mardi 19 décembre 2017

Mystères douloureux médités à partir de l'œuvre de Maria Valtorta (mardi et vendredi)

UN ROSAIRE ÉVANGÉLIQUE MÉDITÉ
Basé sur l’Œuvre de Maria Valtorta
Groupe des lecteurs de Maria Valtorta Australie (Adèle Plamondon)
DÉBUT DE PRIÈRE

Le signe de la Croix

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.

Le Symbole des Apôtres

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen.

Je vous salue Marie (3 fois)
Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Gloire soit au Père...

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Comme il était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen.

Ô mon Jésus...

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.


MYSTÈRE DOULOUREUX

 

 

Pour les Mystères douloureux, les Premier, Quatrième et Cinquième Mystères sont des abrégés des versions plus détaillées retrouvées dans le Volume 9 et les extraits choisis dans ce livret ne mentionnent pas le procès de Jésus devant Pilate ou l’agonie de Marie à la suite de la mort de son Fils.
LE PREMIER MYSTÈRE DOULOUREUX
L’AGONIE AU JARDIN DES OLIVIERS
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 198-209)



Notre Père...

(Jésus et ses apôtres, à l’exception de Judas, ont quitté la maison de la dernière Cène et arrivent à un endroit sous le jardin du Gethsémani. Jésus dit : )

« Maintenant, séparons-nous. Moi, je monte là-haut pour prier. Je veux avec Moi Pierre, Jean et Jacques. Vous, restez ici. Si vous êtes accablés, appelez : Ne craignez pas ; on ne touchera pas à un cheveu de votre tête. Priez pour Moi. Déposez la haine et la peur. Ce ne sera qu’un instant… et ensuite la joie sera pleine. Souriez! Que J’ai dans le cœur vos sourires. Et encore, merci de tout, amis. Adieu! Que le Seigneur ne vous abandonne pas… »
Jésus se sépare des apôtres et va en avant pendant que Pierre se fait donner par Simon la torche. (Pierre, Jacques et Jean suivent Jésus)...
Jésus fait de la main un geste qui est bénédiction et adieu… Ils continuent jusqu’à ce qu’ils rejoignent le bord du premier escarpement du rustique amphithéâtre de le Mont des Oliviers... Jésus dit alors :
« Arrêtez-vous, attendez-Moi ici pendant que Je prie. Mais ne dormez pas. Je pourrais avoir besoin de vous. Et, Je vous le demande par charité : priez! Votre Maître est très accablé. »
Et en effet Il est déjà profondément accablé… Sa voix est lasse et angoissée.
Pierre répond au nom de tous : « Sois tranquille, Maître. Nous veillerons et nous prierons. Tu n’as qu’à nous appeler et nous viendrons. »
Et Jésus les quitte alors que les trois se penchent pour ramasser des feuilles et des branches pour faire un feu qui serve à les tenir éveillés...

1.             Je vous salue Marie...

Jésus marche vers l’est, ayant donc en face la lumière de la lune. Je vois qu’une grande douleur dilate encore davantage son œil... Il monte, la tête penchée, seulement de temps en temps Il la lève en soupirant… et alors Il tourne son œil si triste sur le Mont des Oliviers paisible. Il fait quelques mètres en montée, puis il tourne autour d’un escarpement...
Jésus s’arrête à cet endroit… et Il prie, les bras ouverts en croix, le visage levé vers le ciel... C’est une prière faite du jaillissement de son amour et de son besoin. Un vrai discours fait à son Père. « …C’est pour eux que Je Te demande pitié… Les sauverai-Je? C’est cela que Je Te demande. Je les veux ainsi : sauvés du monde, de la chair, du démon… »
Jésus se tourne, appuie son dos au rocher et croise ses bras. Il regarde Jérusalem. Le visage de Jésus devient de plus en plus triste. Il murmure : « Elle paraît de neige… et elle n’est que péché. Même dans elle, combien J’en ai guéris! Combien J’ai parlé!… Où sont ceux qui me paraissaient fidèles? »
Jésus penche la tête et regarde fixement le terrain… je comprends qu’Il pleure car des gouttes brillent en tombant de son visage sur le sol. Puis Il lève la tête, desserre ses bras, les joint en les tenant au-dessus de sa tête et en les agitant ainsi unis.

2.             Je vous salue Marie...

Puis Il… revient vers les trois apôtres assis autour de leur feu de branchages. Il les trouve à moitié endormis.
« Vous n’avez pas su veiller une seule heure? Et moi J’ai tant besoin de votre réconfort et de vos prières! »
Les trois sursautent tout à fait confus : « …C’est le vin… la nourriture… Cela n’a été qu’un moment… Mais maintenant nous allons prier à haute voix et cela ne nous arrivera plus. »
« Oui. Priez et veillez. Pour vous aussi, vous en avez besoin. »
Jésus… revivent à son rocher plus lentement et tout penché. Il s’y agenouille en appuyant ses bras au rocher... Après un moment Il sent la fraîcheur des petites corolles et Il lève la tête. Il les regarde, les caresse, leur parle : « Vous êtes ici aussi!… Vous me réconfortez! Dans la petite grotte de Maman, il y avait aussi de ces fleurettes… Ma Maman! Oh! Ma Maman! » Il éclate en sanglots. La tête sur ses mains jointes, retombé un peu sur ses talons : « …Je Te les apportais Maman. Mais… qui Te les apportera maintenant?… »

3.             Je vous salue Marie...

Il recommence à prier et à méditer. Il se lève, va en avant et en arrière en murmurant des paroles que je ne saisis pas... Le décrire est impossible. Le voir, c’est partager son angoisse. Il fait des gestes vers Jérusalem. Puis Il recommence à élever les bras vers le ciel comme pour demander de l’aide…
Son angoisse est si grande, que pour la vaincre, Il crie le nom de Pierre et de Jean. Il dit : « Maintenant ils vont venir. Ils sont bien fidèles eux! » Mais “ eux ” ne viennent pas…

4.             Je vous salue Marie...

Il court rapidement vers l’endroit où se trouvent Pierre et les deux frères. Il les trouve plus commodément et plus pesamment endormis autour de quelques braises… « Pierre! Je vous ai appelés trois fois!… Vous dormez encore? Mais vous ne sentez pas à quel point Je souffre? Priez. Que la chair n’ait pas le dessus, ne vous vainque pas. En aucun de vous. Si l’esprit est prompt, la chair est faible. Aidez-Moi?… »
Les trois s’éveillent plus lentement, mais finalement ils y arrivent et s’excusent, les yeux sans éclat… ils rallument le feu… éclairant le pauvre visage de Jésus, un visage vraiment d’une tristesse telle que l’on ne peut le regarder sans pleurer… Il dit : « J’éprouve une angoisse qui Me tue! Oh oui!… Mes amis! »... Il semble que chacune de ses paroles soit un sanglot…
Mais les trois sont trop appesantis par le sommeil… Jésus les regarde… Il ne les mortifie pas par des reproches. Il secoue la tête, soupire et s’en va à la place qu’Il occupait.

5.             Je vous salue Marie...

Il prie de nouveau debout, les bras en croix. Puis à genoux... Il appelle son Père.
« … Il est trop amer ce calice! Je ne puis pas! Je ne puis pas. Il est au-dessus de ce que Je puis. J’ai tout pu! Mais pas cela… Éloigne-le, Père, de ton Fils! Pitié pour Moi!… Qu’ai-je fait pour le mériter? » Puis Il se reprend et dit : « Cependant, mon Père, n’écoute pas ma voix si elle te demande ce qui est contraire à ta volonté. Ne Te souviens pas que Je suis ton Fils, mais seulement ton serviteur. Que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne. »
Il reste ainsi un bon moment. Puis Il pousse un cri étouffé… Il tombe sur le sol, le visage contre terre. Une loque d’homme sur qui pèse tout le péché du monde…

6.             Je vous salue Marie...

Jésus gémit, au milieu des râles et des soupirs d’une véritable agonie : « Rien!… Rien!… Va-t’en!… La Volonté de mon Père! Sa Volonté! Seulement sa Volonté!… Ta Volonté, Père. La Tienne, non la mienne… C’est inutilement que Tu me tentes, démon, avec la Mère, la vie, ma divinité, ma mission… “Père, s’il est possible, que ce calice s’éloigne de Moi. Mais pourtant que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne qui soit faite”. Va-t’en, Satan. J’appartiens à Dieu. »
Puis Il ne parle plus que pour dire entre ses halètements : « Dieu! Dieu! Dieu! » Il l’appelle à chaque battement de son cœur et Il semble qu’à chaque battement le sang déborde. L’étoffe tendue sur les épaules s’en imbibe et devient sombre malgré le grand clair de lune qui l’enveloppe tout entier.

7.             Je vous salue Marie...

Une clarté plus vive se forme au-dessus de sa tête, suspendue à environ un mètre de Lui, une clarté si vive que même le Prostré le voit filtrer à travers les ondulations des cheveux déjà alourdis par le sang… Il lève la tête… encore plus resplendit la lumière angélique… Et apparaît la terrible agonie dans le sang qui transsude des pores… Le sang coule des tempes, le sang sort des veines du cou, les mains dégouttent du sang. Il tend les mains vers la lumière angélique… les avant-bras du Christ se voient en train de suer du sang. Dans le seul visage les larmes tracent deux lignes nettes à travers le masque rouge…
Jésus paraît près de défaillir. Il délace son vêtement au cou... Il porte la main à son cœur et puis à sa tête et l’agite devant son visage comme pour s’éventer, en gardant la bouche entrouverte. Il se traîne vers le rocher… et s’y appuie le dos. Il reste les bras pendants le long du corps, comme s’Il était déjà mort, la tête pendant sur la poitrine…
La lumière angélique décroît tout doucement… Jésus rouvre les yeux. Il lève péniblement la tête. Il regarde. Il est seul, mais Il est moins angoissé... Il tire à Lui le manteau qu’Il a abandonné sur l’herbe et se met à s’essuyer le visage, les mains, le cou, la barbe, les cheveux. Il prend une large feuille… toute couverte de rosée et avec elle il achève de se nettoyer en se lavant le visage et les mains et en s’essuyant de nouveau. Il le fait plusieurs fois avec d’autres feuilles, jusqu’à ce qu’Il
ait effacé les traces de sa terrible sueur. Seul son vêtement est taché… Il regarde aussi le manteau, mais Il le voit trop taché. Il le plie et le  pose sur le rocher.
Puis Il s’appuie au rocher, se lève, et encore légèrement titubant, Il va trouver les disciples. Son visage est… d’une beauté divine bien qu’il soit exsangue et plus triste qu’à l’ordinaire...

8.             Je vous salue Marie...

Les trois dorment profondément... Jésus les appelle, inutilement. Il doit se pencher et secouer Pierre vigoureusement…
« Levez-vous maintenant et allons. Celui qui me trahit est proche. » Les trois, encore étourdis, se lèvent... Ils suivent Jésus sans parler.
Les huit aussi sont plus ou moins endormis auprès du feu éteint.
« Levez-vous! » tonne Jésus. « Pendant que Satan arrive, montrez à celui qui ne dort jamais et à ses fils que les fils de Dieu ne dorment pas! »…
La troupe de sbires, commandée par Judas, fait irruption dans la petite place... avec une foule de torches allumées. C’est une horde de bandits déguisés en soldats…
Les apôtres sautent tous dans un coin... Jésus demeure où Il est. Judas s’approche de Jésus… et Le baise sur la joue droite.
D’un ton douloureux, Jésus dit : « Ami, et qu’es-tu venu faire? C’est par un baiser que tu Me trahis? »
Judas baisse un instant la tête, puis la relève… insensible à toute invitation au repentir.

9.             Je vous salue Marie...

Les sbires, en criant, s’avancent avec des cordes et des bâtons...
« Qui cherchez-vous? » demande Jésus calme et solennel.
« Jésus le Nazaréen. »
« C’est Moi. » Sa voix est un tonnerre… Tous s’abattent… excepté Judas, Jésus et les apôtres qui reprennent courage… si bien qu’ils s’approchent de Jésus en menaçant si explicitement Judas que celui-ci fait un saut juste à temps pour éviter un coup de maître de l’épée de Simon. Poursuivi sans résultat à coups de pierres et de bâtons… il s’enfuit au-delà du Cédron et disparaît dans l’obscurité d’une ruelle.
Jésus dit alors : « Levez-vous. Qui cherchez-vous? Je vous le demande de nouveau. »
« Jésus le Nazaréen. »
« Je vous ai dit que c’est Moi » dit Jésus avec douceur. Oui, avec douceur. « Laissez donc libres ces autres. Je viens. Déposez les  épées et les bâtons… »
Mais pendant qu’Il parle, Pierre s’approche de l’homme qui déjà tend les cordes pour lier Jésus, et il donne un coup d’épée maladroit… et lui décolle l’oreille. Il y a du désordre : « Déposez ces armes! Je  vous le commande! Si Je voulais, J’aurais les anges du Père pour me défendre. Et toi, sois guéri. Dans ton âme, si tu peux, pour commencer… » Et avant de tendre les mains aux cordes, Il touche l’oreille et la guérit.
Les apôtres poussent des cris désordonnés… (et) se sauvent.
Et Jésus reste seul… Seul avec les sbires… El le chemin commence...

10.           Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...


LE DEUXIÈME MYSTÈRE DOULOUREUX
LA FLAGELLATION AU PILLIER
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 228-230)

Notre Père...


(Jésus est conduit devant Pilate, à quelque distance d’une foule de Juifs et de quelques disciples. Pilate s’avance vers la foule et dit :)

« Hébreux, écoutez. Vous m’avez amené cet homme comme fauteur de troubles. Devant vous je L’ai examiné, et je n’ai trouvé en  Lui aucun des crimes dont vous l’accusez. Hérode pas plus que moi  n’a rien trouvé. Et il nous L’a renvoyé. Il ne mérite pas la mort. Rome a parlé. Cependant, pour ne pas vous déplaire en vous enlevant votre amusement, je vais vous donner Barabbas. Et Lui, je Le ferai frapper par quarante coups de fustigation. Cela suffit. »

1.             Je vous salue Marie...

La foule crie : « Non, non! Pas Barabbas! Pas Barabbas! Pour Jésus la mort! Une mort horrible! Libère Barabbas et condamne le Nazaréen.»
« Écoutez! J’ai dit fustigation. Cela ne suffit pas? Je vais Le faire flageller alors! C’est atroce, savez-vous? On peut en mourir. Qu’a-t-Il fait de mal? Je ne trouve aucune faute en Lui et je Le délivrerai. »
« Crucifie-Le! Crucifie-Le! À mort! Tu protèges les criminels! Païen!
Satan toi aussi!

2.             Je vous salue Marie...

La foule s’avance par dessous et le premier rang de soldats se déforme dans le heurt car ils ne peuvent se servir de leurs lances. Mais le second rang, descendant d’un gradin, fait tourner les lances et dégage ses compagnons.
« Qu’Il soit flagellé » commande Pilate à un centurion.
« Combien de coups? »
« Autant qu’il te semble… Le tout est d’en finir. Et je suis ennuyé.
Va. »

3.             Je vous salue Marie...

Jésus est emmené par quatre soldats dans la cour au-delà de l’atrium. Dans cette cour, toute pavée de marbre de couleur, il y a au milieu une haute colonne semblable à celle du portique. À environ trois mètres du sol elle a un bras de fer qui dépasse d’au moins d’un mètre et se termine en anneau. On y attache Jésus avec les mains jointes au-dessus de la tête, après L’avoir fait déshabiller. Il une garde qu’un petit caleçon de lin et ses sandales.

4.             Je vous salue Marie...

Les mains attachées aux poignets, sont élevées jusqu’à l’anneau, de façon que Lui, malgré sa haute taille, n’appuie au sol que la pointe des pieds... Et cette position doit être aussi une torture.
J’ai lu, je ne sais où, que la colonne était basse et que Jésus se tenait courbé. Possible. Moi, je dis ce que je vois.

5.             Je vous salue Marie...

Derrière Lui se place une figure de bourreau au net profil hébraïque, devant Lui une autre figure pareille. Ils sont armés d’un fouet fait de sept lanières de cuir, attachées à un manche et qui se terminent par un martelet de plomb. Rythmiquement, comme pour un exercice, ils se mettent à frapper. L’un devant, l’autre derrière, de manière que le tronc de Jésus se trouve pris dans un tourbillon de coups de fouets.

6.             Je vous salue Marie...

Les quatre soldats auxquels il a été remis, indifférents, se sont mis à jouer aux dés avec trois autres soldats qui se sont joints à eux.
Et les voix des joueurs suivent la cadence des fouets qui sifflent comme des serpents et puis résonnent comme des pierres jetées sur  la peau tendue d’un tambour.

7.             Je vous salue Marie...

Ils frappent le pauvre corps si mince et d’un blanc de vieil ivoire et qui se zèbre d’abord d’un rose de plus en plus vif, puis violet, puis il se couvre de traces d’indigo gonflées de sang, qui se rompent en laissant couler du sang de tous côtés. Ils frappent en particulier le thorax et l’abdomen, mais il ne manque pas de coups donnés aux jambes et aux bras et même à la tête, pour qu’il n’y eût pas un lambeau de la peau  qui ne souffrît.

8.             Je vous salue Marie...

Et pas une plainte... S’Il n’était pas soutenu par les cordes, Il tomberait. Mais Il ne tombe pas et ne gémit pas. Seulement, après une grêle de coups qu’Il a reçus, sa tête pend sur sa poitrine comme s’Il s’évanouissait.
« Ohé! Arrête-toi! Il doit être tué vivant » crie et bougonne un soldat.
Les deux bourreaux s’arrêtent et essuient leur sueur.
« Nous sommes épuisés » disent-ils. « Donnez-nous la paie, pour que l’on puisse boire pour se désaltérer... »
« C’est la potence que je vous donnerais! Mais prenez...! » et le décurion jette une large pièce à chacun des deux bourreaux.

9.             Je vous salue Marie...

« Vous avez travaillé comme il faut. Il ressemble à une mosaïque, Tito, tu dis que c’était vraiment Lui l’amour d’Alexandre? (Il se réfère à un autre soldat qui s’était lié d’amitié pour Jésus.) Alors nous le lui ferons savoir pour qu’il en fasse le deuil. Délions-Le un peu. »
Ils Le délient et Jésus s’abat sur le sol comme s’Il était mort. Ils Le laissent là, Le heurtant de temps en temps de leurs pieds chaussés de caliges pour voir s’Il gémit.
Mais Lui se tait.

10.           Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...


LE TROISIÈME MYSTÈRE DOULOUREUX
JÉSUS EST COURONNÉ D’ÉPINES
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 230-231)


Notre Père...

(Supervisé par quelques soldats, Jésus est finalement détaché après la si brutale flagellation, et Il s’effondre sur le plancher. Un soldat jette de l’eau sur Lui inquiet qu’Il puisse être mort... )

Mais Jésus appuie inutilement les mains au sol pour tenter de se redresser.
« Allons! Vite! Tu es faible? Voilà pour Te redonner des forces ». raille un autre soldat. Et avec le manche de sa hallebarde il Lui donne une volée de coups au visage et il atteint Jésus entre la pommette droite et le nez, qui se met à saigner4.

1.             Je vous salue Marie...

Jésus ouvre les yeux, les tourne. Un regard voilé… Il fixe le soldat qui L’a frappé, S’essuie le sang avec la main, et ensuite se lève grâce à un grand effort.
« Habille-Toi. Ce n’est pas décent de rester ainsi. Impudique! » Et ils rient tous en cercle autour de Lui.
Il obéit sans parler. Il se penche, et Lui seul sait ce qu’Il souffre en se penchant vers le sol, couvert de contusions comme Il l’est et avec des plaies qui lorsque la peau se tend s’ouvrent plus encore et d’autres qui se forment à cause des cloques qui crèvent.

2.             Je vous salue Marie...

Un soldat donne un coup de pied aux vêtements et les éparpille et chaque fois que Jésus les rejoint, allant en titubant où ils sont tombés, un soldat les repousse ou les jette dans une autre direction. Et Jésus, qui éprouve une souffrance aiguë, les suit sans dire un mot pendant que les soldats se moquent de Lui en tenant des propos obscènes.

3.             Je vous salue Marie...

Il peut finalement se revêtir. Il remet aussi le vêtement blanc resté propre dans un coin. Il semble qu’il veuille cacher son pauvre vêtement rouge, qui hier seulement était si beau et qui maintenant est sale et taché par le sang versé au Gethsémani. Et même, avant de mettre sa tunicelle sur la peau, Il essuie avec elle son visage mouillé et le nettoie ainsi de la poussière et des crachats. Et Lui, le pauvre, le saint visage, apparaît propre, marqué seulement de bleus et de petites blessures. Il redresse sa coiffure tombée en désordre, et sa barbe, par un besoin inné d’être ordonné dans sa personne.

4.             Je vous salue Marie...

Et puis Il s’accroupit au soleil, car Il tremble, mon Jésus... La fièvre commence à se glisser en Lui avec ses frissons, et aussi se fait sentir la faiblesse venant du sang perdu, du jeûne, du long chemin.
On Lui lie de nouveau les mains, et la corde revient scier là où il y  a déjà un rouge bracelet de peau écorchée.

5.             Je vous salue Marie...

Un des soldats dit : « Et maintenant? Qu’en faisons-nous? Moi, je m’ennuie! »
« Attends. Les juifs veulent un roi, nous allons le leur donner.
Celui-là… » dit un autre soldat.
Et il court dehors, et revient avec un fagot de branches d’aubépine sauvage. Elles sont encore flexibles car le printemps garde les branches relativement souples, mais bien dures avec leurs épines longues et pointues. Avec leur dague ils enlèvent les feuilles et les fleurettes, ils plient les branches en forme de cercle et les enfoncent sur la pauvre tête. Mais la couronne barbare Lui retombe sur le cou.

6.             Je vous salue Marie...

« Elle ne tient pas. Plus étroite. Enlève-la. »
Ils l’enlèvent et griffent les joues en risquant de l’aveugler et arrachent ses cheveux en le faisant. Ils la resserrent. Maintenant elle est trop étroite et bien qu’ils l’enfoncent en faisant pénétrer les épines dans la tête, elle menace de tomber. Ils l’enlèvent de nouveau en Lui arrachant d’autres cheveux. Ils la modifient de nouveau. Maintenant, elle va bien. Par devant un triple cordon épineux. En arrière, là où les extrémités des branches se croisent, c’est un vrai nœud d’épines qui entrent dans la nuque.

7.             Je vous salue Marie...

« Vois-Tu comme Tu es bien? Bronze naturel et vrais rubis. Regarde-Toi, ô Roi, dans ma cuirasse… » bougonne celui qui a eu l’idée du supplice.
L’autre soldat dit : « La couronne ne suffit pas pour faire un roi. Il faut la pourpre et le sceptre. Dans l’écurie il y a un roseau et aux ordures une chlamyde rouge. Prends-le, Cornelius. »

8.             Je vous salue Marie...

Et quand ils les ont, ils mettent le sale chiffon rouge sur les épaules de Jésus. Avant de mettre dans ses mains le roseau, ils Lui en donnent des coups sur la tête en s’inclinant et en saluant : « Salut, Roi des   juifs » et ils se tordent de rire.

9.             Je vous salue Marie...

Jésus ne réagit pas. Il se laisse asseoir sur le « trône », un bassin retourné, certainement employé pour abreuver les chevaux. Il se laisse frapper, railler, sans jamais parler. Il les regarde seulement… et c’est un regard d’une douceur et d’une souffrance si atroce que je ne puis le soutenir sans m’en sentir blessée au cœur.

10.           Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...


LE QUATRIÈME MYSTÈRE DOULOUREUX
JÉSUS PORTE SA CROIX
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 256-277)


Notre Père...

(Le temps est venu pour Jésus de porter sa croix jusqu’au Calvaire. Longin, le Centurion, doit supervisé l’exécution... )

Mais avant que Jésus soit conduit dehors, sur le chemin… Longin l’a regardé deux ou trois fois avec une curiosité déjà nuancée de compassion…
Arrivent les deux larrons encadrés chacun par une décurie de soldats. C’est l’heure de partir. Longin donne les derniers ordres.
On apporte les croix : celles des deux larrons sont plus courtes. Celle de Jésus est beaucoup plus longue. Je dis que la pièce verticale n’a pas moins de quatre mètres…

1.             Je vous salue Marie...

Avant de donner la croix à Jésus, on Lui passe au cou l’écriteau avec la mention « Jésus le Nazaréen Roi des Juifs6 ». La corde qui le soutient s’emmêle dans la couronne qui se déplace et griffe là où il n’y a pas déjà de griffures et pénètre en de nouveaux points en donnant une douleur nouvelle et en faisant de nouveau couler du sang… Les gens rient d’une joie sadique, insultent, blasphèment.
Maintenant ils sont prêts. Longin donne l’ordre de marche.
« D’abord le Nazaréen, derrière les deux larrons… et le soldat qui permet qu’un des condamnés soit blessé mortellement sera tenu responsable. »
Jésus descend les trois marches qui amènent du vestibule sur la place. Et il apparaît tout de suite avec évidence que Jésus est dans  des conditions de grande faiblesse. Il vacille en descendant les trois marches, gêné par la croix qui repose sur son épaule toute écorchée, par l’écriteau qui se déplace devant Lui et dont la corde scie le cou, par les balancements qu’imprime au corps la longue pièce de la croix qui saute sur les marches et sur les aspérités du sol.
Les juifs rient de le voir comme un nomme ivre qui tâtonne et ils crient aux soldats : « Poussez-le. Faites-le tomber. Dans la poussière le blasphémateur!7 » Mais les soldats font seulement ce qu’ils doivent faire, c’est-à-dire ordonnent au Condamné de se mettre au milieu du chemin et de marcher.
Longin éperonne son cheval et le cortège se met lentement en mouvement…

2.             Je vous salue Marie...

Jésus avance haletant. Chaque trou de la route est un piège pour son pied qui vacille et une torture pour ses épaules écorchées, pour sa tête couronnée d’épines…
Les juifs ne peuvent plus Le frapper directement ; mais il arrive encore quelques pierres et quelques coups de bâton…
À la Porte Judiciaire8 sont déjà entassés quantité de gens... Mais un peu avant d’y arriver, Jésus a déjà failli tomber. Seule la prompte intervention d’un soldat, sur lequel Lui va presque tomber, empêche Jésus d’aller par terre. La populace rie et crie : « Laissez-Le! Il disait à tous : “ Levez-vous ” 9. Qu’Il se lève Lui, maintenant… »
Au-delà de la porte, il y a un torrent et un petit pont. Nouvelle fatigue pour Jésus d’aller sur ces planches disjointes sur lesquelles rebondit plus fortement le long bois de la croix. Et nouvelle mine de projectiles pour les juifs. Les pierres du torrent volent et frappent le pauvre Martyr…

3.             Je vous salue Marie...

Alors commence la montée du Calvaire. Un chemin nu, sans un brin d’ombre, avec des pierres disjointes, qui attaque directement la montée.
Jésus éprouve donc une douleur aiguë dans la montée et avec le poids de la croix qui, longue comme elle est, doit être très lourde. Il trouve une pierre qui dépasse et, épuisé comme Il l’est, Il lève trop peu le pied, Il bute et tombe sur le genou droit réussissant pourtant à Se relever à l’aide de la main gauche. La foule pousse des cris de joie… On voit nettement sur son épaule droite la plaie faite par le frottement de la croix, qui a ouvert les plaies nombreuses de la flagellation… Les gens applaudissent même, heureux de ces chutes si mauvaises…
Je revois… le petit groupe des bergers. Et Jésus tourne la tête, les voit…, Il les fixe comme si c’était des visages d’anges, paraît Se désaltérer et Se fortifier de leurs pleurs, et Il sourit…

4.             Je vous salue Marie...

« Arrangez-vous pour qu’Il ne meure que sur la croix! » crie la foule…
Longinus, cependant, a la même peur que les juifs que le Christ meure en route et il ne veut pas avoir d’ennuis… Il donne donc l’ordre de prendre le chemin le plus long qui monte en lacets au sommet et qui pour cela est beaucoup moins rapide.
Les gens qui suivaient Jésus hurlent de rage… et avec des imprécations obscènes au Condamné et à ceux qui le conduisent,  ils se mettent en partie à suivre le cortège judiciaire et en partie montent presque en courant par la route rapide pour se dédommager de leur déception par une excellente place sur le sommet.

5.             Je vous salue Marie...

Quelques femmes… pleurant, s’approche de Jésus et s’agenouille à ses pieds... De la main gauche, Il s’essuie la sueur et le sang qui Lui tombe dans les yeux, qui, coulant le long de ses joues rouges et de  son cou par les veines gonflées dans le battement essoufflé du cœur...
Une autre femme, qui a près d’elle une jeune servante avec un coffret dans les bras, l’ouvre, en tire un linge de lin très blanc, carré, et l’offre au Rédempteur. Il l’accepte et comme Il ne peut avec une seule main le faire par Lui-même, la femme pleine de pitié l’aide, en faisant attention de ne pas heurter la couronne, à le poser sur son visage. Jésus presse le linge frais sur son pauvre visage et l’y tient comme s’Il trouvait un grand réconfort. Puis Il rend le linge et parle : « Merci... Mais… ne pleurez pas... sur Moi... filles de Jérusalem… mais sur vos péchés... et pour ceux... de votre ville… Et vous... mères… pleurez pour... vos fils, parce que… cette heure ne passera pas... sans châtiment... Vous pleurerez alors… d’avoir conçu… allaité et… d’avoir encore… vos fils… Allez…à la maison… priez... pour Moi... »
Et au milieu d’un cri aigu de pleurs féminins et d’imprécations juives, Jésus se remet en marche.

6.             Je vous salue Marie…

Jésus titube toujours plus fort, allant heurter un rang de soldats puis le rang opposé, et fléchissant de plus en plus vers la terre...
Il pensent supprimer cet inconvénient en Lui passant une corde à la taille et en la tenant par les deux bouts comme si c’étaient des rênes… La corde… déplace la croix continuellement sur l’épaule et la fait frapper la couronne qui désormais a fait du front de Jésus un tatouage sanglant. De plus, la corde frotte la taille où se trouvent tant de blessures et certainement doit les ouvrir de nouveau. Aussi la tunique blanche se colore à la taille d’un rose pâle. Pour L’aider, ils Le font souffrir plus encore.
Soudain, voici Jean avec Marie… Elle est épuisée, haletante et blanche comme la mort… majestueuse dans sa douleur et supportée par Jean – qui la soutient par le coude – Elle quitte la colline et se met résolument au milieu du chemin… Longin hoche la tête pendant qu’il  La dépasse suivi des onze cavaliers…

7.             Je vous salue Marie...

Longin… voit une charrette… avec son chargement de légumes… et le Cyrénéen avec ses deux fils… (C’est) un homme robuste, d’environ quarante, quarante-cinq ans, se tenant près de son petit âne...
Longin le dévisage, et lui ordonne : « Homme, viens ici. »
Le cyrénéen fait semblant de ne pas entendre, mais avec Longin on ne plaisante pas… « Tu vois cet homme? » lui demande-t-il, et en parlant ainsi, il se retourne pour indiquer Jésus. Quand Longin aperçoit Marie qui supplie les soldats de La laisser passer, il en a pitié et il crie :
« Laissez-La passer. » Et il continue de parler au Cyrénéen : « Il ne peut plus avancer ainsi chargé. Tu es fort. Prends sa croix et porte-la à sa place jusqu’à la cime. »
« Je ne peux pas… J’ai l’âne… il est rétif… les garçons ne peuvent le retenir… »
Mais Longin dit : « Va, si tu ne veux pas perdre l’âne et gagner vingt coups comme punition. »
Le Cyrénéen n’ose plus réagir. Il crie aux garçons : « Allez vite à la maison et dites que j’arrive tout de suite… »
Puis il va vers Jésus. Il Le rejoint juste au moment où Jésus se tourne vers sa Mère… et Il crie : « Maman! »…
Dans ce cri est… toute la terrible douleur de son esprit, du moral, et de son Corps…
Marie porte la main à son cœur comme si elle avait reçu un coup de poignard et vacille légèrement, mais elle se reprend, hâte sa  marche et en allant les bras tendus vers son Fils martyrisé, elle crie :
« Fils! »…
Je vois que même parmi les romains il y a un mouvement de pitié… Le Cyrénéen a cette pitié… et quand il voit que Marie ne peut embrasser son Fils à cause de la croix… il se hâte d’enlever la croix et il le fait avec la délicatesse d’un père, pour ne pas heurter la couronne et ne pas frotter les plaies.
Mais Marie ne peut baiser son Fils… L’attouchement, même le plus léger, serait une torture sur les chairs déchirées... Se baisent seulement leurs deux âmes angoissées.

8.             Je vous salue Marie...

Le cortège se remet en marche…
Jésus, libéré du poids de sa croix marche plus facilement. Mais Il halète fortement, portant souvent la main à son cœur comme s’Il avait une grande douleur, une blessure à la région sterno-cardiaque…
Marie s’est retirée avec les autres femmes. Elle suit le cortège une fois qu’Il est passé, et ensuite, par un raccourci, Elle se dirige vers le sommet de la montagne défiant le imprécations de la plèbe cannibale...
Sur le sommet du Calvaire… on a déjà préparé trois trous profonds tapissés de briques ou d’ardoises, creusés exprès...

9.             Je vous salue Marie...

Le mont, des trois côtés qui descendent en pente douce vers la vallée, n’est qu’une fourmilière…
Pendant que les hommes préposés à l’exécution préparent leurs instruments en achevant de vider les trous, et que les condamnés attendent dans leur carré, les juifs réfugiés dans le coin opposé aux Marie les insultent…
Longin est descendu de son cheval… (et maintenant) là-haut, tout est prêt. On fait monter les condamnés… Jésus passe encore une fois près de la Mère qui pousse un gémissement qu’Elle cherche à  freiner…
À peine les condamnés sont-ils sur le plateau fatal que les soldats entourent la place de trois côtés


Le centurion donne au Cyrénéen l’ordre de s’en aller et il s’en va de mauvaise grâce cette fois...
Les deux larrons jettent par terre leurs croix en blasphémant. Jésus se tait. Le chemin douloureux est terminé.

10.           Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...


LE CINQUIÈME MYSTÈRE DOULOUREUX
LA CRUCIFIXION ET LA MORT DE JÉSUS
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 279-304)




Notre Père...

(Jésus et les deux voleurs arrivent au Calvaire… )

…Les bourreaux offrent aux condamnés trois loques pour qu’ils se les attachent à l’aine… Jésus, qui se déshabille lentement… la refuse. Il pense peut-être garder les courtes culottes qu’Il a gardées même dans la flagellation… Mais quand on Lui dit de les enlever, Il tend la main pour mendier le chiffon aux bourreaux pour cacher sa nudité...
Mais Marie a tout remarqué. Elle a enlevé le long et fin linge blanc qui Lui voile la tête sous le manteau foncé… Elle le donne à Jean, pour qu’il puisse le remettre à Longin, pour son Fils… (Jésus se retourne) faisant dos à la foule – un dos sillonné de bleus et d’ampoules... Longin Lui donne le voile. Jésus le reconnaît, Il s’en enveloppe en lui faisant faire plusieurs fois le tour du bassin en le fixant bien pour qu’il ne  tombe pas… Et sur le lin baigné seulement jusqu’alors de pleurs, tombent les premières gouttes de sang…
Les larrons sont attachés sur les croix et amenés à leurs places, l’un à droite, l’autre à gauche par rapport à celle destinée à Jésus... Ils poussent des cris, des imprécations, des malédictions…

1.             Je vous salue Marie...

C’est le tour de Jésus. Doux, Il s’allonge sur le bois. Il ouvre les bras comme on Lui dit de le faire, allonge les jambes comme on le Lui ordonne. Il s’occupe seulement de bien ajuster son voile...
Deux bourreaux s’assoient sur la poitrine pour la tenir immobile… Un autre applique la pointe du clou au poignet, lève le marteau et donne le premier coup.
Jésus, qui avait les yeux fermés, pousse un cri et a une contraction à la suite de la douleur aiguë et ouvre les yeux qui nagent dans les larmes…
Marie répond au cri de son Fils torturé par un gémissement qui a quelque chose de la plainte d’un agneau qu’on égorge… Mais les coups sont là, méthodiques, âpres, du fer contre le fer…
La main droite est maintenant clouée. On passe à la gauche. Le trou ne correspond pas au poignet. Alors ils prennent une corde, lient  le poignet gauche et tirent jusqu’à déboîter la jointure et arracher les tendons et les muscles sans compter qu’ils déchirent la peau déjà  sciée par les cordes de la capture… Ils… cloue la main alors où ils peuvent, c’est-à-dire entre le pouce et les autres doigts…
Maintenant ceux qui étaient assis sur la poitrine de Jésus se lèvent pour se placer sur les genoux, car Jésus a un mouvement involontaire pour retirer ses jambes en voyant briller au soleil le clou très long qui, en longueur et en largeur est le double de ceux qui ont servi pour les mains... Et ils frappent, frappent, frappent…
Par dessus le son âpre du fer, on entend la plainte sourde d’une colombe : le rauque gémissement de Marie qui se courbe de plus en plus à chaque coup…
Maintenant la croix est traînée près du trou et elle rebondit sur le sol inégal, en secouant le pauvre Crucifié…
Mais quand ensuite on laisse tomber la croix dans son trou, avant d’être immobilisée avec des pierres et de la terre, elle ondule en tous les sens en imprimant de continuels déplacements au pauvre Corps suspendu à trois clous… Finalement la croix est bien en place et il n’y  a que le tourment d’y être suspendu.

2.             Je vous salue Marie...

Au sommet il y a maintenant la Croix de Jésus et de chaque côté les deux autres croix... Debout, entre la croix de Jésus et celle de droite, Longin. Et il semble monter la garde d’honneur au Roi Martyr…
En regardant il voit Marie juste au-dessous du talus, qui tient levé vers son Fils son visage déchiré. Il appelle un des soldats… et lui dit :
« Si la Mère veut monter avec le fils qui l’accompagne, qu’Elle vienne. Accompagne-La et aide-La. »
Et Marie avec Jean, que l’on croit son « fils »… franchit le cordon de soldats pour aller au pied de la croix...
La foule Lui déverse aussitôt les insultes les plus outrageantes… Puis ils hurlent en chœur : « Descend de la Croix et nous croirons en Toi. Toi qui détruis le Temple11… Fou!… Regarde-là, le glorieux et  saint Temple d’Israël. Il est intouchable, ô profanateur!12 Et Toi, Tu meurs. »…

3.             Je vous salue Marie...

Un des Pharisiens dit : « Allons chez Lazare et clouons-le de  l’autre côté de la croix. »…
Et Marie-Magdeleine, alors que les autres femmes terrorisées fuient derrière les bergers, s’avance, retrouvant dans sa douleur sa vieille hardiesse du temps du péché, et elle dit : « Allez! Vous trouverez déjà au palais les soldats de Rome et cinq cents hommes armés de mes terres et ils vous castreront comme de vieux boucs destinés aux repas des esclaves aux meules. »…
Longin a donné un ordre et la demie centurie, qui était au repos, est entrée en faction et elle pique aux fesses les premiers qu’elle trouve…
Jésus se tait, haletant… Il cherche à se procurer un soulagement, en allégeant le poids qui pèse sur ses pieds, en se suspendant à ses mains par la force des bras…
Sa soif… doit être brûlante au point que Lui, par un mouvement machinal, boit les gouttes de sa sueur et de ses larmes, et aussi les gouttes de sang qui descendent du front jusqu’à ses moustaches…

4.             Je vous salue Marie...

Les Judéens, repoussés au-delà de la petite place, ne cessent pas leurs insultes et le larron impénitent leur fait écho.
L’autre larron, regarde la Mère avec une pitié toujours plus grande… Il Lui dit : « …Nous sommes des criminels. Nos mères sont mortes… J’aimerais demander à la mienne de me pardonner… Mais le pourrais-je? C’était un sainte femme… Je l’ai tuée par la douleur que je lui ai donnée… Je suis un pécheur… Qui me pardonnera? Mère, au nom de ton Fils mourant, prie pour moi. »
La Mère lève un moment son visage torturé et Elle le regarde...
Elle paraît le caresser de son regard de colombe…
Puis Jésus parle pour la première fois : « Père, pardonne-leur parce qu’ils ne savent pas ce qu’ils font! »
Cette prière vainc toute crainte chez Dismas, le larron. Il ose regarder le Christ et dit : « Seigneur, souviens-Toi de moi quand Tu seras dans ton Royaume… De mes péchés, je me repens devant Toi, Fils du Très-Haut. Je crois que Tu viens de Dieu. Je crois en ton pouvoir. Je crois en ta miséricorde. Christ, pardonne-moi au nom de ta Mère et de ton Père très Saint. »
Jésus se tourne et le regarde avec une profonde pitié… Il dit : « Je te le dit : aujourd’hui tu seras avec Moi au Paradis. »
Le larron repentant se calme…
La lumière, d’abord vive outre mesure, est en train de devenir verdâtre… C’est dans cette lumière crépusculaire et effrayante que Jésus donne Jean à Marie et Marie à Jean13. Il penche la tête car la Mère, pour mieux voir, s’est mise plus près sous la croix, et Il lui dit :
« Femme, voilà ton fils. Fils, voilà ta Mère. »…Ses larmes coulent malgré les efforts qu’Elle fait pour les retenir… Les souffrances ne cessent de grandir et la lumière ne cesse de décroître…

5.             Je vous salue Marie...

Jésus à un certain moment s’affaisse tout entier vers l’avant et le bas...
Marie pousse un cri : « Il est mort! ». Un cri tragique qui se propage dans l’air obscurci. Et Jésus semble réellement mort… Une volée de pierres et de mottes de terre volent vers la croix, frappant le Martyr et retombant sur les cuirasses romaines…
Jésus pousse un gémissement pitoyable et revient à Lui… et la tête de se retourner de gauche à droite...
Puis avec grande difficulté… Jésus se raidit sur la croix, se tient debout… élève son Visage… et crie d’une voix forte… : « Eloï, Eloï, lamma scebacteni! » confessant l’abandon de son Père14
Les gens crient : « Voyons si Élie qu’Il appelle vient le sauver. »… Elles reviennent les avalanches de douleur désolée qui déjà
l’avaient accablé au Gethsémani. Elle revient la marée des péchés du monde entier pour frapper le naufragé innocent, pour l’engloutir dans leur amertume... Elle revient surtout la sensation, plus crucifiante que  la croix elle-même, plus désespérante que toute torture, que Dieu l’a abandonné et que sa prière ne monte pas vers Lui…

6.             Je vous salue Marie...

L’obscurité devient encore plus épaisse. Jérusalem disparaît complètement… Et de cette lumière qui n’est pas de la lumière vient la voix plaintive de Jésus : « J’ai soif! »… Un soldat va à un vase où les aides du bourreau ont mis du vinaigre avec du fiel15... Il prend l’éponge plongée dans le liquide, l’enfile au bout d’un roseau fin et pourtant rigide … et il présente l’éponge au Mourant.
Jésus se tend avidement vers l’éponge qui approche… suce avidement l’âpre et amère boisson, et détourne la tête dégoûté...
Il se retire, S’affaisse, S’abandonne… Et toujours plus faible, se transformant en une plainte enfantine, l’appel : « … Maman, où es-   tu? »… Elle dit : « Ta Maman est ici, Elle est ici… »
C’est un déchirement. Et Jean pleure sans retenue… Longin… est maintenant au garde-à-vous… comme s’il était sur les marches du trône impérial… et ses yeux brillent des larmes que seule retient sa discipline de fer…

7.             Je vous salue Marie...

Un silence total. Puis nette dans l’obscurité totale la parole : « Tout est accompli! » et ensuite ce sont les râles de plus en plus forts...
Le temps passe… Encore un silence. Puis, prononcée avec une infinie douceur, dans une ardente prière, la supplication : « Père, entre tes mains Je remets mon esprit! »
Encore un silence. Le râle aussi devient léger...
Puis, voilà, le dernier spasme de Jésus. Une convulsion atroce, qui paraît vouloir arracher du bois le corps qui y est fixé par trois clous… et puis un cri puissant, impensable en ce corps épuisé, se dégage, déchire l’air, le « grand cri » dont parlent les Évangiles16 et qui est la première partie du mot « Maman »… Et rien d’autre…
Sa Tête retombe sur sa poitrine, son Corps en avant, le trem- blement arrête, Il ne respire plus. Il a expiré.

8.             Je vous salue Marie...

La Terre (donne) un grondement effrayant… Des éclairs sillonnent le ciel en tous sens, tombant sur la ville, sur le Temple, sur la foule… Tout de suite après (il y a un) tremblement de terre et une tornade…
Jean s’accroche à la Croix avec un bras et soutient Marie de l’autre… Les gens tombent les uns sur les autres… se précipitent dans les fentes du sol… roulent le long de la pente…
Marie lève la tête… et regarde son Jésus… Elle L’appelle par trois fois : « Jésus! Jésus! Jésus! »… Puis un éclair forme un genre de couronne sur la cime du Golgotha, Elle Le voit, immobile, tout courbé vers l’avant… et Elle comprends. Elle tend ses mains qui tremblent dans l’air obscurci et crie : « Mon Fils! Mon Fils! Mon Fils! »…
Longin s’approche de Jean et d’une voix basse lui dit quelque chose… Puis il se fait donner une lance par un soldat. Il regarde les femmes qui s’occupent toutes de Marie qui reprend lentement des forces. Elles tournent toutes le dos à la croix.
Longin se met en face du Crucifié, étudie bien le coup, et puis le donne. La large lance pénètre profondément de bas en haut, de droite à gauche.
« C’est fait, ami » dit Longin. « C’est mieux ainsi. Comme à un cavalier, et sans briser les os17… C’était vraiment un juste! »
Beaucoup d’eau et juste un filet de sang qui commence à coaguler suinte de la blessure…

9.             Je vous salue Marie...

...Nicodème et Joseph d’Arimatie arrivent avec des échelles, et (ayant obtenu) l’autorisation de Pilate d’enlever le Corps… ils grimpent avec des leviers et des tenailles…
Marie se place déjà au pied de la croix, assise en lui tournant le dos, prête à recevoir son Jésus sur ses genoux.
La paume gauche est déclouée… et puis les pieds… Jean a beaucoup de mal à tenir et soutenir le Corps de son Maître entre la croix et son propre corps.
Mais le plus difficile c’est de déclouer le bras droit... Finalement ils arrivent à saisir le clou avec les tenailles et le sortent tout doucement… et ils descendent le Corps avec précaution par les échelles.
Arrivés à terre, ils voudraient l’étendre sur le drap qu’ils ont placé sur leurs manteaux, mais Marie Le veut. Elle a ouvert son manteau en le laissant pendre d’un côté et écarte les genoux pour faire un berceau à son Jésus…
Maintenant Il est sur les genoux de sa Mère… Marie Le tient avec le bras droit qu’Elle a passé derrière les épaules… et le gauche qu’Elle a passé au-dessus de l’abdomen pour Le soutenir aux anches… Quand Elle a pu enlever cette couronne torturante, Elle se penche pour soigner par ses baisers toutes les éraflures des épines.
Elle essuie les larmes qui tombent sur les pauvres chairs glacées et couvertes de sang, et Elle pense les nettoyer avec ses larmes et avec son voile qui est encore autour des reins de Jésus. Elle en tire à elle une extrémité et se met à nettoyer et à essuyer les membres saints…
C’est en le faisant que sa main rencontre l’ouverture du côté18. La petite main, couverte d’un linge fin, entre presque toute entière dans le large trou de la blessure. Marie se penche pour voir dans la demi clarté qui s’est formée, et elle voit. Elle voit le côté ouvert et le cœur de son Fils. Elle crie, alors. Il semble qu’une épée Lui ouvre le cœur, à Elle aussi. Elle crie, et puis se renverse sur son Fils et paraît morte, Elle aussi...
On La secourt, on La réconforte, on veut Lui enlever le divin Mort. Elle crie : « Où, où Te mettrai-Je? DAans quel lieu qui soit sûr et digne de Toi? »
Joseph… dit : « Prends courage, ô Femme! Mon tombeau est neuf et digne d’un grand. Je le Lui donne… Mais, je T’en prie, puisque le soir approche, laisse-nous faire19 »
Nicodème et Jean par les épaules, Joseph par les pieds, soulèvent la Dépouille non seulement enveloppée dans le drap mais étendue aussi sur les manteaux qui font office de brancard, et ils descendent par le chemin.
Marie, soutenue par la Magdeleine et les autres femmes disciples, se dirige vers le sépulcre avec elles…

10.           Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...
PRIÈRES À LA FIN
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation, notre espoir, salut! Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards compatissants. Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit béni de votre sein, ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie!
Priez pour nous, sainte Mère de Dieu. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.Prions
Ô Dieu, dont le Fils unique nous a mérité, par sa vie, sa mort et sa résurrection, les récompenses du salut éternel, faites, nous vous en supplions, qu’en méditant ces mystères du très saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent et obtenions ce qu’ils promettent. Par le même Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Que le soutient divin demeure toujours avec nous ; Et que les âmes des fidèles défunts reposent en paix par la misé- ricorde de Dieu. Amen.
Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Notre-Dame de Fatima, priez pour nous. Notre-Dame de la Paix, priez pour nous.Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
RÉFÉRENCES
[Pour l’usage général et pour que ce soit plus commode, les passages des Saintes Écritures utilisés dans ce fascicule réfèrent à la Traduction Oecuménique de la Bible (TOB).]
Les Mystères joyeux
1.    Mt 1:18; Lc 1:26-38.
2. Voir Nb 24:17; 1S 16:1; 2S 7:12-17;
1Ch 17:11-15; Ps 2:7-9; Is 2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi 5:1-4.
3. Lc 1:40-55.
4. Mt 1:25; Lc 2:6-7.
5. Lc 2:22-38.
6. Lv 12: (Voir aussi Ex 13:1-2 &
11-16, 22:29; Nb 3:11-13, 8:16-18.)
7. Jdt; Jg 4:, 5:24.
8. Lc 2:41-50.
9. Nb 15:37-40; Dt 6:6-8; Mt 23:5.
10. Ex 20:1-17; Dt 5:6-22.
11.  Voir Is 29:13;  Mt 15:6-9;  Mc 7:6-8.
12.  Voir Nb 24:17;  1S 16:1; 2S 7:12-17
1Ch 17:11-15; Ps 2:7-9; Is 2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi 5:1-4;
Lc 4:17-21.
13. Is 40:1-2.
14. Is 40:3; Mt 3:3; Jn 1:23.
15. Is 40:5.
16. Ha 2:11; Lc 19:40.

Les Mystères lumineux
1. Mt 3:13-17; Mc 1:9-11;}
Lc 3:21-2; et Jn 1:29-34.}
(Passages 1-5)
2. Mt 3:1-3,11-12; Mc 1:2-8;
Jn 1:23-8.
3. Mt 3:11; Mc 1:7; Lc 3:16;
Jn 1:26-7.
4. Voir Is 64:4; 1Co 2:9.
5. Jn 13:3-15.
6. Mt 26:26-8; Mc 14:22-4;
Lc 22:19-20; 1Co 11:23-6.
7. Ez 47:1-12.
8. Jn 19:34. (Voir Ap. 22:1-2.)
9. Gn. 2:7.
10. Gn. 1:26-7.
11. Jn 2:1-11.
Les Mystères douloureux
1. Mt 26:36-56; Mc 14:32-50;
Lc 22:39-53; Jn 18:1-12.
2. Mt 27:26; Mc 15:15; Jn 19:1.
3. Mt 27:28-31; Mc 15:17-20;
Jn 19:2-5.
4. Dans “The Holy Shroud and the Visions of Maria Valtorta”, Mgr. Cerri discute comment l’examen du Visage, sur le Saint Suaire révèle qu’il y a des écorchures partout, “particulièrement du côté droit, qui est aussi défiguré, comme si, en dessous des écorchures saignantes, il y avaient des ”hématomes”. Un examen plus approfondi de la Sainte Face de Jésus sur la photo du pétale de rose à la page couverture de ce livret, révèle ce qui paraît être une enflure entre le nez et l’os de la joue droite, et une tache sombre – peut- être une meurtrissure, entre l’enflure et l’œil droit.
5. Mt 27:32; Mc 15:21; Lc 23:26-32;
Jn 19:17.
6. Voir Is 9:6-7; Jr 23:5-6;
Za 9:9-10; Mt 6:10; Lc 11:12.
7. Voir Lv 24:10-23.
8.    Voir 2Esd 3:30 (Traduction Vulgate. Voir note à la page suivante.)
9.    Voir Le fils de la veuve de Naïm (Lc 7:14-15); la fille de Jaïre
(Mt 9:25, Mc 5:41-2, Lc 8:54-5); et
Lazare (Jn 11:43-4).
10. Mt 27:33-59; Mc 15:22-46;
Lc 23:33-53; Jn 19:18-39.


RÉFÉRENCES
[Pour l’usage général et pour que ce soit plus commode, les passages des Saintes Écritures utilisés dans ce fascicule réfèrent à la Traduction Oecuménique de la Bible (TOB).]

Les Mystères douloureux (suite)
12. Voir Note 7. 13. Jn 19:26-7. 14.   Ps  22:1. 15. Ps 69:21.
16. Mt 27:50; Mc 15:37.
17.   Ps 33:20.
18.   Jn 19:34.
19. Voir Dt 5:12-15 (Preparation Day).

Les Mystères glorieux
1.      Voir Mt 28:2-4.
2.      Mt 27:51.
3.      Voir Phil. 2:7-8.
4.      Voir Mt 27:59; Mc 15:46;
Lc 23:53; Jn 19:40, 20:5-7.
5.      Mt 28:19-20;  Mc 16:19;
Lc 24:49-51;  Ac 1:4-11.
6.       Voir Ac 6: et 7:
7.       Voir Jdt 8: to 13: 8.      Mt 2:13-18.
9.      Mt 17:1-9; Mc 9:2-8; Lc 9:28-36;
2 P 1:16-18.
10. Ac 2:1-4.

11. Voir Mt 26:20-30; Mc 14:17-31;
Lc 22:15-38;  Jn 13: to 17:
12.   Voir Is 61:1;  Mt 28:19-20;
Mc 16:15; Lc 4:16-21, 24:47.
13.    Voir Note 9.
14.    Voir Note 5.
15. Voir Jn 17:20-6; 1Jn 4:16;
Ap 3:20-3.
16. Ps 119: *
17.   Ps 42:1-4. *11.            Jn 2:19-21;
Mc 15:29; Ac 6:14.
18. Ps 39:1-7. *
19. Ps 23: *
20. Ps 1:
21. Mt 6:9-13; Lc 11:1-4.
22. Lc 1:26-38, 42-5.
23. Tb 13:
24. Qo 24:11-46 (* Vulgate).
25.   Lc 1:46-55.
26.   Jn 19:26-7.
27. Lc 2:8-20.
28. Mt 28:2; Mc 16:4; Lc 24:2;
Jn 20:1.
29. 1Jn 4:8,16.
30. Voir Ct 8:5. 31. Mt 25:31-46.

* Cette numérotation diffère de celle citée dans la TOB et utilise celle de la Vulgate de Saint Jérôme (latin).

BIBLIOGRAPHIE

Les Cahiers de 1943 de Maria Valtorta (2002,) Centro Editoriale Valtortiano, Italie.
The Maria Valtorta Notebooks 1944 (1998), Centro Editoriale Valtortiano, Italie. L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé (10 volumes : 1979-85), Centro Editoriale Valtortiano, Italie.

La Vierge Marie dans l’oeuvre de Maria Valtorta (1983), Kolbe’s Publications Inc. (Canada) & Centro Editoriale Valtortiano, Italie.




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