C’est la lumière qui les réveille, mais j’aime penser qu’ils ont voulu
saluer leur Créateur pour eux-mêmes et pour tous les animaux.
Joseph
– presqu’en extase et priant ardemment – voit la lumière qui filtre entre ses
doigts dont il se couvre le visage… Il lève la tête et se retourne. Le bœuf
debout lui cache Marie, mais Elle l’appelle :
«
Joseph, viens. » Joseph se hâte et quand il voit, il s’arrête… et il va tomber
à genoux là où il se trouve… mais Marie insiste : « Viens, Joseph. »… Tenant
l’Enfant sur son cœur… Elle se lève et se dirige vers Joseph qui se sent tout
embarrassé...
Les
deux époux se rencontrent au pied de la couche et se regardent en pleurant de
bonheur.
«
Viens » dit Marie « offrons Jésus au Père. » Et tandis que Joseph s’agenouille,
Elle se tient debout… élève sa Créature entre ses bras et dit : « Me voici.
C’est pour Lui, ô Dieu, que Je Te dis cette parole. Me voici pour faire Ta
Volonté. Et avec Lui, Moi, Marie et Joseph mon époux. Voici Tes serviteurs,
Seigneur. Que soit accomplie par nous, à toute heure et en toute occasion, Ta
volonté pour ta gloire et ton
amour. »
8. Je
vous salue Marie...
Puis
Marie dit : « Tiens, Joseph, prends-Le » et Elle lui offre l’Enfant.
«
Quoi!… Moi?… Oh, non! Je ne suis pas digne! » Joseph est complètement anéanti…
Mais
Marie insiste, en souriant : « Tu en es bien digne. Personne ne l’est plus que
toi et c’est pour cela que le Très-Haut t’a choisi. Prends-Le Joseph et
tiens-Le pendant que Je cherche des langes. »
Joseph,
rouge comme la pourpre, avance les bras et prend le Bébé qui crie parcequ’Il a
froid … Il Le serre contre son cœur et éclatant en sanglots s’exclame : « Oh!
Seigneur! Mon Dieu! » Il se penche pour baiser ses petits pieds, et sent
combien ils sont glacés… Il se place entre le bœuf et l’âne, tournant le dos à
la porte, se penchant sur le nouveau-né pour L’abriter de son corps.
9. Je
vous salue Marie...
Pendant
ce temps, Marie a ouvert le coffre et en a tiré les linges et les langes. Elle
est allée près du feu pour les réchauffer…
Joseph
ravive le feu pour avoir une belle flamme. Il réchauffe le foin… et quand il en
a amoncelé suffisamment pour faire un petit matelas à l’Enfant, il va à la
mangeoire et l’arrange pour en faire un berceau…
Et
la Mère, de sa douce démarche ondoyante – Le porte et Le dépose, Le recouvre
avec le pli du manteau qu’Elle amène aussi autour de la tête nue qui
enfonce dans le foin, à peine protégée par le mince voile de Marie… Il ne reste
à découvert que le petit visage gros comme le poing et les Deux, penchés sur la
crèche, radieux, Le regardent dormir son premier sommeil...
10. Je
vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô
mon Jésus...
LE QUATRIÈME MYSTÈRE JOYEUX
LA PRÉSENTATION DE L’ENFANT JÉSUS AU TEMPLE
(L’ÉVANGILE tel
qu’il m’a été révélé, Vol. 1, p.
194-198)
Notre Père...
(Maria
Valtorta écrit : )
Je
vois partir d’une petite maison très modeste un couple de personnes. D’un petit
escalier extérieur descend une très jeune mère avec, entre ses bras, un bébé
dans un lange blanc.
Je
reconnais notre Maman. Elle est toujours pareille : pâle et blonde, agile et si
gentille en toutes ses démarches. Elle est vêtue de blanc, avec un manteau
d’azur pâle qui l’enveloppe. Sur la tête un voile blanc. Elle porte son Bébé
avec tant de précautions.
1. Je
vous salue Marie...
Joseph
l’attend auprès d’un âne gris. Il est tout habillé de marron clair… Il… sourit
à Marie et lorsqu’Elle arrive près du petit âne, il se passe la bride sur le
bras gauche, tient pour un moment l’Enfant endormi paisiblement, permettant
ainsi à Marie de s’asseoir plus confortablement sur la selle de l’âne. Il Lui
rend Jésus et ils se mettent en marche…
2. Je
vous salue Marie...
La
route… se déroule à travers une campagne que la saison a dépouillée. Seulement
quelques voyageurs les rencontrent… ou les dépassent.
Puis
voici des maisons qui se découvrent et des murs qui enserrent une ville.
Ils entrent par une grille puis commencent le parcours sur le pavé très
disjoint de la ville. La marche devient beaucoup plus difficile, soit à cause
du trafic qui fait arrêter l’âne à tout moment ou parce que les trous – où il
manque des pierres – secouent continuellement le pauvre animal, dérangeant
Marie et l’Enfant.
La
route qui monte légèrement est étroite et s’enfile entre de hautes maisons aux
portes étroites et basses et seulement quelques fenêtres à la hauteur du
chemin. En haut, le ciel se montre avec tant de morceaux d’azur de maison à
maison ou de terrasse à terrasse. En bas, dans la rue il y a beaucoup de monde
et beaucoup de cris. Ils rencontrent d’autres personnes qui sont à pieds ou sur
des ânes ou conduisant des ânes chargés et d’autres, en arrière d’une encombrante
caravane
de chameaux. À un certain endroit passe avec beaucoup de bruits de sabots et
d’armes une patrouille de légionnaires romains qui disparaissent derrière une
arcade qui enjambe une rue très étroite et pierreuse.
3. Je
vous salue Marie...
Joseph
tourne à gauche et prend une rue plus large et plus agréable. J’aperçois les
murs de la ville marqués par les batailles… au bout de la rue.
Marie
descend de l’âne près de la porte où se trouve une sorte d’abri pour les
ânes... On y trouve des piquets munis d’anneaux pour attacher les quadrupèdes.
Joseph
donne quelques pièces à un petit homme venu à sa rencontre. Il achète du foin
et puise un sceau d’eau à puits rudimen- taire situé dans un coin. Il nourrit
l’âne et rejoint Marie et ils entrent tous les deux dans l’enceinte du Temple.
4. Je
vous salue Marie...
Pour
commencer, ils tournent vers une arcade où se trouvent les marchands… Joseph y
achète deux petits pigeons blancs. Il ne change pas d’argent. On se rend compte
qu’il a déjà ce qu’il faut.
Ils
se dirigent vers une porte latérale où on accède par huit marches, comme on
dirait qu’ont toutes les portes, en sorte que le cube du Temple est
surélevé au-dessus du sol environnant. Cette porte a un grand hall comme
les portes cochères de nos maisons en ville, pour en donner une idée, mais plus
vaste et plus décoré. Là, sur la droite et sur la gauche se trouvent deux
sortes d’autels, c’est-à-dire deux constructions rectangulaires dont au début
je ne vois pas bien à quoi elles servent. On dirait des bassins peu profonds
car l’intérieur est plus bas que le bord extérieur surélevé de quelques centimètres.
5. Je
vous salue Marie...
Voilà
qu’un prêtre s’approche d’eux. Je ne sais pas si Joseph l’a appelé ou s’il est
venu de lui-même. Marie offre ses deux petits pigeons6, et puisque
je connais leur sort, je regarde ailleurs. J’observe les ornements du très
lourd portail, du plafond, du hall. Il me semble pourtant voir, du coin de
l’œil, que le prêtre asperge Marie avec de l’eau. Ce doit être de l’eau, car je
ne vois pas de tache sur son habit. Puis, Marie, qui, en même temps que les
pigeons avait donné au prêtre
une
petite poignée de monnaie, entre avec Joseph dans le Temple proprement dit,
accompagnés par le prêtre.
6. Je
vous salue Marie...
Je
regarde de tous côtés. C’est un endroit très orné. Sculptures à têtes d’anges
avec rameaux et ornements courent le long des colonnes, sur les murs et le
plafond. Le jour pénètre par de longues et drôles fenêtres, étroites, sans
vitres naturellement et disposées obliquement sur le mur. Je suppose que c’est
pour empêcher d’entrer les averses.
Marie
avance jusqu’à un certain point puis Elle s’arrête. À quelques mètres d’Elle se
trouvent d’autres marches et au-dessus une autre espèce d’autel au-delà duquel
il y a une autre construction.
Je
m’aperçois que je croyais être dans le Temple et au contraire j’étais au-dedans
des bâtiments qui entourent le temple proprement dit, c’est-à-dire le Saint, et
au-delà duquel il semble que personne, en dehors des prêtres, ne puisse entrer.
Ce que je croyais être le Temple n’est donc qu’un vestibule fermé qui, de trois
côtés, entoure le Temple où est renfermé le Tabernacle…
7. Je
vous salue Marie...
Marie
offre le Bébé, qui S’est éveillé et tourne ses petits yeux innocents tout
autour, vers le prêtre, avec le regard étonné des enfants, de quelques
jours. Ce dernier le prend sur ses bras et le soulève à bras tendus, le visage
vers le Temple en se tenant contre une sorte d’autel qui est au-dessus des
marches. La cérémonie est achevée. Le Bébé est rendu à sa Mère et le prêtre
s’en va.
Il
y a des gens, des curieux qui regardent. Parmi eux se dégage un petit vieux,
courbé qui marche péniblement en s’appuyant sur une canne. Il doit être très
vieux, je dirais plus qu’octogénaire. Il s’approche de Marie et Lui demande de
lui donner pour un instant le Bébé. Marie le satisfait en souriant…
8. Je
vous salue Marie...
C’est
Siméon, (semble être) un simple fidèle, à en juger d’après son vêtement. Il
prend l’Enfant, Le baise. Jésus lui sourit avec la physionomie incertaine des
nourrissons. Il semble qu’Il l’observe curieusement, parce que le petit vieux pleure
et rie à la fois et les larmes font sur sa figure des dessins emperlés en s’insinuant entre les rides et retombant sur la barbe longue et blanche vers
laquelle Jésus tend les mains.
C’est
Jésus, mais c’est toujours un petit bébé et ce qui remue devant Lui attire son
attention et Lui donne des velléités de se saisir de la chose pour mieux voir
ce que c’est. Marie et Joseph sourient et aussi les personnes présentes
qui louent la beauté du Bébé.
J’entends
les paroles du saint vieillard et je vois le regard étonné de Joseph, l’émotion
de Marie, les réactions du petit groupe des personnes présentes, les unes
étonnées et émues aux paroles du vieillard, les autres prises d’un fou rire.
Parmi ces derniers se trouvent des hommes barbus et de hautains membres du
Sanhédrin qui hochent la tête. Ils regardent Siméon avec une ironique
pitié ; ils doivent penser que son grand âge lui a fait perdre la tête.
9. Je
vous salue Marie...
Le
sourire de Marie s’éteint en une plus vive pâleur, lorsque Siméon Lui annonce
la douleur. Bien qu’Elle sache, cette parole Lui transperce l’âme.
Marie s’approche davantage de Joseph pour trouver du réconfort ; Elle serre
passionnément son Enfant sur son cœur et, comme une âme altérée, Elle boit les
paroles d’Anne qui, étant femme, a pitié de la souffrance de Marie et Lui
promet que l’Éternel adoucira l’heure de sa douleur en lui communiquant une
force surnaturelle :
«
Femme, Celui qui a donné le Sauveur à son peuple ne manquera pas de Te
donner son ange pour soulager tes pleurs. L’aide du Seigneur n’a pas manqué aux
grandes femmes d’Israël et Tu es bien plus que Judith et que Yaël7.
Notre Dieu Te donnera un cœur d’or très pur pour résister à la mer de douleur
par quoi Tu seras la plus grande Femme de la création, la Mère. Et Toi, Petit,
souviens-Toi de moi à l’heure de ta mission. »
10. Je
vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô mon Jésus...
LE CINQUIÈME MYSTÈRE JOYEUX
LE RECOUVREMENT DE JÉSUS AU TEMPLE
(L’ÉVANGILE tel
qu’il m’a été révélé, Vol.
1, p. 249-266)
Notre Père...
(Jésus, maintenant âgé de douze ans, se
rend à Jérusalem avec Marie et Joseph pour sa “ majorité ”…)
Il
est un bel enfant et a si bien grandi qu’il semble être un jeune frère de sa
très jeune Mère. Il lui rejoint déjà l’épaule avec sa tête aux cheveux blonds
et frisés. Il ne porte plus les cheveux courts comme au temps des cinq
premières années de sa vie mais longs jusqu’au dessous des oreilles…
Il
porte une tunique souple de laine rouge rubis clair qui lui descend
jusqu’aux chevilles laissant apparaître ses pieds chaussés de sandales…
«
Voilà notre Fils » dit Marie, levant la main droite qui tient la main gauche de
Jésus … Elle semble confirmer la paternité du Juste qui sourit. Et Elle ajoute
: « Bénis-Le, Joseph, avant de partir pour Jérusalem. Il n’y a pas eu de
bénédiction rituelle pour la première étape de sa vie car Il n’était pas
nécessaire qu’Il aille à l’école. Mais maintenant qu’Il va au Temple pour être
déclaré majeur, fais-le et bénis-Moi avec Lui. (Marie se met à pleurer,
doucement.) Ta bénédiction le fortifiera et me donnera la force de M’en
détacher un peu plus … »
«
Marie, Jésus sera toujours à Toi. La formule n’affectera pas notre relation
mutuelle. Je ne Te Le disputerai pas, ce Fils qui nous est si cher. Personne ne
mérite comme Toi de Le guider dans la vie, ô ma Sainte Épouse. »
Marie
se penche, prend la main de Joseph et la baise. C’est l’épouse, et combien
affectueuse et respectueuse pour son compagnon!
Joseph
accueille avec dignité ce signe de respect et d’amour, mais ensuite il lève
cette main qu’Elle vient de baiser, la met sur la tête de son épouse et lui dit
: « Oui, je Te bénis, Bénie, et Jésus avec Toi. Venez, mes seules joies, mon
honneur et le but de ma vie. » Joseph est solennel. Étendant les bras, les
paumes tournées vers la terre, sur les deux têtes inclinées, également blondes
et saintes, il prononce la bénédiction : « Que le Seigneur vous garde et vous
bénisse. Qu’Il ait pitié de vous et vous donne la paix. Que le Seigneur vous donne sa bénédiction... » Puis il dit : «
Il est temps, partons. C’est l’heure favorable pour le voyage. »
Marie
prend une ample couverture de couleur grenat foncé et la drape sur le corps de
son Fils. Comme Elle Le caresse, en le faisant!
On
sort, on ferme, on se met en route. D’autres pèlerins vont dans la même
direction. Hors du pays, les femmes se séparent des hommes. Les enfants vont
avec qui ils veulent. Jésus reste avec la Maman…
1. Je
vous salue Marie…
(Jésus, Marie et Joseph sont arrivés au
Temple et Joseph conduit Jésus à l’intérieur pour rencontrer ceux chargés des
examens… )
Premièrement
ils s’inclinent profondément tous les deux devant une dizaine de docteurs qui
ont dignement pris place sur des tabourets de bois peu élevés. « Voici » dit
Joseph, « C’est mon fils. Depuis trois lunes et douze jours il est arrivé à
l’âge que la Loi indique pour la majorité. Mais je veux qu’Il soit majeur selon
les préceptes d’Israël. Je vous prie de considérer que par sa constitution Il
montre qu’Il est sorti de l’enfance et qu’Il n’est plus mineur.Je vous prie de
l’examiner avec bienveillance et justice pour juger ce que moi, son père,
j’affirme ici être vrai.
Je
L’ai préparé pour cette heure et pour la dignité de fils de la Loi qu’Il doit
recevoir. Il connaît les préceptes, les traditions. Les décisions, les coutumes
des parchemins et des phylactères9. Il sait réciter les prières et
les bénédictions quotidiennes. Il peut donc, connaissant la Loi elle-même… se
conduire en homme. »
«
Nous allons le faire. Avance, enfant. Ton nom? »
«
Jésus de Joseph, de Nazareth. »
«
Un Nazaréen… Tu sais donc lire? »
«
Oui, Rabbi, je sais lire les paroles écrites et celles qui sont renfermées dans
les paroles elles-mêmes. »
«
Que veux-tu dire? »
«
Je veux dire que je comprends aussi le sens de l’allégorie ou du symbole qui se
cache sous l’apparence, comme la perle qui ne se voit pas, mais qui se trouve
dans la coquille grossière et fermée. »
«
Réponse qui n’est pas commune, et qui est très sage. On entend rarement cela
sur les lèvres d’un adulte ; et puis chez un enfant… et Nazaréen par-dessus le
marché!… »
L’attention
des dix s’est éveillée. Leurs yeux ne perdent pas un instant de vue le bel
Enfant blond qui les regarde, sûr de Lui, sans effronterie, mais sans peur.
«
Tu fais honneur à ton maître qui, assurément, est très savant. »
«
La Sagesse de Dieu résidait dans son cœur juste. »
«
Mais, écoutez donc! Heureux es-tu, père d’un tel Fils! » Joseph qui est au fond
de la salle sourit et s’incline.
2. Je
vous salue Marie…
On
donne à Jésus trois rouleaux différents en disant : « Lis celui qui a un ruban
doré. »
Jésus
ouvre le rouleau et lit. C’est le Décalogue10 (les dix
Commandements). Mais après quelques mots, un des juges prend le rouleau et Lui
dit : « Continue par cœur. » Jésus poursuit avec tant d’assurance qu’on dirait
qu’Il lit. Chaque fois qu’Il nomme le Seigneur, Il s’incline profondément.
«
Qui t’a enseigné cela? Pourquoi le fais-tu? »
«
Parce que saint est ce Nom et on le prononce avec des marques intérieures et
extérieures de respect. Devant le roi, qui ne l’est que pour peu de
temps, les sujets s’inclinent et lui n’est que poussière. Devant le Roi des
rois, le Très-Haut, Seigneur d’Israël, présent, même s’il n’est visible que
pour l’esprit, doit s’incliner toute créature qui dépend de Lui, d’une sujétion
éternelle »
«
Bravo! Homme, nous te conseillons de faire instruire ton Fils par Hillel ou
Gamaliel. C’est un Nazaréen… mais ses réponses font espérer qu’Il sera un
nouveau grand docteur. »
«
Le Fils est majeur. Il fera comme Il voudra. Pour moi, si sa volonté est
honnête, je ne m’y opposerai pas. »
3. Je
vous salue Marie…
Un
des docteurs Lui demande alors : « Écoute, Enfant. Il est dit
: “ Souviens-toi de sanctifier les fêtes. Mais, non seulement
pour toi, mais pour ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, mais
jusque pour les bêtes de somme, il est dit de ne pas travailler le jour du
sabbat. ” Maintenant dit moi : si une poule pond un œuf le jour du Sabbat, ou
si une brebis a son agneau le jour du sabbat, sera-t-il permis d’utiliser le
fruit de ses entrailles ou bien faudra-t-il le considérer comme une chose
abominable? »
Jésus
répondit : « Je sais que beaucoup de rabbins – le dernier, Sciammai est
toujours vivant – affirment que l’œuf pondu le jour du sabbat n’a pas respecté
le précepte.11 Mais je pense que autre est l’homme, autre est
l’animal ou qui accomplit un acte animal comme l’enfantement. Si j’oblige une
bête de somme à travailler, je me charge de son péché parce que je m’emploie à
la faire travailler sous la menace du fouet. Mais si une poule pond l’œuf mûri
dans son ovaire ou si une brebis met bas le jour du sabbat, parce que le
moment est venu que son agneau voie le jour, non, cette action n’est pas un
péché, ni en soi ni aux yeux de Dieu, ni l’œuf et l’agneau qui arrivent le jour
du sabbat ne sont entachés d’un péché. »
«
Pourquoi donc, si tout travail accompli durant le sabbat est un péché? »
«
Parce que la conception et la génération correspondent à la volonté de Dieu et
sont réglées par des lois qu’Il a données à toute créature. Or la poule ne fait
qu’obéir à cette loi qui prévoit qu’après un certain nombre d’heures de
formation, l’œuf est complet et prêt pour la ponte. La brebis aussi ne fait
qu’obéir à cette loi imposée par Celui qui a tout fait. »
Si
donc une brebis donne le jour à un agneau quand l’heure est venue, son petit,
on peut bien le regarder comme sacré, même pour l’autel parce qu’il est le
fruit de l’obéissance au Créateur. »
Le
docteur dit alors : « Pour moi, j’arrête l’examen. Sa sagesse étonnante
surpasse celle des adultes. »
4. Je
vous salue Marie...
Ils
passent dans une pièce plus vaste et plus décorée. Ici, première chose, on Lui
raccourcit les cheveux. Joseph en recueille les boucles. Puis on ceint son
vêtement rouge avec une longue ceinture qui fait plusieurs fois le tour de la
taille. On Lui attache des banderoles au front, au bras et à son manteau. On
les fixe avec des sortes de broches. Puis on chante des psaumes et Joseph, dans
une longue prière, loue le Seigneur et appelle sur le Fils toutes les bénédictions.
La
cérémonie est terminée. Jésus sort avec Joseph. Ils retournent à l’endroit d’où
ils étaient venus. Réunion des hommes de la famille. On achète et offre
un agneau puis avec la victime égorgée, on rejoint les femmes.
Marie
baise son Jésus. On dirait qu’il y a des années qu’Elle ne L’a vu. Elle le
regarde, maintenant qu’Il a l’habit, et les cheveux d’un homme. Elle Le
caresse…
5. Je
vous salue Marie...
(Quelques temps plus tard, les Rabbins Hillel et
Gamaliel se disputent avec Sciammai et quelques uns des autres docteurs sur la
prophétie de la venue du Messie12...)
La
discussion, pleine d’arguties, tire en longueur : chaque maître fait étalage
d’érudition pas tant pour vaincre son rival que pour s’imposer à l’admiration
des auditeurs. Cette intention est évidente…
Du
groupe des fidèles qui se tenaient tout proche sort une fraîche voix d’enfant :
« C’est Gamaliel qui a raison. »
Mouvement
de la foule et du groupe des docteurs. On cherche l’interrupteur. Mais pas
besoin de le chercher ; il ne se cache pas. Il se manifeste et s’approche du
groupe des « rabbins ». Je reconnais Jésus adolescent. Il est sûr de Lui et
franc, avec des yeux intelligents qui étincellent.
«
Qui es-tu? », Lui demande-t-on.
«
Un fils d’Israël venu accomplir ce que la Loi ordonne. »
La
réponse hardie et sûre d’elle-même Le rend sympathique et Lui vaut des sourires
d’approbation et de bienveillance. On s’intéresse à ce jeune Israélite.
«
Comment t’appelles-Tu? »
«
Jésus de Nazareth. »…
Et
on fait asseoir Jésus sur un siège élevé entre Gamaliel et Hillel et on Lui
apporte des rouleaux pour qu’Il les lise et les explique. C’est un examen en
règle. La foule se presse et écoute.
6. Je
vous salue Marie...
Jésus
lit de sa voix claire : « Console-toi, ô mon peuple. Parlez au cœur de
Jérusalem, consolez-la car son esclavage est fini13…, …Une voix crie
dans le désert : “ Préparez un chemin pour le Seigneur14… Alors
apparaîtra la Gloire du Seigneur15… ” »
Sciammai dit alors :
« Tu le voies Nazaréen! Ici on parle d’esclavage fini. Jamais comme à présent
nous sommes esclaves. Ici on parle d’un précurseur. Où est-il? Tu radotes! »
Jésus : « Je te
dis que c’est à toi plus qu’aux autres que t’invite le Précurseur. À toi et à
tes semblables. Autrement tu ne verras pas la Gloire du Seigneur et tu ne
comprendras pas la Parole de Dieu, parce que la bassesse, l’orgueil, la
dissimulation t’empêcheront de voir et d’entendre. »
Sciammai :
« Comment oses-tu parler ainsi à un Maître? »
Jésus :
« C’est ainsi que Je parle, ainsi que Je parlerai jusqu’à la mort. Car
au-dessus de mon intérêt il y a celui du Seigneur et l’amour pour la Vérité
dont Je suis le Fils. Et J’ajoute pour toi, ô rabbi, que l’esclavage dont parle
le Prophète et dont Je parle Moi aussi, n’est pas celui que tu crois, et la royauté
n’est pas celle à laquelle tu penses. Mais au contraire, c’est par les mérites
du Messie que l’homme sera libéré de l’esclavage du Mal qui le sépare de Dieu
et le caractère du Christ s’imprime sur les esprits libérés de tout joug et
soumis à son règne éternel…
7. Je
vous salue Marie...
Sciammai et
ses disciples disent : « Ce Nazaréen est Satan! »
Hillel réplique
: « Non. Cet enfant est un Prophète de Dieu. Reste avec nous, Petit. Ma
vieillesse transmettra ce qu’elle sait à ton savoir et tu seras Maître du
Peuple de Dieu. »
Et Jésus dit
: « En vérité, Je te dis que si beaucoup étaient comme toi, le salut arriverait
à Israël. Mais mon heure n’est pas venue. Les voix du Ciel Me parlent et,
dans la solitude Je dois les recevoir jusqu’à ce que mon heure arrive. Alors,
avec mes lèvres et mon Sang, Je m’adresserai à Jérusalem, et mon sort sera
celui des Prophètes lapidés et assassinés par elle. Mais, au-dessus de ma
vie, il y a le Seigneur Dieu, auquel Je Me soumets pour qu’Il fasse de Moi l’escabeau
de sa Gloire, en attendant que Lui fasse du monde un escabeau pour les pieds du
Christ. Attendez-Moi à mon heure. Ces pierres entendront de nouveau ma
voix et frémiront à ma dernière parole16. Bienheureux ceux qui,
en cette voix, auront écouté Dieu et croiront en Lui par son entremise. À
ceux-là, le Christ donnera son Royaume dont votre égoïsme rêve qu’il sera tout
humain alors qu’il est céleste. Pour l’avènement de ce Royaume, Moi Je dis : “
Voici ton Serviteur, Seigneur, venu pour faire ta Volonté. Réalise-la
entièrement, car je brûle de l’accomplir ”. »
Et
ici se termine la vision de Jésus avec son visage enflammé d’ardeur
spirituelle, tourné vers le ciel, les bras ouverts, debout au milieu des
docteurs stupéfaits.
8. Je
vous salue Marie...
(Un drame de nature différente prend place dans
l’arrière pays de Nazareth. Jésus décrit à Maria Valtorta la détresse de sa
Mère...)
«
Elle réalisa, dès que les groupes d’hommes et de femmes se rassemblèrent, que
Je n’étais pas avec Joseph.
Elle
ne fait aucun reproche amère à son époux… Mais la douleur qui se manifeste sur
le visage de Marie transperce le cœur de Josephplus qu’aucun reproche amère
aurait pu le faire. Elle ne s’abandonne pas, à des scènes dramatiques… Mais sa
douleur contenue est si évidente avec le tremblement qui la saisit, la pâleur
de son visage, ses yeux si grands ouverts qu’Elle émeut plus qu’une scène de
pleurs et de cris.
Elle
ne sent plus la fatigue ni la faim. Pourtant, l’étape avait été longue et
depuis si longtemps Elle n’avait rien pris! Mais Elle laisse tout. Et la
couchette que l’on préparait et la nourriture qui va être distribuée. Elle
revient sur ses pas. C’est le soir et la nuit descend. Peu importe. Chaque pas
la ramène vers Jérusalem. Elle arrête les caravanes, les pèlerins, Elle les interroge…
9. Je
vous salue Marie...
(Jésus
continue sa dictée sur la détresse de Marie… )
Où,
où peut être son Jésus? Et Dieu permet qu’Elle ne sache pas, pendant de si
longues heures, où me chercher. Chercher un enfant au Temple n’avait pas de
sens. Que pouvait bien faire un enfant au Temple? Tout au plus s’il était perdu
à travers la ville et s’était ramené là, à l’intérieur, porté par ses petits
pas, sa voix plaintive aurait appelé la maman et attiré l’attention des
adultes, des prêtres qui auraient pensé à rechercher les parents avec des
écriteaux mis aux portes. Mais pas d’écriteaux. Personne en ville ne savait
rien de cet enfant. Beau? Blond? Robuste? Mais il y en a tant dont on peut le dire!
Puis,
après trois jours, symbole des trois jours de sa future angoisse, voilà que
Marie à bout de forces pénètre dans le Temple, parcourt les cours et les
vestibules. Rien. Elle court, Elle court la pauvre Maman, là où Elle entend une
voix enfantine. Et même les agneaux avec leurs bêlements lui semblent la voix
de la Créature qu’Elle cherche. Mais Jésus ne pleure pas. Il enseigne. Voilà
que Marie entend, au-delà d’un groupe de personnes, la chère voix qui dit : «
Ces pierres frémiront… ». Elle tâche de se frayer un chemin à travers la foule
et Elle y réussit finalement. Le voilà, le Fils, les bras ouverts, tout droit
au milieu des docteurs.
Marie
est la Vierge Prudente. Mais cette fois, l’angoisse l’emporte sur la prudence…
Elle court vers son Fils, L’embrasse en Le soulevant de son siège et en Le
posant à terre. Elle s’écrie : “ Oh! Pourquoi nous as-Tu fait cela? Depuis
trois jours nous marchons à ta recherche. Ta Maman se meurt de chagrin, Fils.
Ton père est épuisé de fatigue. Pourquoi, Jésus? ”
On ne demande pas “ pourquoi ” à Celui qui
sait. Ou le “ pourquoi ” de sa façon d’agir. À ceux qui sont appelés, on ne
demande pas“ pourquoi ” ils laissent tout pour suivre la voix de Dieu. J’étais la
Sagesse, et Je le savais. J’étais “ appelé ” à une mission, et Je la
remplissais. Au dessus du père et de la mère de la terre, il y a Dieu, le Père
divin. Ses intérêts sont au-dessus des nôtres, Ses affections passent avant
toutes les autres. Et Je le dis à ma Mère.
Je termine l’enseignement aux docteurs par
l’enseignement à Marie, Reine des docteurs. Et elle ne l’a jamais plus oublié.
Un rayon de soleil lui est revenu au cœur, tandis qu’Elle me tient par la main,
humble et obéissant, mais mes paroles Lui sont restées au cœur. Beaucoup de
jours ensoleillés ou nuageux passeront sous le ciel, pendant ces vingt et une
années où Je serai encore sur la terre. Beaucoup de joies et beaucoup de peines
et de pleurs passeront, les uns après les autres, en son cœur pendant les vingt
et une années qui suivront, mais Elle ne demandera plus : “ Pourquoi, mon Fils,
nous as- tu fait cela? ” »
10. Je
vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô mon Jésus...
PRIÈRES À LA FIN
Salut,
ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation,
notre espoir, salut! Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous
; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes.
Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards compatissants. Et, après
cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit béni de votre sein, ô
clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie!
Priez
pour nous, sainte Mère de Dieu.
Afin
que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.
Prions
Ô
Dieu, dont le Fils unique nous a mérité, par sa vie, sa mort et sa
résurrection, les récompenses du salut éternel, faites, nous vous en supplions,
qu’en méditant ces mystères du très saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge
Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent et obtenions ce qu’ils promettent.
Par le même Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Que
le soutient divin demeure toujours avec nous ; Et que les âmes des fidèles défunts reposent en paix
par la misé- ricorde de Dieu. Amen.
Reine
du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Notre-Dame de Fatima, priez
pour nous.
Notre-Dame
de la Paix, priez pour nous.
Cœur
Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.
Au
nom du Père et du Fils
et Saint-Esprit.
Amen.
RÉFÉRENCES
[Pour l’usage général et pour que ce soit plus
commode, les passages des Saintes Écritures utilisés dans ce fascicule
réfèrent à la Traduction Oecuménique de la Bible (TOB).]
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Les Mystères joyeux
1. Mt 1:18; Lc 1:26-38.
2. Voir Nb 24:17; 1S 16:1; 2S 7:12-17;
1Ch 17:11-15; Ps 2:7-9; Is
2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10,
37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi
5:1-4.
3. Lc 1:40-55.
4. Mt 1:25; Lc 2:6-7.
5. Lc 2:22-38.
6. Lv 12: (Voir aussi Ex 13:1-2 &
11-16, 22:29; Nb 3:11-13,
8:16-18.)
7. Jdt; Jg 4:, 5:24.
8. Lc 2:41-50.
9. Nb 15:37-40; Dt 6:6-8;
Mt 23:5.
10. Ex 20:1-17; Dt 5:6-22.
11. Voir Is 29:13; Mt 15:6-9;
Mc 7:6-8.
12. Voir Nb 24:17; 1S 16:1; 2S 7:12-17
1Ch 17:11-15; Ps 2:7-9; Is
2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi
5:1-4;
Lc 4:17-21.
13. Is 40:1-2.
14. Is 40:3; Mt 3:3; Jn
1:23.
15. Is 40:5.
16. Ha 2:11; Lc
19:40.
Les
Mystères lumineux
1. Mt 3:13-17; Mc 1:9-11;}
Lc 3:21-2; et Jn 1:29-34.}
(Passages 1-5)
2. Mt 3:1-3,11-12; Mc 1:2-8;
Jn 1:23-8.
3. Mt 3:11; Mc 1:7; Lc 3:16;
Jn 1:26-7.
4. Voir Is 64:4; 1Co 2:9.
5. Jn 13:3-15.
6. Mt 26:26-8;
Mc 14:22-4;
Lc 22:19-20; 1Co
11:23-6.
7. Ez 47:1-12.
8. Jn 19:34. (Voir Ap. 22:1-2.)
9. Gn. 2:7.
10. Gn. 1:26-7.
11. Jn 2:1-11.
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Les Mystères douloureux
1. Mt 26:36-56; Mc
14:32-50;
Lc 22:39-53; Jn 18:1-12.
2. Mt 27:26; Mc 15:15; Jn 19:1.
3. Mt 27:28-31; Mc 15:17-20;
Jn 19:2-5.
4.
Dans “The Holy Shroud and the Visions
of Maria Valtorta”, Mgr. Cerri discute comment l’examen du Visage, sur le
Saint Suaire révèle qu’il y a des écorchures partout, “particulièrement du
côté droit, qui est aussi défiguré, comme si, en dessous des écorchures
saignantes, il y avaient des ”hématomes”. Un examen plus approfondi de la
Sainte Face de Jésus sur la photo du pétale de rose à la page couverture de
ce livret, révèle ce qui paraît être une enflure entre le nez et l’os de la
joue droite, et une tache sombre – peut- être une meurtrissure, entre
l’enflure et l’œil droit.
5. Mt 27:32; Mc 15:21; Lc 23:26-32;
Jn 19:17.
6. Voir Is 9:6-7; Jr 23:5-6;
Za 9:9-10; Mt 6:10; Lc
11:12.
7. Voir Lv 24:10-23.
8.
Voir 2Esd 3:30 (Traduction Vulgate. Voir note à la page suivante.)
9.
Voir Le fils de la veuve de Naïm (Lc 7:14-15); la
fille de Jaïre
(Mt 9:25, Mc 5:41-2, Lc
8:54-5); et
Lazare (Jn 11:43-4).
10. Mt 27:33-59; Mc 15:22-46;
Lc 23:33-53; Jn 19:18-39.
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RÉFÉRENCES
[Pour l’usage général et pour que ce soit plus
commode, les passages des Saintes Écritures utilisés dans ce fascicule
réfèrent à la Traduction Oecuménique de la Bible (TOB).]
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Les
Mystères douloureux (suite)
12. Voir Note 7.
13. Jn 19:26-7. 14. Ps 22:1. 15. Ps 69:21.
16. Mt 27:50; Mc 15:37.
17. Ps 33:20.
18. Jn 19:34.
19. Voir Dt
5:12-15 (Preparation Day).
Les Mystères glorieux
1. Voir Mt
28:2-4.
2. Mt 27:51.
3. Voir Phil. 2:7-8.
4. Voir Mt 27:59; Mc 15:46;
Lc 23:53; Jn 19:40, 20:5-7.
5. Mt 28:19-20; Mc 16:19;
Lc 24:49-51; Ac 1:4-11.
6. Voir Ac 6: et 7:
7.
Voir Jdt 8: to 13: 8. Mt 2:13-18.
9. Mt 17:1-9; Mc 9:2-8; Lc 9:28-36;
2 P 1:16-18.
10. Ac 2:1-4.
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11. Voir Mt 26:20-30; Mc
14:17-31;
Lc 22:15-38; Jn 13: to 17:
12. Voir Is 61:1; Mt 28:19-20;
Mc 16:15; Lc 4:16-21,
24:47.
13. Voir Note 9.
14.
Voir Note 5.
15. Voir Jn 17:20-6; 1Jn 4:16;
Ap 3:20-3.
16. Ps 119: *
17. Ps 42:1-4. *11. Jn 2:19-21;
Mc 15:29; Ac 6:14.
18. Ps 39:1-7. *
19. Ps 23: *
20. Ps 1:
21. Mt 6:9-13; Lc 11:1-4.
22. Lc 1:26-38, 42-5.
23. Tb 13:
24. Qo 24:11-46 (* Vulgate).
25. Lc 1:46-55.
26. Jn 19:26-7.
27. Lc 2:8-20.
28. Mt 28:2; Mc 16:4; Lc
24:2;
Jn 20:1.
29. 1Jn 4:8,16.
30. Voir Ct 8:5.
31. Mt 25:31-46.
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* Cette numérotation diffère de celle citée dans la TOB et utilise
celle de la Vulgate de Saint Jérôme (latin).
BIBLIOGRAPHIE
Les Cahiers de 1943 de Maria Valtorta (2002,) Centro Editoriale Valtortiano, Italie.
The Maria Valtorta Notebooks 1944 (1998), Centro Editoriale Valtortiano, Italie. L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé (10
volumes : 1979-85), Centro Editoriale Valtortiano, Italie.
La Vierge
Marie dans l’oeuvre de Maria Valtorta (1983), Kolbe’s Publications Inc.
(Canada) & Centro Editoriale Valtortiano, Italie.
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