mardi 19 décembre 2017

Mystères joyeux médités à partir de l'œuvre de Maria Valtorta (lundi et samedi)

UN ROSAIRE ÉVANGÉLIQUE MÉDITÉ
Basé sur l’Œuvre de Maria Valtorta



Groupe des lecteurs de Maria Valtorta Australie (Adèle Plamondon)
DÉBUT DE PRIÈRE

Le signe de la Croix

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.

Le Symbole des Apôtres

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen.
Je vous salue Marie (3 fois)
Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Gloire soit au Père...

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Comme il était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen.

Ô mon Jésus...

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.



LE PREMIER MYSTÈRE JOYEUX

Pour les Mystères joyeux, le Cinquième Mystère est beaucoup plus long que les autres et le Troisième et Cinquième Mystères ont été considérablement abrégés par rapport au texte qui se trouve dans le premier volume de L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé. D’autres événements se rapportant à ces Mystères (incluant l’adoration des douze bergers et des trois Rois mages et la réunion extraordinaire de Jésus avec les bergers au début de sa vie publique) peuvent être retrouvés dans les volumes.



LE PREMIER MYSTÈRE JOYEUX
L’ANNONCIATION


(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révéléVol. 1, p. 98-101)



Notre Père...
(Maria Valtorta écrit d’une vision de Marie, à Nazareth...)
Voici ce que je vois : Marie, une très jeune adolescente – quinze ans au plus à la voir – est dans une petite pièce rectangulaire. Une vraie chambre de jeune fille…
Elle est assise sur un tabouret bas, filant du lin qui est aussi blanc que la neige et doux comme de la soie. Ses petites mains – juste un peu plus foncées que le lin – font tourner agilement le fuseau. Son beau et jeune visage est légèrement courbé, avec un léger sourire, comme si elle caressait ou suivait quelque douce pensée.
1.     Je vous salue Marie...
Il y a un profond silence dans la petite maison... Et une paix profonde, tant sur le visage de Marie que dans son environnement…
Marie se met à chanter à voix basse… Je ne comprends pas les paroles, car elles sont parlées en hébreu. Mais comme Elle répète fréquemment “ Jéhovah ” je comprends qu’il s’agit de quelque chant sacré, peut-être un psaume. Peut-être Marie se rappelle les cantiques du Temple et ce doit être un doux souvenir…
2.     Je vous salue Marie...
Marie pose ses mains sur ses genoux – tenant toujours le fil et le fuseau – et lève la tête... Son visage est admirablement coloré, et ses yeux perdus dans quelques douces pensées… Et pourtant ses yeux rient – ils sourient à une pensée qu’ils suivent et l’abstraient de ce qui l’entoure. Rosé et couronné par les tresses qu’Elle porte… autour de  sa tête – le visage de Marie ressemble à une belle fleur…
3.     Je vous salue Marie...
Le chant se change en une prière : « Seigneur, Dieu Très-Haut, ne tarde pas d’envoyer ton Serviteur pour apporter la paix au monde. Suscite le temps favorable et la vierge pure et féconde pour l’avènement de ton Christ2. Père, Père Saint, accorde à ta servante d’offrir sa vie dans ce but. Accorde-moi de mourir après avoir vu ta Lumière et ta Justice sur la terre et d’avoir vu, accomplie, la Rédemption… Ô Père Saint envoie à la terre ce qui a fait soupirer les Prophètes. Envoie à ta servante le Rédempteur. Qu’à l’heure où se terminera ma journée s’ouvre pour moi ta demeure parce que ses portes auront déjà été ouvertes par ton Christ, pour tous ceux qui ont espéré en Toi. Viens, viens, ô Esprit du Seigneur. Viens vers  tes fidèles qui t’attendent. Viens, Prince de la Paix!… » Marie demeure ainsi, tout absorbée…
4.     Je vous salue Marie...
Le rideau remue plus fort, comme si quelqu’un, par derrière faisait un courant d’air ou le secouait pour l’écarter. Et dans une lumière blanche de perle, associée à l’argent pur… l’Archange se prosterne…
L’Ange doit nécessairement prendre un aspect humain… C’est un visage, c’est un corps, ce sont des yeux, une bouche, des cheveux et des mains comme les nôtres, mais ce n’est pas notre opaque matière. C’est une lumière qui a pris la couleur de la chair, des yeux, une bouche, de la chevelure, des lèvres – une lumière qui se meut et sourit, regarde et parle.
5.     Je vous salue Marie...
« Salut, Marie, pleine de Grâce, salut! » La voix est un doux accord comme de perles qui tombent sur un métal précieux.
Marie est prise par surprise et baisse sa tête. Et elle est encore plus étonnée quand elle voit cette créature brillante s’agenouiller à environ un mètre d’Elle, la regardant avec une vénération infinie, les mains croisées sur la poitrine.
Marie saute sur ses pieds et se presse contre le mur... son visage exprime la surprise et la peur. Elle presse ses mains sur sa poitrine, la cachant sous ses larges manches Elle se penche, essayant de cacher son corps le plus possible.
6.     Je vous salue Marie...
L’Ange lui dit : « Non. Ne crains pas. Le Seigneur est avec Toi! Tu es bénie entre toutes les femmes! »
Mais Marie continue d’avoir peur. D’où est venu cet être extraordinaire? Est-ce un envoyé de Dieu ou du Trompeur?
« Ne crains pas, Marie! » répète l’Archange. « Je suis Gabriel, l’Ange de Dieu. Le Seigneur m’a envoyé vers Toi. Ne crains pas parce que Tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Tu vas concevoir et enfanter un Fils, et Tu le nommeras “ Jésus ”. Il sera grand et on l’appellera le Fils du Très-Haut (et Il le sera en réalité). Le Seigneur Dieu Lui  donnera le trône de David, son père et Il régnera éternellement sur la maison de Jacob et son Règne n’aura jamais de fin. Comprends, ô Vierge sainte, Aimée du Seigneur, Fille bénie par Lui et appelée à être la Mère de son Fils… »
7.     Je vous salue Marie...
Marie demande : « Comment cela se fera-t-il, puisque Je ne connais point d’homme? Est-ce que le Seigneur Dieu n’accueille pas l’offrande de sa Servante et ne Me veut pas vierge par amour pour  Lui? »
« Tu seras mère, Marie, mais pas par l’œuvre d’un homme. Tu es l’éternelle Vierge, la sainte Vierge de Dieu. L’Esprit Saint descendra  sur Toi et la puissance du Très-Haut Te couvrira de son ombre. Pour cela, on appellera Saint Celui qui naîtra de Toi, Saint et Fils de Dieu. Tout est possible au Seigneur notre Dieu... »
8.     Je vous salue Marie...(L’Ange continue...)
« Élisabeth, stérile, a conçu dans sa vieillesse un fils qui sera le Prophète de ton Fils, celui qui Lui préparera le chemin. Le Seigneur lui a enlevé son opprobre et son souvenir restera parmi les peuples uni à ton nom, comme le nom de sa créature à celui de ton Saint Fils, et jusqu’à la fin des siècles les nations vous proclameront bienheureuses pour la grâce du Seigneur venue jusqu’à vous et jusqu’à Toi spécialement, venue aux nations par ton intermédiaire. Élisabeth en  est à son sixième mois et le poids qu’elle porte fait monter en elle la joie et la fera monter davantage quand elle connaîtra ta propre joie. Rien n’est impossible au Seigneur, Marie, pleine de Grâce. »
9.     Je vous salue Marie...
« Que dois-je dire à mon Seigneur? » demande l’Ange. « Ne Te laisse pas troubler par aucune pensée. Le Seigneur veillera sur tes intérêts si Tu te fies à Lui. Le monde, le Ciel, l’Éternel attendent ta parole! »
Marie, croisant à son tour ses mains sur sa poitrine et se courbant en une profonde inclination dit : « Voici la servante du Seigneur. Qu’il Me soit fait selon sa parole. »
L’Ange étincelle de joie. Il adore, parce que certainement il voit l’Esprit de Dieu s’abaisser sur la Vierge, toute courbée dans son consentement. Puis il disparaît, sans remuer la tenture qu’il laisse tirée sur le Mystère saint.
10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô mon Jésus...



LE DEUXIÈME MYSTÈRE JOYEUX
LA VISITATION
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révéléVol. 1, p. 123-128)

Notre Père...
(Marie, en apprenant que sa vieille cousine Élisabeth et son mari Zacharie attendait un enfant part en voyage pour aller la visiter et l’aider. Accompagnée d’un vieil homme fiable et montée sur un âne, Elle se rend au village où demeure Élisabeth et Zacharie. Elle arrive à leur maison et sonne la cloche à la grille du devant... )
Un homme vieux et petit arrive tout essoufflé. Il doit être un jardinier ou un fermier… et il ouvre la barrière…
1.     Je vous salue Marie...
À peine à l’intérieur, Marie dit : « Je suis Marie, de Joachim et d’Anne, de Nazareth. Je suis la cousine de votre maîtresse ».
L’homme s’incline et lui souhaite la bienvenue… Il s’exclame :
« Ah! Quel grand bonheur et quel bouleversement dans cette maison! Le Ciel a donné un enfant à la stérile, que le Très-Haut en soit béni! »
2.     Je vous salue Marie...
Le vieillard continue : « Il y a sept mois, Zacharie est revenu muet de Jérusalem et maintenant il se fait comprendre par signes ou en écrivant. Vous l’avez peut-être appris? Ma patronne vous a tant désirée dans cette joie et dans cette peine! Elle… disait : “ Si seulement j’avais la petite Marie avec moi! Je voudrais qu’Elle fusse encore au Temple! J’aurais demandé à Zacharie d’aller la chercher. Mais maintenant le Seigneur l’a voulue comme épouse pour Joseph de Nazareth. Elle seule peut me donner du réconfort dans cette peine et m’aider à prier Dieu car Elle est si bonne, et au Temple, tout le monde la pleure ”... »
3.     Je vous salue Marie...
…Une femme d’âge plutôt avancé apparaît au haut de l’escalier situé au flanc d’un côté de la maison. Son visage n’est que rides et ses cheveux très grisonnants... Contrastant étrangement avec sa vieillesse évidente, sa grossesse est déjà très apparente, malgré l’ampleur de ses vêtements... Dès qu’elle reconnaît Marie, elle lève les bras vers le ciel en laissant échapper un « Oh! » de joie et de surprise. Elle  s’élance alors  aussi vite qu’elle le peut  vers Marie. Et Marie 
toujours réservée dans sa démarche – maintenant court, aussi rapide qu’un petit faon. Elle arrive au pied de l’escalier en même temps qu’Élisabeth. Marie reçoit sur son cœur avec une vive allégresse sa cousine qui pleure de joie en la voyant.
4.     Je vous salue Marie...
Elles restent embrassées un instant et Élisabeth se détachant de l’étreinte avec un : « Ah! » où se mêlent la douleur et la joie, porte la main sur son ventre grossi. Marie et le serviteur tendent les mains pour la soutenir… mais Élisabeth – après un moment de concentration – lève son visage, maintenant si radieuse qu’elle paraît beaucoup plus jeune. Puis elle regarde Marie avec une vénération évidente – comme si elle était un ange – et elle s’incline en un profond salut.
5.     Je vous salue Marie...
Élisabeth s’exclame : « Bénie es-Tu parmi toutes les femmes! Béni le Fruit de ton sein!… Comment ai-je mérité que vienne à moi, ta servante, la Mère de mon Seigneur? Voilà qu’au son de ta voix l’enfant a bondi de joie dans mon sein, et lorsque je T’ai embrassée, l’Esprit du Seigneur m’a dit les très hautes vérités dans les profondeurs de mon cœur.
Tu es bénie, car Tu as cru que ce qui ne paraît pas possible à l’esprit humain, est possible pour Dieu! Tu es bénie, car à cause de ta foi, Tu vas accomplir les choses que le Seigneur T’a prédites, et que les prophètes ont annoncées pour notre temps! Tu es bénie, pour le Salut apporté à la descendance de Jacob! Tu es bénie, pour la  Sainteté que Tu as apportée à mon fils, que je sens bondir de joie tel un petit chevreau dans mon sein. Car il se sent libéré du poids de la culpabilité et il est appelé à être le Précurseur, sanctifié avant la Rédemption par le Saint qui croît en Toi! »
6.     Je vous salue Marie...
Deux larmes descendent comme des perles des yeux brillants de Marie vers ses lèvres souriantes. Son visage est levé vers le ciel, et ses bras levés aussi, dans la pose que tant de fois son Jésus prendra. Elle s’exclame : « Mon âme magnifie le Seigneur » (et Elle poursuit le Cantique, tel qu’il nous a été transmis). Au verset : « Il a secouru Israël son serviteur... », elle croise les mains sur sa poitrine, s’agenouille, prosternée jusqu’à terre, adorant Dieu.
7.     Je vous salue Marie...
Le serviteur s’était éclipsé… et maintenant il revient du verger avec un vieillard imposant aux cheveux blancs et à la barbe blanche, qui de loin, avec de grands gestes et des sons gutturaux, salue Marie.
« Zacharie arrive » dit Élisabeth, touchant l’épaule de Marie, qui est toute absorbée dans sa prière. « Mon Zacharie est muet. Dieu l’a puni car il n’a pas cru. Je Te raconterai plus tard. J’espère que maintenant Dieu lui pardonnera car Tu es venue, Toi, comblée de Grâce. »
8.     Je vous salue Marie...
Marie se lève et va à la rencontre de Zacharie et s’incline devant lui jusqu’à terre. Elle baise le bord du vêtement blanc qui le couvre jusqu’à terre…
Zacharie par gestes souhaite la bienvenue, et ensemble ils rejoignent Élisabeth. Ils entrent tous dans une vaste pièce très bien disposée. Ils y font asseoir Marie et Lui font servir une tasse de lait qu’on vient de traire – il écume encore – avec des petites galettes.
9.     Je vous salue Marie...
Marie répond entre temps aux questions que lui fait Zacharie en écrivant avec un stylet sur une tablette enduite de cire... Je comprends, par les réponses, qu’il Lui parle de Joseph, et qu’il Lui demande comment Elle se trouve épousée. Mais je comprends aussi que Zacharie n’a eu aucune lumière surnaturelle sur l’état de Marie et sa condition de Mère du Messie… Élisabeth qui, approchant de son mari et lui mettant affectueusement une main sur l’épaule comme pour une chaste caresse, lui dit : « Marie est mère, elle aussi. Réjouis-toi de son bonheur. » Mais elle n’ajoute rien. Elle regarde Marie et Marie la regarde mais ne l’invite pas à en dire plus, et elle se tait...
10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô mon Jésus...



LE TROISIÈME MYSTÈRE JOYEUX
LA NAISSANCE DE JÉSUS
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révéléVol. 1, p. 166-174)

Notre Père...
(Joseph a accompagné Marie, enceinte, à Bethléem. Ils arrivent le soir et il fait très froid. Marie annonce à Joseph que son temps est arrivé. Joseph s’exclame : )
« Ô Dieu de miséricorde! Qu’allons-nous faire? »
« Ne crains pas, Joseph. Ne te laisse pas troubler. Vois comme Je suis calme, Moi? »
« Mais Tu dois souffrir beaucoup. »
« Oh! Non. Je suis remplie de joie. Une telle joie, si forte, si belle, si irrésistible, que mon cœur bat fort, fort et me dit : “ Il s’en vient! Il s’en vient! ” Il le dit à chaque battement. C’est mon Enfant qui frappe à la porte de mon cœur et qui Me dit : “ Maman, Me voici, et Je viens Te donner le baiser de Dieu ”. Oh! Quelle joie, mon cher Joseph! »
Mais Joseph n’est pas à la joie. Il pense au besoin urgent de se trouver un abri... Porte après porte, il demande un abri. Rien…
1.     Je vous salue Marie...
Enfin, parmi les décombres d’un bâtiment en ruines, il y a un trou, au-delà duquel se trouve une grotte, ou plutôt une excavation dans la montagne... On dirait que se sont les fondations d’une ancienne construction auxquelles servent de toit les matériaux étayés par ces troncs d’arbre à peine équarris…
Joseph allume une petite lampe, entre et est salué par un mugissement. Il dit : « Entre, Marie. Elle est vide.  Il  n’y  a  qu’un  bœuf. »…
Marie descend de son âne et entre…
La voûte est couverte de toiles d’araignées, et le sol – qui est de la terre battue et toute disloquée avec des trous, déchets et excrément – est couvert de paille. Au fond, un bœuf se retourne et regarde avec ses grands yeux tranquilles pendant que du foin lui pend des lèvres …
Marie s’approche du bœuf… Elle lui met les mains sur le cou pour en sentir la tiédeur. Le bœuf mugit, mais ne bouge pas. Il semble comprendre. Joseph le pousse plus loin pour prendre une grande
quantité de foin au râtelier et faire un lit pour Marie… Le bœuf fait une place pour le petit âne, qui… se met tout de suite à manger.
Joseph découvre un seau tout cabossé... Il sort, parce que dehors il y a un ruisseau et revient avec de l’eau pour l’âne... puis il allume un feu, et avec la patience de Job, il sèche le foin, une poignée à la fois, en le tenant près du feu…
2.     Je vous salue Marie...
Marie s’assoie… sur le foin moëlleux, s’adossant contre l’un des troncs d’arbre. Joseph… accroche sa mante qui fait office de rideau pour couvrir le trou qui sert de porte… Puis il offre du pain et du fromage à la Vierge, et lui donne à boire de l’eau d’une gourde…
Il la recouvre de sa propre mante et avec la couverture qu’Elle  avait eu plus tôt autour de ses pieds.
Marie ferme ses yeux... Joseph se rencogne dans son coin sur le tabouret… Il se retourne de temps en temps pour La regarder et La voie allongée, tranquille, comme si Elle dormait. Il brise les bâtonnets en faisant le moins de bruit possible et les jette, un à la fois, dans le petit feu...
3.     Je vous salue Marie...
Marie soulève doucement la tête de sa couche et regarde autour d’Elle. Elle voit que la tête de Joseph est inclinée sur sa poitrine, comme s’il méditait... Elle sourit d’un bon sourire. Faisant moins de bruit que ne peut en faire un papillon qui se pose sur une rose, Elle s’assied, puis s’agenouille. Elle prie avec un sourire radieux sur le visage. Elle prie, les bras étendus non pas précisément en croix, mais presque, les paumes dirigées vers le haut et en avant, et elle ne paraît pas fatiguée de cette pose pénible. Puis, Elle se prosterne, le visage contre le foin, dans une prière encore plus profonde. Une prière prolongée.
Joseph s’éveille. Il s’aperçoit que le feu est presqu’éteint… et il jette dans le feu… quelques brindilles et finalement quelques branches… Quand le feu est rallumé… il se retourne…, se lève et s’approche doucement de Marie.
« Tu ne dors pas Marie? » lui demande-t-il.
Il lui demande par trois fois jusqu’à ce qu’Elle se retourne : « Je prie. »…
4.     Je vous salue Marie...
Joseph… s’agenouille près du feu et il prie, avec les mains lui couvrant le visage... À part les crépitements du bois et le bruit que l’âne fait de temps à autre en frappant son sabot sur le sol, on entend rien.
Un faisceau de lumière lunaire se glisse par une fissure du plafond... Il s’allonge… et atteint finalement Marie. Le voilà maintenant sur sa tête, lui formant un halo de lumière très pure.
Marie relève la tête – comme si Elle avait reçu un appel céleste – et Elle… s’agenouille encore. Oh! Comme c’est beau ici maintenant! Elle lève la tête. Son visage resplendit dans la lumière blanche de la lune et il devient transfiguré par un sourire qui n’est pas humain…
La lumière autour d’Elle croit de plus en plus… et elle semble émaner d’Elle… Elle s’étend sur tout ce qui L’entoure, elle les recouvre.. et leur communique sa splendeur...
5.     Je vous salue Marie...La lumière se dégage toujours plus intensément du corps de Marie, absorbe maintenant celle de la lune… Cette radieuse, incommen- surable… éternelle et divine Lumière... s’annonce avec une aube et une étoile du matin. Et… atomes de Lumière… elle descend en un large faisceau, s’étendant comme des voiles…
La voûte – couverte de fissures, de toiles d’araignées, de décom- bres en saillie… apparaît maintenant comme le plafond d’une salle royale. Chaque pierre est un bloc d’argent, chaque fissure, une clarté opaline et chaque toile d’araignée, un baldaquin dès plus précieux, entrefilé d’argent et de diamants. Un gros lézard vert hivernant entre deux blocs de pierre semble un collier d’émeraude oublié là, par une reine ; une grappe de chauve-souris engourdies est suspendu tel un précieux chandelier. Le foin qui pend de la mangeoire la plus haute n’est plus de l’herbe : ce sont des fils et des fils d’argent pur qui tremblent dans l’air avec la grâce d’une chevelure flottante…
La lumière croît de plus en plus. L’œil ne peut la supporter. En elle, comme absorbée par un voile de lumière incandescente, disparaît la Vierge… et en émerge la Mère.
6.     Je vous salue Marie...
Oui. Quand la lumière devient supportable pour mes yeux, je vois Marie avec son Fils nouveau-né dans ses bras. Un petit Bébé rose et grassouillet qui S’agite et Se débat avec ses mains grosses comme un bouton de rose et des petits pieds qui iraient bien dans le cœur d’une rose ; qui vagit d’une voix tremblotante exactement comme celle d’un

petit agneau qui vient de naître, couvrant la bouche, rouge comme une petite fraise des bois, montrant sa petite langue qui tremble contre son palais couleur de rose ; qui remue sa petite tête si blonde qu’on la croirait sans cheveux, une petite tête ronde que la Maman soutient dans le creux de l’une de ses mains pendant qu’elle regarde son Bébé et L’adore, pleurant et riant tout ensemble.
Elle s’incline pour y déposer un baiser – non pas sur sa tête innocente, mais sur le milieu de la poitrine sous lequel se trouve le petit Cœur, qui bat pour nous… où un jour se trouvera la Blessure. Elle la panse d’avance, cette blessure, sa Maman, avec son pur baiser d’Immaculée.
7.     Je vous salue Marie...
Le bœuf… se lève avec un grand bruit de sabots et mugit. L’âne retourne sa tête et braie. C’est la lumière qui les réveille, mais j’aime penser qu’ils ont voulu saluer leur Créateur pour eux-mêmes et pour tous les animaux.
Joseph – presqu’en extase et priant ardemment – voit la lumière qui filtre entre ses doigts dont il se couvre le visage… Il lève la tête et se retourne. Le bœuf debout lui cache Marie, mais Elle l’appelle :
« Joseph, viens. » Joseph se hâte et quand il voit, il s’arrête… et il va tomber à genoux là où il se trouve… mais Marie insiste : « Viens, Joseph. »… Tenant l’Enfant sur son cœur… Elle se lève et se dirige vers Joseph qui se sent tout embarrassé...
Les deux époux se rencontrent au pied de la couche et se regardent en pleurant de bonheur.
« Viens » dit Marie « offrons Jésus au Père. » Et tandis que Joseph s’agenouille, Elle se tient debout… élève sa Créature entre ses bras et dit : « Me voici. C’est pour Lui, ô Dieu, que Je Te dis cette parole. Me voici pour faire Ta Volonté. Et avec Lui, Moi, Marie et Joseph mon époux. Voici Tes serviteurs, Seigneur. Que soit accomplie par nous, à toute heure et en toute occasion, Ta volonté pour ta gloire et ton amour. »
8.     Je vous salue Marie...
Puis Marie dit : « Tiens, Joseph, prends-Le » et Elle lui offre l’Enfant.
« Quoi!… Moi?… Oh, non! Je ne suis pas digne! » Joseph est complètement anéanti…
Mais Marie insiste, en souriant : « Tu en es bien digne. Personne ne l’est plus que toi et c’est pour cela que le Très-Haut t’a choisi. Prends-Le Joseph et tiens-Le pendant que Je cherche des langes. »
Joseph, rouge comme la pourpre, avance les bras et prend le Bébé qui crie parcequ’Il a froid … Il Le serre contre son cœur et éclatant en sanglots s’exclame : « Oh! Seigneur! Mon Dieu! » Il se penche pour baiser ses petits pieds, et sent combien ils sont glacés… Il se place entre le bœuf et l’âne, tournant le dos à la porte, se penchant sur le nouveau-né pour L’abriter de son corps.
9.     Je vous salue Marie...
Pendant ce temps, Marie a ouvert le coffre et en a tiré les linges et les langes. Elle est allée près du feu pour les réchauffer…
Joseph ravive le feu pour avoir une belle flamme. Il réchauffe le foin… et quand il en a amoncelé suffisamment pour faire un petit matelas à l’Enfant, il va à la mangeoire et l’arrange pour en faire un berceau…
Et la Mère, de sa douce démarche ondoyante – Le porte et Le dépose, Le recouvre avec le pli du manteau qu’Elle amène  aussi autour de la tête nue qui enfonce dans le foin, à peine protégée par le mince voile de Marie… Il ne reste à découvert que le petit visage gros comme le poing et les Deux, penchés sur la crèche, radieux, Le regardent dormir son premier sommeil...
10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô mon Jésus...



LE QUATRIÈME MYSTÈRE JOYEUX
LA PRÉSENTATION DE L’ENFANT JÉSUS AU TEMPLE
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révéléVol. 1, p. 194-198)



Notre Père...

(Maria Valtorta écrit : )
Je vois partir d’une petite maison très modeste un couple de personnes. D’un petit escalier extérieur descend une très jeune mère avec, entre ses bras, un bébé dans un lange blanc.
Je reconnais notre Maman. Elle est toujours pareille : pâle et blonde, agile et si gentille en toutes ses démarches. Elle est vêtue de blanc, avec un manteau d’azur pâle qui l’enveloppe. Sur la tête un voile blanc. Elle porte son Bébé avec tant de précautions.
1.     Je vous salue Marie...
Joseph l’attend auprès d’un âne gris. Il est tout habillé de marron clair… Il… sourit à Marie et lorsqu’Elle arrive près du petit âne, il se passe la bride sur le bras gauche, tient pour un moment l’Enfant endormi paisiblement, permettant ainsi à Marie de s’asseoir plus confortablement sur la selle de l’âne. Il Lui rend Jésus et ils se mettent en marche…
2.     Je vous salue Marie...
La route… se déroule à travers une campagne que la saison a dépouillée. Seulement quelques voyageurs les rencontrent… ou les dépassent.
Puis voici des maisons qui se découvrent et des murs qui  enserrent une ville. Ils entrent par une grille puis commencent le parcours sur le pavé très disjoint de la ville. La marche devient beaucoup plus difficile, soit à cause du trafic qui fait arrêter l’âne à tout moment ou parce que les trous – où il manque des pierres – secouent continuellement le pauvre animal, dérangeant Marie et l’Enfant.
La route qui monte légèrement est étroite et s’enfile entre de hautes maisons aux portes étroites et basses et seulement quelques fenêtres à la hauteur du chemin. En haut, le ciel se montre avec tant de morceaux d’azur de maison à maison ou de terrasse à terrasse. En bas, dans la rue il y a beaucoup de monde et beaucoup de cris. Ils rencontrent d’autres personnes qui sont à pieds ou sur des ânes ou conduisant des ânes chargés et d’autres, en arrière d’une encombrante
caravane de chameaux. À un certain endroit passe avec beaucoup de bruits de sabots et d’armes une patrouille de légionnaires romains qui disparaissent derrière une arcade qui enjambe une rue très étroite et pierreuse.
3.     Je vous salue Marie...
Joseph tourne à gauche et prend une rue plus large et plus agréable. J’aperçois les murs de la ville marqués par les batailles… au bout de la rue.
Marie descend de l’âne près de la porte où se trouve une sorte d’abri pour les ânes... On y trouve des piquets munis d’anneaux pour attacher les quadrupèdes.
Joseph donne quelques pièces à un petit homme venu à sa rencontre. Il achète du foin et puise un sceau d’eau à puits rudimen- taire situé dans un coin. Il nourrit l’âne et rejoint Marie et ils entrent tous les deux dans l’enceinte du Temple.
4.     Je vous salue Marie...
Pour commencer, ils tournent vers une arcade où se trouvent les marchands… Joseph y achète deux petits pigeons blancs. Il ne change pas d’argent. On se rend compte qu’il a déjà ce qu’il faut.
Ils se dirigent vers une porte latérale où on accède par huit marches, comme on dirait qu’ont toutes les portes, en sorte que le  cube du Temple est surélevé au-dessus du sol environnant.  Cette porte a un grand hall comme les portes cochères de nos maisons en ville, pour en donner une idée, mais plus vaste et plus décoré. Là, sur la droite et sur la gauche se trouvent deux sortes d’autels, c’est-à-dire deux constructions rectangulaires dont au début je ne vois pas bien à quoi elles servent. On dirait des bassins peu profonds car l’intérieur est plus bas que le bord extérieur surélevé de quelques centimètres.
5.     Je vous salue Marie...
Voilà qu’un prêtre s’approche d’eux. Je ne sais pas si Joseph l’a appelé ou s’il est venu de lui-même. Marie offre ses deux petits pigeons6, et puisque je connais leur sort, je regarde ailleurs. J’observe les ornements du très lourd portail, du plafond, du hall. Il me semble pourtant voir, du coin de l’œil, que le prêtre asperge Marie avec de l’eau. Ce doit être de l’eau, car je ne vois pas de tache sur son habit. Puis, Marie, qui, en même temps que les pigeons avait donné au prêtre
une petite poignée de monnaie, entre avec Joseph dans le Temple proprement dit, accompagnés par le prêtre.
6.     Je vous salue Marie...
Je regarde de tous côtés. C’est un endroit très orné. Sculptures à têtes d’anges avec rameaux et ornements courent le long des colonnes, sur les murs et le plafond. Le jour pénètre par de longues et drôles fenêtres, étroites, sans vitres naturellement et disposées obliquement sur le mur. Je suppose que c’est pour empêcher d’entrer les averses.
Marie avance jusqu’à un certain point puis Elle s’arrête. À quelques mètres d’Elle se trouvent d’autres marches et au-dessus une autre espèce d’autel au-delà duquel il y a une autre construction.
Je m’aperçois que je croyais être dans le Temple et au contraire j’étais au-dedans des bâtiments qui entourent le temple proprement dit, c’est-à-dire le Saint, et au-delà duquel il semble que personne, en dehors des prêtres, ne puisse entrer. Ce que je croyais être le Temple n’est donc qu’un vestibule fermé qui, de trois côtés, entoure le Temple où est renfermé le Tabernacle…
7.     Je vous salue Marie...
Marie offre le Bébé, qui S’est éveillé et tourne ses petits yeux innocents tout autour, vers le prêtre, avec le regard étonné des  enfants, de quelques jours. Ce dernier le prend sur ses bras et le soulève à bras tendus, le visage vers le Temple en se tenant contre une sorte d’autel qui est au-dessus des marches. La cérémonie est achevée. Le Bébé est rendu à sa Mère et le prêtre s’en va.
Il y a des gens, des curieux qui regardent. Parmi eux se dégage un petit vieux, courbé qui marche péniblement en s’appuyant sur une canne. Il doit être très vieux, je dirais plus qu’octogénaire. Il s’approche de Marie et Lui demande de lui donner pour un instant le Bébé. Marie le satisfait en souriant…
8.     Je vous salue Marie...
C’est Siméon, (semble être) un simple fidèle, à en juger d’après son vêtement. Il prend l’Enfant, Le baise. Jésus lui sourit avec la physionomie incertaine des nourrissons. Il semble qu’Il l’observe curieusement, parce que le petit vieux pleure et rie à la fois et les larmes font sur sa figure des dessins emperlés en s’insinuant entre les rides et retombant sur la barbe longue et blanche vers laquelle Jésus tend les mains.
C’est Jésus, mais c’est toujours un petit bébé et ce qui remue devant Lui attire son attention et Lui donne des velléités de se saisir de la chose pour mieux voir ce que c’est. Marie et Joseph sourient et  aussi les personnes présentes qui louent la beauté du Bébé.
J’entends les paroles du saint vieillard et je vois le regard étonné de Joseph, l’émotion de Marie, les réactions du petit groupe des personnes présentes, les unes étonnées et émues aux paroles du vieillard, les autres prises d’un fou rire. Parmi ces derniers se trouvent des hommes barbus et de hautains membres du Sanhédrin qui  hochent la tête. Ils regardent Siméon avec une ironique pitié ; ils doivent penser que son grand âge lui a fait perdre la tête.
9.     Je vous salue Marie...
Le sourire de Marie s’éteint en une plus vive pâleur, lorsque Siméon Lui annonce la douleur. Bien qu’Elle sache, cette parole Lui transperce l’âme. Marie s’approche davantage de Joseph pour trouver du réconfort ; Elle serre passionnément son Enfant sur son cœur et, comme une âme altérée, Elle boit les paroles d’Anne qui, étant femme, a pitié de la souffrance de Marie et Lui promet que l’Éternel adoucira l’heure de sa douleur en lui communiquant une force surnaturelle :
« Femme, Celui qui a donné le Sauveur à son peuple ne manquera  pas de Te donner son ange pour soulager tes pleurs. L’aide du Seigneur n’a pas manqué aux grandes femmes d’Israël et Tu es bien plus que Judith et que Yaël7. Notre Dieu Te donnera un cœur d’or très pur pour résister à la mer de douleur par quoi Tu seras la plus grande Femme de la création, la Mère. Et Toi, Petit, souviens-Toi de moi à l’heure de ta mission. »
10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô mon Jésus...



LE CINQUIÈME MYSTÈRE JOYEUX
LE RECOUVREMENT DE JÉSUS AU TEMPLE
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révéléVol. 1, p. 249-266)


Notre Père...
(Jésus, maintenant âgé de douze ans, se rend à Jérusalem  avec Marie et Joseph pour sa “ majorité ”…)
Il est un bel enfant et a si bien grandi qu’il semble être un jeune frère de sa très jeune Mère. Il lui rejoint déjà l’épaule avec sa tête aux cheveux blonds et frisés. Il ne porte plus les cheveux courts comme au temps des cinq premières années de sa vie mais longs jusqu’au dessous des oreilles…
Il porte une tunique souple de laine rouge rubis clair qui lui  descend jusqu’aux chevilles laissant apparaître ses pieds chaussés de sandales…
« Voilà notre Fils » dit Marie, levant la main droite qui tient la main gauche de Jésus … Elle semble confirmer la paternité du Juste qui sourit. Et Elle ajoute : « Bénis-Le, Joseph, avant de partir pour Jérusalem. Il n’y a pas eu de bénédiction rituelle pour la première  étape de sa vie car Il n’était pas nécessaire qu’Il aille à l’école. Mais maintenant qu’Il va au Temple pour être déclaré majeur, fais-le et bénis-Moi avec Lui. (Marie se met à pleurer, doucement.) Ta bénédiction le fortifiera et me donnera la force de M’en détacher un  peu plus … »
« Marie, Jésus sera toujours à Toi. La formule n’affectera pas notre relation mutuelle. Je ne Te Le disputerai pas, ce Fils qui nous est si cher. Personne ne mérite comme Toi de Le guider dans la vie, ô ma Sainte Épouse. »
Marie se penche, prend la main de Joseph et la baise. C’est l’épouse, et combien affectueuse et respectueuse pour son compagnon!
Joseph accueille avec dignité ce signe de respect et d’amour, mais ensuite il lève cette main qu’Elle vient de baiser, la met sur la tête de son épouse et lui dit : « Oui, je Te bénis, Bénie, et Jésus avec Toi. Venez, mes seules joies, mon honneur et le but de ma vie. » Joseph est solennel. Étendant les bras, les paumes tournées vers la terre, sur les deux têtes inclinées, également blondes et saintes, il prononce la bénédiction : « Que le Seigneur vous garde et vous bénisse. Qu’Il ait pitié de vous et vous donne la paix. Que le Seigneur vous donne sa bénédiction... » Puis il dit : « Il est temps, partons. C’est l’heure favorable pour le voyage. »
Marie prend une ample couverture de couleur grenat foncé et la drape sur le corps de son Fils. Comme Elle Le caresse, en le faisant!
On sort, on ferme, on se met en route. D’autres pèlerins vont dans la même direction. Hors du pays, les femmes se séparent des hommes. Les enfants vont avec qui ils veulent. Jésus reste avec la Maman…
1.     Je vous salue Marie…
(Jésus, Marie et Joseph sont arrivés au Temple et Joseph conduit Jésus à l’intérieur pour rencontrer ceux chargés des examens… )
Premièrement ils s’inclinent profondément tous les deux devant une dizaine de docteurs qui ont dignement pris place sur des tabourets de bois peu élevés. « Voici » dit Joseph, « C’est mon fils. Depuis trois lunes et douze jours il est arrivé à l’âge que la Loi indique pour la majorité. Mais je veux qu’Il soit majeur selon les préceptes d’Israël. Je vous prie de considérer que par sa constitution Il montre qu’Il est sorti de l’enfance et qu’Il n’est plus mineur.Je vous prie de l’examiner avec bienveillance et justice pour juger ce que moi, son père, j’affirme ici  être vrai.
Je L’ai préparé pour cette heure et pour la dignité de fils de la Loi qu’Il doit recevoir. Il connaît les préceptes, les traditions. Les décisions, les coutumes des parchemins et des phylactères9. Il sait réciter les prières et les bénédictions quotidiennes. Il peut donc, connaissant la Loi elle-même… se conduire en homme. »
« Nous allons le faire. Avance, enfant. Ton nom? »
« Jésus de Joseph, de Nazareth. »
« Un Nazaréen… Tu sais donc lire? »
« Oui, Rabbi, je sais lire les paroles écrites et celles qui sont renfermées dans les paroles elles-mêmes. »
« Que veux-tu dire? »
« Je veux dire que je comprends aussi le sens de l’allégorie ou du symbole qui se cache sous l’apparence, comme la perle qui ne se voit pas, mais qui se trouve dans la coquille grossière et fermée. »
« Réponse qui n’est pas commune, et qui est très sage. On entend rarement cela sur les lèvres d’un adulte ; et puis chez un enfant… et Nazaréen par-dessus le marché!… »
L’attention des dix s’est éveillée. Leurs yeux ne perdent pas un instant de vue le bel Enfant blond qui les regarde, sûr de Lui, sans effronterie, mais sans peur.
« Tu fais honneur à ton maître qui, assurément, est très savant. »
« La Sagesse de Dieu résidait dans son cœur juste. »
« Mais, écoutez donc! Heureux es-tu, père d’un tel Fils! » Joseph qui est au fond de la salle sourit et s’incline.
2.     Je vous salue Marie…
On donne à Jésus trois rouleaux différents en disant : « Lis celui qui a un ruban doré. »
Jésus ouvre le rouleau et lit. C’est le Décalogue10 (les dix Commandements). Mais après quelques mots, un des juges prend le rouleau et Lui dit : « Continue par cœur. » Jésus poursuit avec tant d’assurance qu’on dirait qu’Il lit. Chaque fois qu’Il nomme le Seigneur,  Il s’incline profondément.
« Qui t’a enseigné cela? Pourquoi le fais-tu? »
« Parce que saint est ce Nom et on le prononce avec des marques intérieures et extérieures de respect. Devant le roi, qui ne l’est que  pour peu de temps, les sujets s’inclinent et lui n’est que poussière. Devant le Roi des rois, le Très-Haut, Seigneur d’Israël, présent, même s’il n’est visible que pour l’esprit, doit s’incliner toute créature qui dépend de Lui, d’une sujétion éternelle »
« Bravo! Homme, nous te conseillons de faire instruire ton Fils par Hillel ou Gamaliel. C’est un Nazaréen… mais ses réponses font espérer qu’Il sera un nouveau grand docteur. »
« Le Fils est majeur. Il fera comme Il voudra. Pour moi, si sa volonté est honnête, je ne m’y opposerai pas. »
3.     Je vous salue Marie…
Un des docteurs Lui demande alors : « Écoute, Enfant. Il est dit :    “ Souviens-toi de sanctifier les fêtes. Mais, non seulement pour toi, mais pour ton fils et ta fille, ton serviteur et ta servante, mais jusque pour les bêtes de somme, il est dit de ne pas travailler le jour du sabbat. ” Maintenant dit moi : si une poule pond un œuf le jour du Sabbat, ou si une brebis a son agneau le jour du sabbat, sera-t-il permis d’utiliser le fruit de ses entrailles ou bien faudra-t-il le considérer comme une chose abominable? »
Jésus répondit : « Je sais que beaucoup de rabbins – le dernier, Sciammai est toujours vivant – affirment que l’œuf pondu le jour du sabbat n’a pas respecté le précepte.11 Mais je pense que autre est l’homme, autre est l’animal ou qui accomplit un acte animal comme l’enfantement. Si j’oblige une bête de somme à travailler, je me charge de son péché parce que je m’emploie à la faire travailler sous la menace du fouet. Mais si une poule pond l’œuf mûri dans son ovaire  ou si une brebis met bas le jour du sabbat, parce que le moment est venu que son agneau voie le jour, non, cette action n’est pas un péché, ni en soi ni aux yeux de Dieu, ni l’œuf et l’agneau qui arrivent le jour du sabbat ne sont entachés d’un péché. »
« Pourquoi donc, si tout travail accompli durant le sabbat est un péché? »
« Parce que la conception et la génération correspondent à la volonté de Dieu et sont réglées par des lois qu’Il a données à toute créature. Or la poule ne fait qu’obéir à cette loi qui prévoit qu’après un certain nombre d’heures de formation, l’œuf est complet et prêt pour la ponte. La brebis aussi ne fait qu’obéir à cette loi imposée par Celui qui a tout fait. »
Si donc une brebis donne le jour à un agneau quand l’heure est venue, son petit, on peut bien le regarder comme sacré, même pour l’autel parce qu’il est le fruit de l’obéissance au Créateur. »
Le docteur dit alors : « Pour moi, j’arrête l’examen. Sa sagesse étonnante surpasse celle des adultes. »
4.     Je vous salue Marie...
Ils passent dans une pièce plus vaste et plus décorée. Ici, première chose, on Lui raccourcit les cheveux. Joseph en recueille les boucles. Puis on ceint son vêtement rouge avec une longue ceinture qui fait plusieurs fois le tour de la taille. On Lui attache des banderoles au front, au bras et à son manteau. On les fixe avec des sortes de broches. Puis on chante des psaumes et Joseph, dans une longue prière, loue le Seigneur et appelle sur le Fils toutes les bénédictions.
La cérémonie est terminée. Jésus sort avec Joseph. Ils retournent à l’endroit d’où ils étaient venus. Réunion des hommes de la famille.  On achète et offre un agneau puis avec la victime égorgée, on rejoint les femmes.
Marie baise son Jésus. On dirait qu’il y a des années qu’Elle ne L’a vu. Elle le regarde, maintenant qu’Il a l’habit, et les cheveux d’un homme. Elle Le caresse…
5.     Je vous salue Marie...
(Quelques temps plus tard, les Rabbins Hillel et Gamaliel se disputent avec Sciammai et quelques uns des autres docteurs sur la prophétie de la venue du Messie12...)
La discussion, pleine d’arguties, tire en longueur : chaque maître fait étalage d’érudition pas tant pour vaincre son rival que pour s’imposer à l’admiration des auditeurs. Cette intention est évidente…
Du groupe des fidèles qui se tenaient tout proche sort une fraîche voix d’enfant : « C’est Gamaliel qui a raison. »
Mouvement de la foule et du groupe des docteurs. On cherche l’interrupteur. Mais pas besoin de le chercher ; il ne se cache pas. Il se manifeste et s’approche du groupe des « rabbins ». Je reconnais Jésus adolescent. Il est sûr de Lui et franc, avec des yeux intelligents qui étincellent.
« Qui es-tu? », Lui demande-t-on.
« Un fils d’Israël venu accomplir ce que la Loi ordonne. »
La réponse hardie et sûre d’elle-même Le rend sympathique et Lui vaut des sourires d’approbation et de bienveillance. On s’intéresse à ce jeune Israélite.
« Comment t’appelles-Tu? »
« Jésus de Nazareth. »…
Et on fait asseoir Jésus sur un siège élevé entre Gamaliel et Hillel et on Lui apporte des rouleaux pour qu’Il les lise et les explique. C’est un examen en règle. La foule se presse et écoute.
6.     Je vous salue Marie...
Jésus lit de sa voix claire : « Console-toi, ô mon peuple. Parlez au cœur de Jérusalem, consolez-la car son esclavage est fini13…, …Une voix crie dans le désert : “ Préparez un chemin pour le Seigneur14… Alors apparaîtra la Gloire du Seigneur15… ” »
Sciammai dit alors : « Tu le voies Nazaréen! Ici on parle d’esclavage fini. Jamais comme à présent nous sommes esclaves. Ici on parle d’un précurseur. Où est-il? Tu radotes! »
Jésus : « Je te dis que c’est à toi plus qu’aux autres que t’invite le Précurseur. À toi et à tes semblables. Autrement tu ne verras pas la Gloire du Seigneur et tu ne comprendras pas la Parole de Dieu, parce que la bassesse, l’orgueil, la dissimulation t’empêcheront de voir et d’entendre. »
Sciammai : « Comment oses-tu parler ainsi à un Maître? »
Jésus : « C’est ainsi que Je parle, ainsi que Je parlerai jusqu’à la mort. Car au-dessus de mon intérêt il y a celui du Seigneur et l’amour pour la Vérité dont Je suis le Fils. Et J’ajoute pour toi, ô rabbi, que l’esclavage dont parle le Prophète et dont Je parle Moi aussi, n’est pas celui que tu crois, et la royauté n’est pas celle à laquelle tu penses. Mais au contraire, c’est par les mérites du Messie que l’homme sera libéré de l’esclavage du Mal qui le sépare de Dieu et le caractère du Christ s’imprime sur les esprits libérés de tout joug et soumis à son règne éternel…
7.     Je vous salue Marie...
Sciammai et ses disciples disent : « Ce Nazaréen est Satan! »
Hillel réplique : « Non. Cet enfant est un Prophète de Dieu. Reste avec nous, Petit. Ma vieillesse transmettra ce qu’elle sait à ton savoir et tu seras Maître du Peuple de Dieu. »
Et Jésus dit : « En vérité, Je te dis que si beaucoup étaient comme toi, le salut arriverait à Israël. Mais mon heure n’est pas venue. Les  voix du Ciel Me parlent et, dans la solitude Je dois les recevoir jusqu’à ce que mon heure arrive. Alors, avec mes lèvres et mon Sang, Je m’adresserai à Jérusalem, et mon sort sera celui des Prophètes  lapidés et assassinés par elle. Mais, au-dessus de ma vie, il y a le Seigneur Dieu, auquel Je Me soumets pour qu’Il fasse de Moi l’escabeau de sa Gloire, en attendant que Lui fasse du monde un escabeau pour les pieds du Christ. Attendez-Moi à mon heure. Ces pierres entendront de nouveau ma voix et frémiront à ma dernière parole16. Bienheureux ceux qui, en cette voix, auront écouté Dieu et croiront en Lui par son entremise. À ceux-là, le Christ donnera son Royaume dont votre égoïsme rêve qu’il sera tout humain alors qu’il est céleste. Pour l’avènement de ce Royaume, Moi Je dis : “ Voici ton Serviteur, Seigneur, venu pour faire ta Volonté. Réalise-la entièrement, car je brûle de l’accomplir ”. »
Et ici se termine la vision de Jésus avec son visage enflammé d’ardeur spirituelle, tourné vers le ciel, les bras ouverts, debout au milieu des docteurs stupéfaits.
8.     Je vous salue Marie...
(Un drame de nature différente prend place dans l’arrière pays de Nazareth. Jésus décrit à Maria Valtorta la détresse de sa Mère...)
« Elle réalisa, dès que les groupes d’hommes et de femmes se rassemblèrent, que Je n’étais pas avec Joseph.
Elle ne fait aucun reproche amère à son époux… Mais la douleur qui se manifeste sur le visage de Marie transperce le cœur de Josephplus qu’aucun reproche amère aurait pu le faire. Elle ne s’abandonne pas, à des scènes dramatiques… Mais sa douleur contenue est si évidente avec le tremblement qui la saisit, la pâleur de son visage, ses yeux si grands ouverts qu’Elle émeut plus qu’une scène de pleurs et de cris.
Elle ne sent plus la fatigue ni la faim. Pourtant, l’étape avait été longue et depuis si longtemps Elle n’avait rien pris! Mais Elle laisse tout. Et la couchette que l’on préparait et la nourriture qui va être distribuée. Elle revient sur ses pas. C’est le soir et la nuit descend. Peu importe. Chaque pas la ramène vers Jérusalem. Elle arrête les caravanes, les pèlerins, Elle les interroge…
9.     Je vous salue Marie...
(Jésus continue sa dictée sur la détresse de Marie… )
Où, où peut être son Jésus? Et Dieu permet qu’Elle ne sache pas, pendant de si longues heures, où me chercher. Chercher un enfant au Temple n’avait pas de sens. Que pouvait bien faire un enfant au Temple? Tout au plus s’il était perdu à travers la ville et s’était ramené là, à l’intérieur, porté par ses petits pas, sa voix plaintive aurait appelé la maman et attiré l’attention des adultes, des prêtres qui auraient pensé à rechercher les parents avec des écriteaux mis aux portes. Mais pas d’écriteaux. Personne en ville ne savait rien de cet enfant. Beau? Blond? Robuste? Mais il y en a tant dont on peut le dire!
Puis, après trois jours, symbole des trois jours de sa future angoisse, voilà que Marie à bout de forces pénètre dans le Temple, parcourt les cours et les vestibules. Rien. Elle court, Elle court la pauvre Maman, là où Elle entend une voix enfantine. Et même les agneaux avec leurs bêlements lui semblent la voix de la Créature qu’Elle cherche. Mais Jésus ne pleure pas. Il enseigne. Voilà que Marie entend, au-delà d’un groupe de personnes, la chère voix qui dit : « Ces pierres frémiront… ». Elle tâche de se frayer un chemin à travers la foule et Elle y réussit finalement. Le voilà, le Fils, les bras ouverts, tout droit au milieu des docteurs.
Marie est la Vierge Prudente. Mais cette fois, l’angoisse l’emporte sur la prudence… Elle court vers son Fils, L’embrasse en Le soulevant de son siège et en Le posant à terre. Elle s’écrie : “ Oh! Pourquoi nous as-Tu fait cela? Depuis trois jours nous marchons à ta recherche. Ta Maman se meurt de chagrin, Fils. Ton père est épuisé de fatigue. Pourquoi, Jésus? ”
On ne demande pas “ pourquoi ” à Celui qui sait. Ou le “ pourquoi ” de sa façon d’agir. À ceux qui sont appelés, on ne demande pas“ pourquoi ” ils laissent tout pour suivre la voix de Dieu. J’étais la Sagesse, et Je le savais. J’étais “ appelé ” à une mission, et Je la remplissais. Au dessus du père et de la mère de la terre, il y a Dieu, le Père divin. Ses intérêts sont au-dessus des nôtres, Ses affections passent avant toutes les autres. Et Je le dis à ma Mère.
Je termine l’enseignement aux docteurs par l’enseignement à Marie, Reine des docteurs. Et elle ne l’a jamais plus oublié. Un rayon de soleil lui est revenu au cœur, tandis qu’Elle me tient par la main, humble et obéissant, mais mes paroles Lui sont restées au cœur. Beaucoup de jours ensoleillés ou nuageux passeront sous le ciel, pendant ces vingt et une années où Je serai encore sur la terre. Beaucoup de joies et beaucoup de peines et de pleurs passeront, les uns après les autres, en son cœur pendant les vingt et une années qui suivront, mais Elle ne demandera plus : “ Pourquoi, mon Fils, nous as- tu fait cela? ” »
10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...
Ô mon Jésus...



PRIÈRES À LA FIN
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation, notre espoir, salut! Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards compatissants. Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit béni de votre sein, ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie!

Priez pour nous, sainte Mère de Dieu.
Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.

Prions
Ô Dieu, dont le Fils unique nous a mérité, par sa vie, sa mort et sa résurrection, les récompenses du salut éternel, faites, nous vous en supplions, qu’en méditant ces mystères du très saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent et obtenions ce qu’ils promettent. Par le même Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Que le soutient divin demeure toujours avec nous ; Et que les âmes des fidèles défunts reposent en paix par la misé- ricorde de Dieu. Amen.
Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Notre-Dame de Fatima, priez pour nous.
Notre-Dame de la Paix, priez pour nous.
Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
RÉFÉRENCES
[Pour l’usage général et pour que ce soit plus commode, les passages des Saintes Écritures utilisés dans ce fascicule réfèrent à la Traduction Oecuménique de la Bible (TOB).]
Les Mystères joyeux
1.    Mt 1:18; Lc 1:26-38.
2. Voir Nb 24:17; 1S 16:1; 2S 7:12-17;
1Ch 17:11-15; Ps 2:7-9; Is 2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi 5:1-4.
3. Lc 1:40-55.
4. Mt 1:25; Lc 2:6-7.
5. Lc 2:22-38.
6. Lv 12: (Voir aussi Ex 13:1-2 &
11-16, 22:29; Nb 3:11-13, 8:16-18.)
7. Jdt; Jg 4:, 5:24.
8. Lc 2:41-50.
9. Nb 15:37-40; Dt 6:6-8; Mt 23:5.
10. Ex 20:1-17; Dt 5:6-22.
11.  Voir Is 29:13;  Mt 15:6-9;  Mc 7:6-8.
12.  Voir Nb 24:17;  1S 16:1; 2S 7:12-17
1Ch 17:11-15; Ps 2:7-9; Is 2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi 5:1-4;
Lc 4:17-21.
13. Is 40:1-2.
14. Is 40:3; Mt 3:3; Jn 1:23.
15. Is 40:5.
16. Ha 2:11; Lc 19:40.

Les Mystères lumineux
1. Mt 3:13-17; Mc 1:9-11;}
Lc 3:21-2; et Jn 1:29-34.}
(Passages 1-5)
2. Mt 3:1-3,11-12; Mc 1:2-8;
Jn 1:23-8.
3. Mt 3:11; Mc 1:7; Lc 3:16;
Jn 1:26-7.
4. Voir Is 64:4; 1Co 2:9.
5. Jn 13:3-15.
6. Mt 26:26-8; Mc 14:22-4;
Lc 22:19-20; 1Co 11:23-6.
7. Ez 47:1-12.
8. Jn 19:34. (Voir Ap. 22:1-2.)
9. Gn. 2:7.
10. Gn. 1:26-7.
11. Jn 2:1-11.
Les Mystères douloureux
1. Mt 26:36-56; Mc 14:32-50;
Lc 22:39-53; Jn 18:1-12.
2. Mt 27:26; Mc 15:15; Jn 19:1.
3. Mt 27:28-31; Mc 15:17-20;
Jn 19:2-5.
4. Dans “The Holy Shroud and the Visions of Maria Valtorta”, Mgr. Cerri discute comment l’examen du Visage, sur le Saint Suaire révèle qu’il y a des écorchures partout, “particulièrement du côté droit, qui est aussi défiguré, comme si, en dessous des écorchures saignantes, il y avaient des ”hématomes”. Un examen plus approfondi de la Sainte Face de Jésus sur la photo du pétale de rose à la page couverture de ce livret, révèle ce qui paraît être une enflure entre le nez et l’os de la joue droite, et une tache sombre – peut- être une meurtrissure, entre l’enflure et l’œil droit.
5. Mt 27:32; Mc 15:21; Lc 23:26-32;
Jn 19:17.
6. Voir Is 9:6-7; Jr 23:5-6;
Za 9:9-10; Mt 6:10; Lc 11:12.
7. Voir Lv 24:10-23.
8.    Voir 2Esd 3:30 (Traduction Vulgate. Voir note à la page suivante.)
9.    Voir Le fils de la veuve de Naïm (Lc 7:14-15); la fille de Jaïre
(Mt 9:25, Mc 5:41-2, Lc 8:54-5); et
Lazare (Jn 11:43-4).
10. Mt 27:33-59; Mc 15:22-46;
Lc 23:33-53; Jn 19:18-39.


RÉFÉRENCES
[Pour l’usage général et pour que ce soit plus commode, les passages des Saintes Écritures utilisés dans ce fascicule réfèrent à la Traduction Oecuménique de la Bible (TOB).]

Les Mystères douloureux (suite)
12. Voir Note 7. 13. Jn 19:26-7. 14.   Ps  22:1. 15. Ps 69:21.
16. Mt 27:50; Mc 15:37.
17.   Ps 33:20.
18.   Jn 19:34.
19. Voir Dt 5:12-15 (Preparation Day).

Les Mystères glorieux
1.      Voir Mt 28:2-4.
2.      Mt 27:51.
3.      Voir Phil. 2:7-8.
4.      Voir Mt 27:59; Mc 15:46;
Lc 23:53; Jn 19:40, 20:5-7.
5.      Mt 28:19-20;  Mc 16:19;
Lc 24:49-51;  Ac 1:4-11.
6.       Voir Ac 6: et 7:
7.       Voir Jdt 8: to 13: 8.      Mt 2:13-18.
9.      Mt 17:1-9; Mc 9:2-8; Lc 9:28-36;
2 P 1:16-18.
10. Ac 2:1-4.

11. Voir Mt 26:20-30; Mc 14:17-31;
Lc 22:15-38;  Jn 13: to 17:
12.   Voir Is 61:1;  Mt 28:19-20;
Mc 16:15; Lc 4:16-21, 24:47.
13.    Voir Note 9.
14.    Voir Note 5.
15. Voir Jn 17:20-6; 1Jn 4:16;
Ap 3:20-3.
16. Ps 119: *
17.   Ps 42:1-4. *11.            Jn 2:19-21;
Mc 15:29; Ac 6:14.
18. Ps 39:1-7. *
19. Ps 23: *
20. Ps 1:
21. Mt 6:9-13; Lc 11:1-4.
22. Lc 1:26-38, 42-5.
23. Tb 13:
24. Qo 24:11-46 (* Vulgate).
25.   Lc 1:46-55.
26.   Jn 19:26-7.
27. Lc 2:8-20.
28. Mt 28:2; Mc 16:4; Lc 24:2;
Jn 20:1.
29. 1Jn 4:8,16.
30. Voir Ct 8:5. 31. Mt 25:31-46.

* Cette numérotation diffère de celle citée dans la TOB et utilise celle de la Vulgate de Saint Jérôme (latin).

BIBLIOGRAPHIE

Les Cahiers de 1943 de Maria Valtorta (2002,) Centro Editoriale Valtortiano, Italie.
The Maria Valtorta Notebooks 1944 (1998), Centro Editoriale Valtortiano, Italie. L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé (10 volumes : 1979-85), Centro Editoriale Valtortiano, Italie.

La Vierge Marie dans l’oeuvre de Maria Valtorta (1983), Kolbe’s Publications Inc. (Canada) & Centro Editoriale Valtortiano, Italie.


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