mercredi 20 décembre 2017

Mystères glorieux médités à partir de l'œuvre de Maria Valtorta (mercredi & dimanche)

UN ROSAIRE ÉVANGÉLIQUE MÉDITÉ
Basé sur l’Œuvre de Maria Valtorta


Groupe des lecteurs de Maria Valtorta Australie (Adèle Plamondon)
DÉBUT DE PRIÈRE

Le signe de la Croix

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.

Le Symbole des Apôtres

Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen.
Je vous salue Marie (3 fois)
Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.

Gloire soit au Père...

Gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Comme il était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen.

Ô mon Jésus...

Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.



LE PREMIER MYSTÈRE GLORIEUX



Pour les Mystères glorieux, les extraits des Deuxième et Quatrième Mystères sont un abrégé des textes du Volume 10, et le Quatrième Mystère est beaucoup plus long que les autres. Les Cinquième et Quatrième Mystères incluent des extraits des livres suivants : Les Cahiers de 1943*, 1944 Notebooks* et La Vierge Marie dans l’Oeuvre de Maria Valtorta* .
*Ces volumes sont publiés par Centro Editoriale Valtortiano, Srl 03036 Isola del Lira (Fr) Italie




LE PREMIER MYSTÈRE GLORIEUX
LA RÉSURRECTION
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé,Vol. 10, p. 19-21)

Notre Père...

(Tôt dimanche matin, deux jours après la crucifixion... )

Les gardes ennuyés, transis de froid, pris par le sommeil, dans des poses variées veillent sur le Tombeau, dont la porte de pierre a été renforcée, sur ses bords, par une épaisse couche de chaux, comme si c’était un contrefort, sur le blanc opaque de laquelle se détachent les larges rosaces de cire rouge, imprimées avec d’autres, directement dans la chaux fraîche, du sceau du Temple.

1.     Je vous salue Marie...

Les gardes doivent avoir allumé du feu pendant la nuit car il y a de la cendre et des tisons pas encore éteints sur le sol, et ils doivent avoir joué et mangé, car il y a encore, répandus sur le sol, des restes de nourriture et des osselets nets qui ont servi certainement pour quelque jeu, comme notre jeu de domino ou notre jeu enfantin de billes, joués sur un primitif échiquier tracé sur le sentier. Puis ils ont tout laissé en plan par lassitude pour chercher des poses plus ou moins commodes pour dormir ou pour veiller.

2.     Je vous salue Marie...

Dans le ciel qui maintenant, à l’orient, a une étendue toute rosée qui s’agrandit de plus en plus dans le ciel serein, où par ailleurs il n’y a pas encore de rayon de soleil, se présente, venant de profondeurs inconnues, un météore resplendissant qui descend, boulet de feu d’une splendeur insoutenable, suivi d’un sillage rutilant qui peut-être n’est  que le souvenir de sa splendeur sur notre rétine. Il descend à toute vitesse vers la Terre, en répandant une lumière si intense, si fantasmagorique, si effrayante dans sa beauté, que la lumière rosée de l’aurore disparaît éclipsée par cette blancheur incandescente.

3.     Je vous salue Marie...

Les gardes lèvent la tête, étonnés, parce qu’aussi avec la lumière arrive un grondement1 puissant, harmonieux, solennel, qui remplit de lui-même toute la Création. Il vient de profondeurs paradisiaques. C’est l’alléluia, la gloire angélique qui suit l’Esprit du Christ revenant dans sa Chair glorieuse.
Le météore s’abat contre l’inutile fermeture du Tombeau, l’arrache, la jette par terre, foudroie de terreur et de bruit les gardes mis comme geôliers du Maître de l’Univers en produisant, avec son retour sur la Terre, un nouveau tremblement de terre comme Il l’avait produit en fuyant la Terre2 cet Esprit du Seigneur. Il entre dans le sombre Tombeau qu’éclaire sa lumière indescriptible, et pendant qu’Il reste suspendu dans l’air immobile, l’Esprit se réinfuse dans le Corps sans mouvement sous les bandes funèbres.

4.     Je vous salue Marie...

Tout cela non dans une minute, mais dans une fraction de minute, tant l’apparition, la descente, la pénétration et la disparition de la Lumière de Dieu a été rapide...…
Le « Je veux » du divin Esprit à sa Chair froide n’a pas de son. Le son est dit par l’Essence à la Matière immobile. Aucune parole n’est entendue par l’oreille humaine. La Chair reçoit le commandement et lui obéit en poussant un profond soupir... Rien d’autre pendant quelques minutes.

5.     Je vous salue Marie...

Sous le Suaire et le Linceul, la Chair glorieuse se recompose en une beauté éternelle, se réveille du sommeil de la mort3, revient du
« rien » où elle était, vit après avoir été morte. Certainement le cœur se réveille et donne son premier battement, pousse dans les veines le sang gelé qui reste et en crée tout d’un coup la mesure totale dans les artères vides, dans les poumons immobiles, dans le cerveau obscur, et ramène la chaleur, la santé, la force, la pensée.
Un autre moment, et voilà un mouvement soudain sous le lourd Linceul4. Le mouvement est soudain, depuis l’instant certainement où Il remue ses mains croisées jusqu’au moment où Il apparaît debout majestueux, splendide dans son vêtement de matière immatérielle, surnaturellement beau et imposant, avec une gravité qui Le change et L’élève tout en Le laissant Lui-même, l’œil a à peine le temps d’en suivre le développement. Et maintenant, il L’admire : si différent de ce que la pensée lui rappelle, en forme, sans blessures ni sang, mais


seulement éblouissant de la lumière qui jaillit à flots des cinq plaies et sort par tous les pores de son épiderme.

6.     Je vous salue Marie...

Il fait son premier pas : dans son mouvement les rayons qui jaillissent des mains et des pieds L’auréolent de lames de lumière ; depuis la tête nimbée d’un diadème qui est fait des innombrables blessures de la couronne d’épines qui ne donnent plus de sang mais seulement de la splendeur.
Quand Il ouvre les bras qu’Il a croisés sur sa poitrine, Il découvre la zone de luminosité très vive qui filtre de son habit en lui donnant l’éclat d’un soleil à la hauteur du cœur. Alors c’est réellement la « Lumière » qui a pris corps, pas la pauvre lumière de la Terre, pas la pauvre lumière des astres, pas la pauvre lumière du soleil, mais la Lumière de Dieu...

7.     Je vous salue Marie...

[Cette] Lumière de Dieu [dans] toute la splendeur paradisiaque se rassemble en un seul Être et Lui donne ses azurs inconcevables pour pupilles, ses feux d’or pour cheveux, ses blancheurs angéliques pour vêtement et coloris, et tout ce qui existe mais ne peut être décrit par la parole humaine. C’est la suréminente ardeur de la Très Sainte Trinité qui annule par son ardente puissance tout feu du Paradis, l’absorbant, en Elle-même pour l’engendrer à nouveau à chaque instant du Temps éternel. La Lumière qui forme le Christ Ressuscité est le Cœur du Ciel, qui attire et diffuse son Sang, les innombrables gouttes de son Sang incorporel. Cette Lumière, c’est aussi les âmes bienheureuses, les anges, tout ce qui est le Paradis : l’amour de Dieu, et l’amour pour Dieu...

8.     Je vous salue Marie...

Quand Il se déplace, en venant vers la sortie, et que l’œil peut voir au-delà de sa splendeur, voici que m’apparaissent deux clartés très belles, mais semblables à des étoiles par rapport au soleil, l’une d’un côté, l’autre de l’autre côté du seuil, prosternées en adoration pour leur Dieu qui passe enveloppé dans sa lumière, béatifiant en son sourire. Il sort abandonnant la funèbre grotte et revenant fouler la terre que la joie réveille et qui resplendit toute dans sa rosée, dans les couleurs des herbes et des rosiers, dans les innombrables corolles des pommiers qui s’ouvrent par prodige au premier soleil qui les baise, et au Soleil éternel qui avance sous eux.

9.     Je vous salue Marie...

Les gardes sont là, évanouis... Les forces corrompues de l’homme ne voient pas Dieu pendant que les forces pures de l’univers : les fleurs, les herbes, les oiseaux admirent et vénèrent le Puissant qui passe dans un nimbe de sa propre Lumière et dans un nimbe de lumière solaire.
Son sourire, le regard se pose sur les fleurs, sur les ramilles, qui se lève vers le ciel serein, et tout prend une plus grande beauté. Et plus soyeux et plus nuancés sont les millions de pétales qui font une mousse fleurie au-dessus de la tête du Vainqueur. Et plus vifs sont les diamants de rosée. Et plus bleu est le ciel que réfléchissent ses yeux resplendissants, et plus joyeux le soleil qui peint de gaieté un petit nuage porté par un vent léger qui vient baiser son Roi avec des parfums enlevés aux jardins et des caresses de pétales soyeux.
Jésus lève la main et bénit et puis, pendant que les oiseaux chantent plus fort et que le vent porte ses parfums, Il disparaît...

10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...


LE DEUXIÈME MYSTÈRE GLORIEUX JÉSUS MONTE AU CIEL

(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 217-219)

Notre Père...


(La Mère de Jésus, ses apôtres et une grande foule de disciple se sont assemblés pour être témoin de l’ Ascension de Jésus au Ciel...)
Jésus appelle près de Lui les bergers, Lazare, Joseph, Nicodème, Manaën, Maximin et les autres des soixante-douze disciples. Mais Il garde surtout près de Lui les bergers pour leur dire : « Ici. Vous près du Seigneur qui était venu du Ciel, penchés sur son anéantissement, vous près du Seigneur qui retourne au Ciel, avec vos esprits qui jouissent de sa glorification. Vous avez mérité cette place car vous avez su croire malgré les circonstances défavorables et vous avez su souffrir pour votre foi. »

1.     Je vous salue Marie...

Je vous remercie tous. Toi, Lazare, mon ami. Toi, Joseph, et toi, Nicodème, pleins de pitié pour le Christ quand cela pouvait être un grand danger. Toi, Manaën, qui as su mépriser les faveurs sordides d’un être immonde pour marcher dans mon chemin. Toi, Étienne, fleur couronnée de justice qui as quitté l’imparfait pour le parfait et qui seras couronné d’un diadème que tu ne connais pas encore6 mais que t’annonceront les anges. Toi, Jean, pour un bref laps de temps frère au sein très pur et venu à la Lumière plus qu’à la vue… Et vous, disciples bonnes et courageuses, dans votre douceur, plus que Judith7.

2.     Je vous salue Marie...

Et toi, Margziam, mon enfant, et qui dorénavant prends le nom de Martial, en souvenir du petit romain tué sur le chemin et déposé à la grille de Lazare avec un cartel de défi : “Et maintenant dis au Galiléen qu’Il te ressuscite, s’Il est le Christ et s’Il est ressuscité”, le dernier des innocents qui en Palestine ont perdu la vie pour me servir8… et prémices des innocents de toute Nation qui, venus au Christ, seront pour cela haïs et éteints prématurément, comme des boutons de fleurs arrachés à leur tige avant qu’ils n’éclosent. Et ce nom, ô Martial, t’indique ton futur destin : sois apôtre en des terres barbares et conquiers-les à ton Seigneur comme mon amour a conquis le jeune romain pour le Ciel.

3.     Je vous salue Marie...

Tous, tous bénis par Moi dans cet adieu, pour demander au Père  la récompense de ceux qui ont consolé le douloureux chemin du Fils  de l’Homme. Bénie l’Humanité dans sa partie choisie qui existe chez les juifs comme chez les gentils, et qui s’est montrée dans l’amour qu’elle a eu pour Moi. Bénie la Terre avec ses plantes et ses fleurs, ses fruits qui tant de fois m’ont fait plaisir et m’ont restauré. Bénie la Terre avec ses eaux et ses tiédeurs, à cause des oiseaux et des animaux qui bien des fois ont surpassé l’homme pour réconforter le Fils de l’Homme. Béni sois-tu, soleil et toi, mer, et vous, monts, collines, plaines.

4.     Je vous salue Marie...

Soyez bénies vous, étoiles qui avez été pour Moi des compagnes dans la prière nocturne et dans la douleur. Et toi, lune, qui m’as éclairé pour me diriger dans mon pèlerinage d’évangélisateur. Soyez toutes bénies, vous, créatures, œuvres de mon Père, mes compagnes en cette heure mortelle, amies pour Celui qui avait quitté le Ciel pour enlever à l’Humanité affligée les tribulations de la Faute qui sépare de Dieu. Et bénis vous aussi, instruments innocents de ma torture : épines, métaux bois, cordages tordus, parce que vous m’avez aidé à accomplir la Volonté de mon Père! »

5.     Je vous salue Marie...

Quelle voix de tonnerre a Jésus! Elle se répand dans l’air chaud et tranquille comme le son d’un bronze qu’on a frappé, elle se propage en ondes sur la mer des visages qui le regardent de tous côtés.
Je dis que ce sont des centaines de personnes qui entourent Jésus qui monte, avec les plus aimés, vers le sommet de le Mont des  Oliviers. Mais Jésus, arrivé près du Camp des Galiléens où il n’y a plus de tentes à cette époque entre les deux fêtes, ordonne aux disciples :
« Faites arrêter les gens où ils se trouvent, et puis suivez-moi. »

6.     Je vous salue Marie...

Il monte encore jusqu’au sommet le plus haut de la montagne celle qui est déjà plus proche de Béthanie, qu’elle domine d’en haut, que de Jérusalem. Serrés autour de Lui sa Mère, les apôtres, Lazare, les bergers et Margziam. Plus loin, en demi-cercle pour tenir en arrière la foule des fidèles, les autres disciples.
Jésus est debout sur une large pierre qui dépasse un peu, tout blanche au milieu de l’herbe verte d’une clairière. Le soleil l’investit rendant son vêtement blanc comme la neige et faisant briller comme


de l’or ses cheveux. Ses yeux brillent d’une lumière divine. Il ouvre les bras en un geste d’embrassement. Il paraît vouloir serrer sur son sein toutes les multitudes de la Terre que son esprit voit représentées dans cette foule. Son inoubliable, son inimitable voix donne le dernier ordre :
« Allez! Allez en mon Nom pour évangéliser les gens jusqu’aux extrémités de la Terre. Dieu soit avec vous. Que son Amour vous réconforte, que sa Lumière vous guide, que sa Paix demeure en vous jusqu’à la vie éternelle. »

7.     Je vous salue Marie...

Il se transfigure en beauté. Beau! Beau comme sur le Thabor9. Tous tombent à genoux pour L’adorer. Lui, pendant que déjà Il se soulève de la pierre sur laquelle Il est posé, cherche encore une fois le visage de sa Mère, et son sourire atteint une puissance que personne ne pourra jamais rendre... C’est son dernier adieu à sa Mère.

8.     Je vous salue Marie...

Il monte, monte... Le soleil, encore plus libre de baiser, maintenant que nul feuillage même léger ne vient intercepter ses rayons, frappe de son éclat le Dieu-Homme qui monte avec son Corps très Saint au Ciel, et dévoile ses Plaies glorieuses qui resplendissent comme de vivants rubis. Le reste est un sourire de lumière nacrée. C’est vraiment la Lumière qui se manifeste pour ce qu’elle est, en ce dernier instant comme dans la nuit natale.
La Création étincelle de la lumière du Christ qui s’élève. Lumière qui dépasse celle du soleil. Lumière surhumaine et bienheureuse. Lumière qui descend du Ciel à la rencontre de la Lumière qui monte... Et Jésus Christ, le Verbe de Dieu, disparaît à la vue des hommes dans un océan de splendeurs...

9.     Je vous salue Marie...

Sur terre, deux bruits seulement dans le silence profond de la foule extasiée: le cri de Marie quand Il disparaît : « Jésus! » et la plainte d’Isaac.
Un saint étonnement a rendu les autres muets, et ils restent là, jusqu’à ce que deux lumières angéliques blanches comme neige apparaissent sous une forme humaine, pour dire les paroles  rapportées dans le premier chapitre des Actes des Apôtres.

10.  Je vous salue Marie... Gloire soit Au Père...

Ô mon Jésus...


LE TROISIÈME MYSTÈRE GLORIEUX
L’EFFUSION DE L’ESPRIT SAINT

(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 224-227)

Notre Père...

(Quelques jours plus tard, après que Matthias – l’ancien berger qui adora Jésus à sa naissance – eu été élu pour  remplacer Judas en tant que douzième apôtre... )

Il n’y a pas de voix ni de bruits dans la maison du Cénacle. Il n’y a pas de disciples présents, du moins je n’entends rien qui me permette de dire que dans les autres pièces de la maison sont rassemblées des personnes. Il y a seulement la présence et les voix des douze et de Marie très Sainte, rassemblés dans la salle de la Cène.

1.     Je vous salue Marie...

La pièce semble plus vaste car le mobilier, disposé différemment, laisse libre tout le milieu de la pièce et aussi deux des murs. Contre le troisième on a poussé la table qui a servi pour la Cène, et entre eux et les murs, et aussi aux deux côtés les plus étroits de la table, on a mis les lits-sièges qui ont servi à la Cène et le tabouret qui a servi à Jésus pour le lavement des pieds. Pourtant ces lits ne sont pas disposés perpendiculairement à la table comme pour la Cène, mais parallè- lement, de façon que les apôtres puissent rester assis sans les  occuper tous, en laissant pourtant un siège, le seul mis verticalement par rapport à la table, tout entier pour la Vierge bénie qui est au milieu de la table, à la place qu’à la Cène occupait Jésus.11.

2.     Je vous salue Marie...

Il n’y a pas de nappe ni de vaisselle sur la table, les crédences sont dégarnies et aussi les murs de leurs ornements. Seul le lampadaire brûle au centre, mais avec la seule flamme centrale allumée ; l’autre cercle de petites lampes qui sert de corolle au bizarre lampadaire est éteint.
Les fenêtres sont fermées et barrées par une lourde barre de fer qui les traverse. Mais un rayon de soleil s’infiltre hardiment par un petit trou et descend comme une aiguille longue et fine jusqu’au pavé où il dessine une tache lumineuse.
La Vierge, assise seule sur son siège, a à ses côtés, sur des sièges : Pierre et Jean, Pierre à droite, Jean à gauche. Mathias, le nouvel apôtre, est entre Jacques d’Alphée et le Thaddée. La Vierge a devant Elle un coffre large et bas de bois foncé et qui est fermé. Marie est vêtue de bleu foncé. Elle a sur ses cheveux son voile blanc et par- dessus un pan de son manteau. Les autres ont tous la tête découverte.

3.     Je vous salue Marie...

Marie lit lentement à haute voix, mais à cause du peu de lumière qui arrive jusque là, je crois plutôt qu’au lieu de lire Elle répète de mémoire les paroles écrites sur le rouleau qu’Elle tient déplié. Les autres La suivent en silence, en méditant. De temps à autre ils répondent si le cas se présente.
Marie a le visage transfiguré par un sourire extatique. Qui sait ce qu’Elle voit, de si capable d’allumer ses yeux comme deux claires étoiles, et de rougir ses joues d’ivoire comme si une flamme rose se réfléchissait sur Elle? C’est vraiment la Rose mystique...
Les apôtres se penchent en avant, en se tenant un peu de biais pour voir son visage pendant qu’elle sourit si doucement et qu’Elle lit. Sa voix semble un cantique angélique. Pierre en est tellement ému que deux grosses larmes tombent de ses yeux et, par un sentier de rides gravées aux côtés de son nez, elles descendent se perdre dans le buisson de sa barbe grisonnante. Mais Jean reflète son sourire virginal et s’enflamme d’amour comme Elle, pendant qu’il suit du regard ce que lit la Vierge sur le rouleau, et quand il Lui présente un nouveau rouleau il La regarde et Lui sourit.

4.     Je vous salue Marie...

La lecture est finie. La voix de Marie s’arrête et on n’entend plus le bruissement des parchemins déroulés et enroulés. Marie se recueille en une oraison secrète, en joignant les mains sur sa poitrine et en appuyant sa tête contre le coffre. Les apôtres l’imitent...
Un grondement très puissant et harmonieux, qui rappelle le vent et la harpe, et aussi le chant d’un homme et le son d’un orgue parfait, résonne à l’improviste dans le silence du matin. Il se rapproche, toujours plus harmonieux et plus puissant, et emplit la Terre de ses vibrations, il les propage et il les imprime à la maison, aux murs, au mobilier. La flamme du lampadaire, jusqu’alors immobile dans la paix de la pièce close, palpite comme investie par un vent, et les chaînettes de la lampe tintent en vibrant sous l’onde de son surnaturel qui les investit.

5.     Je vous salue Marie...

Les apôtres lèvent la tête effrayés. Ce bruit puissant et très beau, qui possède toutes les notes les plus belles que Dieu ait données au Ciel et à la Terre, se fait de plus en plus proche, alors certains se lèvent, prêts à s’enfuir, d’autres se pelotonnent sur le sol en se couvrant la tête avec leurs mains et leurs manteaux, ou en se frappant la poitrine pour demander pardon au Seigneur. D’autres encore se serrent contre Marie, trop effrayés pour conserver envers la Toute Pure cette retenue qu’ils ont toujours eue. Seul Jean ne s’effraie pas car il voit la paix lumineuse de joie qui s’accentue sur le visage de Marie qui lève la tête en souriant à une chose connue d’Elle seule, et qui ensuite glisse à genoux en ouvrant les bras, et les deux ailes bleues de son manteau ainsi ouvert s’étendent sur Pierre et Jean qui L’ont imitée en s’agenouillant. Mais tout cela qui a pris quelques minutes à décrire s’est passé en moins d’une minute.

6.     Je vous salue Marie...

Et puis voilà la Lumière, le Feu, l’Esprit-Saint, qui entre avec un dernier bruit mélodieux sous la forme d’un globe très brillant et ardent dans la pièce close, sans remuer les portes et les fenêtres, et qui plane un instant au-dessus de la tête de Marie à environ trois palmes de sa tête qui est maintenant découverte, car Marie, voyant le Feu Paraclet,  a levé les bras comme pour l’invoquer et a rejeté la tête en arrière avec un cri de joie, avec un sourire d’amour sans bornes. Et après cet instant où tout le Feu de l’Esprit-Saint, tout l’Amour est rassemblé au- dessus de son Épouse, le Globe très Saint se partage en treize flammes mélodieuses et très brillantes, d’une lumière qu’aucune comparaison terrestre ne peut décrire et descend pour baiser le front de chaque apôtre.

7.     Je vous salue Marie...

Mais la flamme qui baise Marie sur son front n’est pas une langue d’une flamme dressée mais une couronne qui entoure et ceint, comme un diadème, sa tête virginale, en couronnant comme Reine la Fille, la Mère, l’Épouse de Dieu, la Vierge incorruptible, la toute Belle, l’éternelle Aimée et l’éternelle Enfant – que rien ne peut humilier, Celle que la douleur avait vieillie, mais qui s’est revivifiée dans la joie de la résurrection. Elle partage avec son Fils un accroissement de beauté et de fraîcheur de la chair, du regard, de la vitalité... ayant déjà une anticipation de la beauté de son Corps glorieux reçue au Ciel pour être la fleur du Paradis.

8.     Je vous salue Marie...



L’Esprit-Saint fait briller ses flammes autour de la tête de l’Aimée. Quelles paroles peut-Il lui dire? Mystère! Son visage béni est transfiguré par une joie surnaturelle, et rie du sourire des Séraphins pendant que des larmes bienheureuses semblent des diamants qui descendent le long des joues de la Bénie, frappées comme elles le sont par la Lumière de l’Esprit-Saint.
Le Feu reste ainsi quelque temps... Et puis Il se dissipe... De sa descente il reste comme souvenir un parfum qu’aucune fleur terrestre ne peut dégager... Le Parfum du Paradis...

9.     Je vous salue Marie...

Marie reste extasiée. Elle croise seulement les bras sur sa poitrine, ferme les yeux, baisse la tête... Elle continue son colloque avec Dieu... insensible à tout... Personne n’ose La troubler.
Jean dit en La désignant : « C’est l’autel. Et c’est sur sa gloire que S’est posée la Gloire du Seigneur...»
« Oui. Ne troublons pas sa joie. Mais allons prêcher le Seigneur et que soient connues ses œuvres et ses paroles parmi les peuples » dit Pierre avec une surnaturelle impulsivité.
« Allons! Allons! L’Esprit de Dieu brûle en moi » dit Jacques d’Alphée.
« Et il nous pousse à agir. Tous. Allons évangéliser les gens12. »
Ils sortent comme s’ils étaient poussés ou attirés par un vent ou  par une force irrésistible.

10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...


LE QUATRIÈME MYSTÈRE GLORIEUX
L’ASSOMPTION DE MARIE AU CIEL

(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 10, p. 277-285)

Notre Père...

(Plusieurs années après la Pentecôte, en présence de Jean l’Apôtre, Marie réalise que le temps est venu pour Elle d’être réunie avec son Fils au Ciel et Elle dit à Jean l’extrême jubilation qu’Elle ressent. Elle s’aperçoit que Jean pleure et lui demande pourquoi. Jean lui répond : )

« Parce que la tempête de la douleur se déchaîne en moi. Je comprends que je vais Te perdre. Comment ferai-je pour vivre sans toi? Je sens mon cœur se déchirer à cette pensée! Je ne résisterai pas à cette douleur! »
« Tu résisteras. Dieu t’aidera à vivre, et longuement, comme Il m’a aidée. Car s’Il ne m’avait pas aidé, au Golgotha et sur le Mont des Oliviers, quand Jésus est mort et quand Il est monté, je serais morte… Il t’aidera à vivre et à te rappeler ce que Je t’ai dit auparavant, pour le bien de tous. »
« Et Il accomplira mon unique désir, mon unique volonté. Car l’amour, quand il est tellement total qu’il arrive presque à la perfection comme celui de mon Fils et Dieu, obtient tout, même ce qui paraîtrait, en jugeant humainement, impossible à obtenir. Souviens-toi de cela, Jean, et dis-le aussi à tes frères. Vous serez tellement combattus! Des obstacles de tout genre vous feront craindre une défaite, des massacres de la part des persécuteurs et des défections de la part des chrétiens, à la morale… iscariotique, vous déprimeront l’esprit. Ne craignez pas. Aimez et ne craignez pas. En proportion de la façon dont vous aimerez, Dieu vous aidera et vous fera triompher de tout et de tous… La mesure de ma capacité d’aimer est comble. Mon âme et ma chair ne peuvent plus la contenir! L’amour en déborde, Me submerge  et en même temps Me soulève vers le Ciel, vers Dieu, mon Fils. Et sa voix me dit : “Viens! Sort! Monte vers notre Trône et notre Trine embrassement!” La Terre, ce qui m’entoure, disparaît dans la grande lumière qui me vient du Ciel! Ses bruits sont couverts par cette voix céleste! Elle est arrivée pour Moi l’heure de l’embrassement divin, mon Jean! »

1.     Je vous salue Marie...

Jean s’était un peu calmé, tout en restant troublé, en écoutant Marie. Dans la dernière partie de son entretien, il La regardait extasié,


et comme ravi lui aussi, le visage très pâle comme celui de Marie. La pâleur de cette dernière se change lentement en une lumière d’une extrême blancheur, il accourt près d’Elle pour La soutenir et en même temps il s’écrie : « Tu es comme Jésus quand Il s’est transfiguré sur le Thabor!13 Ta chair resplendit comme la lune… Tu es lumière! Mais Tu n’es pas Jésus. Lui, étant Dieu en plus que d’être Homme, pouvait se tenir par Lui-même, là-haut sur le Thabor14, comme ici sur le Mont des Oliviers à son Ascension. Toi, Tu ne le peux pas. Tu ne peux Te tenir. Viens. Je vais T’aider à mettre Ton corps las et bienheureux sur ton lit. Repose-Toi.» Et, très affectueusement, il La conduit près du pauvre lit sur lequel Marie S’étend sans même enlever son manteau.
Croisant les bras sur sa poitrine, et abaissant ses paupières sur ses doux yeux brillants d’amour, Elle dit à Jean qui est penché sur   Elle : « Je suis en Dieu. Et Dieu est en moi15. Pendant que Je Le contemple et que Je sens son embrassement, dis les psaumes et des pages de l’Écriture qui se rapportent à Moi, spécialement à cette heure. L’Esprit de Sagesse te les indiquera. Récite ensuite l’oraison de mon Fils ; répète-Moi, les paroles de l’Archange annonciateur, et celles que m’adressa Élisabeth ; et mon hymne de louange... Je te suivrai avec ce que J’ai encore de moi sur la Terre...
Jean lutte contre les larmes qui lui montent du cœur… sa très belle voix au cours des années est devenue très semblable à celle du Christ, chose que Marie remarque en souriant et qui Lui fait dire : « Il me semble avoir mon Jésus à côté de Moi! ». Jean entonne le psaume 11816, qu’il dit presque en entier, puis les trois premiers versets du psaume 4117, les huit premiers du psaume 3818, le psaume 2219 et le premier psaume20. Il dit ensuite le Pater21, les paroles de Gabriel et d’Élisabeth22, le cantique de Tobie23, le chapitre 24ème de Siracide, des versets 11 à 4624. Pour terminer, il entonne le “Magnificat”25. Mais, arrivé au 9ème verset, il s’aperçoit que Marie ne respire plus, tout en ayant gardé une pose et une attitude naturelles, souriante, tranquille, comme si Elle n’avait pas remarqué l’arrêt de la vie.

2.     Je vous salue Marie...

Jean, avec un cri déchirant, se jette par terre contre le bord du lit et il appelle à plusieurs reprises Marie. Il ne sait pas se persuader qu’Elle ne peut plus lui répondre, que désormais le corps n’a plus son âme vitale… Il se penche sur son visage, resté fixe avec une expression de joie surnaturelle, et des larmes abondantes pleuvent de ses yeux sur ce suave visage, sur ces mains pures, si doucement croisées sur sa poitrine. C’est l’unique bain que reçoive le corps de Marie : les pleurs de l’Apôtre de l’amour et de son fils par adoption – selon la volonté de Jésus26.


Après la première violence de la douleur, Jean, se rappelant le désir de Marie, rassemble les pans de son ample manteau de lin... et aussi ceux du voile, qui pendent aussi des deux côtés de l’oreiller, et étend les premiers sur le corps et les seconds sur la tête. Marie ressemble maintenant à une statue de marbre blanc, étendue sur le dessus d’un sarcophage. Jean la contemple longuement et des larmes tombent encore de ses yeux pendant qu’il la regarde.
Ensuite il donne une autre disposition à la pièce en enlevant tout mobilier inutile. Il laisse seulement le lit, la petite table contre le mur, sur laquelle il place le coffre contenant les reliques ; un tabouret qu’il place entre la porte qui donne sur la terrasse et le lit où gît Marie ; et une console sur laquelle se trouve la lampe que Jean allume, car maintenant le soir va venir.
Il se hâte ensuite de descendre au Gethsémani pour y cueillir autant de fleurs qu’il peut en trouver et des branches d’oliviers, dont les olives sont déjà formées. Il remonte dans la petite chambre, et à la clarté de la lampe, il dispose les fleurs et les feuillages autour du corps de Marie comme s’il était au centre d’une grande couronne.
(Puis il épanche son cœur sur elle comme si elle était encore vivante. Quand il a fini de mettre tout en ordre… )
Il s’assoit sur le tabouret, en mettant la lampe par terre près du lit, et il contemple, en priant, la gisante.

3.     Je vous salue Marie...

(Beaucoup plus tard… )
Combien de jours sont-il passés? Il est difficile de l’établir sûre- ment. Si on en juge par les fleurs qui font une couronne autour du corps inanimé, on devrait dire qu’il est passé quelques heures. Mais si on en juge d’après le feuillage d’olivier sur lequel sont posées les fleurs fraîches, et dont les feuilles sont déjà fanées, et d’après les autres fleurs flétries, mises comme autant de reliques sur le couvercle du coffre, on doit conclure qu’il est passé déjà des journées.
Mais le corps de Marie est tel qu’il était quand elle venait d’expirer. Il n’y a aucun signe de mort sur son visage, sur ses petites mains. Il n’y a dans la pièce aucune odeur désagréable. Au contraire il y flotte un parfum indéfinissable qui rappelle l’encens, les lys, les roses, le muguet, les plantes de montagne, mélangés.
Jean, qui sait depuis combien de jours il veille, s’est endormi, vaincu par la lassitude…
L’aube doit maintenant être commencée car sa faible clarté permet de voir la terrasse et les oliviers qui entourent la maison. Cette clarté  se fait toujours plus forte et, pénétrant par la porte, elle rend plus distincts les objets mêmes de la chambre, ceux qui, étant éloignés de la lampe, pouvaient à peine être entrevus.

4.     Je vous salue Marie...

Tout d’un coup une grande lumière remplit la pièce, une lumière argentée, nuancée d’azur, presque phosphorique, et qui croît de plus en plus, qui fait disparaître celle de l’aube et de la lampe. C’est une lumière pareille à celle qui inonda la Grotte de Bethléem au moment de la Nativité divine. Puis, dans cette lumière paradisiaque, deviennent visibles des créatures angéliques, lumière encore plus splendide dans la lumière déjà si puissante apparue d’abord. Comme il était déjà arrivé quand les anges apparurent aux bergers27, une danse d’étincelles de toutes couleurs se dégage de leurs ailes doucement mises en mouvement d’où il vient une sorte de murmure harmonieux, arpégé, très doux.
Les créatures angéliques forment une couronne autour du petit lit, se penchent sur lui, soulèvent le corps immobile et, en agitant plus fortement leurs ailes, ce qui augmente le son qui existait d’abord, par un vide qui s’est par prodige ouvert dans le toit, comme par prodige s’était ouvert le Tombeau de Jésus28, elles s’en vont, emportant avec eux le corps de leur Reine, son corps très Saint, c’est vrai, mais pas encore glorifié et encore soumis aux lois de la matière, soumission à laquelle n’était plus soumis le Christ parce qu’Il était déjà glorifié quand Il ressuscita. Le son produit par les ailes angéliques est maintenant puissant comme celui d’un orgue.

5.     Je vous salue Marie...

(La Vierge Marie dans l’œuvre de Maria Valtorta, p. 335-6)
… Les anges sont lumineux, beaux, animés. Ils ne chantent pas,  ni ne parlent. Ils semblent tous absorbés en une occupation d’amour qui fait resplendir leur visage d’une flamboyante allégresse. Ils demeurent penchés comme au-dessus d’une ouverture, et observent. Puis ils déplient leurs ailes de perles et se rangent sur deux files. Leur sourire s’accentue, de même qu’augmente leur lumière de lys et de perles mêlés à des diamants… Je dirais que la lumière des anges absorbe celle de l’aube ainsi que l’éclat des dernières étoiles et le dernier rayon d’une lune encore visible comme une mince faucille dans le ciel éclairci...


Puis, comme la vague qui déborde d’une digue qu’elle a franchie, une splendeur intense jaillit du sommet de la maisonnette, et des têtes d’anges surgissent avec des ailes et des corps de lumière. Au Milieu d’eux, entre leurs bras, abandonnée comme une enfant dormant en un beau songe je vois notre Mère.
Elle est toute vêtue de blanc. L’habit, le voile et une longue traîne de toile fine, qui pourrait être son linceul, sont d’une seule teinte gris perle de lin neuf très fin. Le visage n’est pas plus sombre que la toile. Il semble fait de boutons de magnolia et seulement les cils délicats mettent deux virgules un peu foncées sur sa figure couleur de neige. Les mains sont jointes sur le sein maternel, à la hauteur de l’estomac, avec la pointe des doigts tournée vers l’aine. Elles semblent voiler le ventre sanctifié par l’Incarnation de Dieu. Elles sont, elles aussi, deux pétales de magnolia qui reposent sur la neige des vêtements.

6.     Je vous salue Marie...

Marie semble dormir. La tête est légèrement penchée vers la droite, soutenue par un ange avec la vénération de celui qui porte une grande relique. Un sourire est demeuré sur son visage. Peut-être laissé là par sa dernière pensée d’amour.
Des anges s’élèvent, en emportant le fardeau sacré, et les autres l’entourent en formant une couronne. Marie vole dans l’air turquoise, vers la dernière étoile et la pâle lune. Et le monde ne sait pas que sa Reine s’en va prendre place sur son trône.
Je puis suivre la montée de la cohorte angélique, qui devient toujours plus nombreuse, parce que des anges descendent des Cieux sereins pour venir à sa rencontre avec une sainte hâte de vénérer leur Reine… Je peux voir... combien elle est petite! Une poignée de boue sale!... Au fur et à mesure que le Ciel approche, la tête de Marie perd de son pesant sommeil et semble près du réveil. Même le visage se colore légèrement comme celui de quelqu’un qui revient d’un évanouis- sement, les lèvres s’entr’ouvrent alors qu’elle commence à respirer  plus profondément et deviennent empourprées.

7.     Je vous salue Marie...

Dans le ciel, tout rose à l’orient, brille le premier rayon de soleil, qui ne se dirige pas vers la terre, mais éclate comme l’éclair et atteint dans le ciel Celle qui monte, L’embrasse et La revêt d’un jaune-rose  de corail très délicat, la réchauffe de son baiser et L’appelle avec sa chaleur. Alors Marie commence à ouvrir tranquillement les yeux, bleus comme le ciel qui est si proche d’Elle et qui L’enveloppe de son azur, car maintenant la poignée de boue qu’est la terre n’est plus visible. Elle a disparu avec toutes ses misères.


Marie a les yeux ouverts et voit les anges... Elle sourit et voit les sourires angéliques. Elle lève les yeux, plus haut, plus haut, et voit la gloire de Dieu. Elle se dresse... Les anges la dirigent à peine, restant autour d’elle. On dirait que désormais elle n’a plus besoin de soutien pour monter. Elle est déjà Reine des Cieux, et les anges ne sont que les serviteurs spirituels qui l’entourent pour lui sourire.
Marie, s’élève droite et heureuse, ayant à présent les mains en croix vers le haut, en acte d’adoration. Et voici que la cohorte angélique chante au milieu de toute sa lumière devenue insoutenable.
Marie aussi en ce moment est une lumière éblouissante. Le voile, la toile et la tunique ne sont plus de lin. Ils sont l’habillement  immatériel, tissé de diamant et brodé de perles, que je Lui vois toujours. Sa beauté s’accroît d’une majesté indescriptible. Elle paraît rajeunir d’une éternelle jeunesse. Elle n’est pas plus âgée que son Fils et Seigneur ; et auprès de celui qui vient à sa rencontre parmi les cohortes d’anges Elle semble la Beauté près de la Majesté.
Le Ciel se referme sur ce cortège qui est entré parmi d’incan- descentes flammes d’amour et d’harmonies paradisiaques.

8.     Je vous salue Marie...

(The Pœm Vol. 10, p. 284-7)
(Retournant dans le temps, Jean a été dérangé par la lumière, le courant d’air venant de la toiture ouverte et les sons. Il réalise qu’un événement merveilleux vient de se produire. Il court sur la terrasse et regarde vers le ciel...)
Et il voit. Il voit le corps de Marie, encore privé de vie et qui est en tout pareil à celui d’une personne qui dort, qui monte de plus en plus haut, soutenu par une troupe angélique. Comme pour un dernier adieu, un pan  du manteau et du voile s’agitent, peut-être par l’action du vent produit par l’assomption rapide et le mouvement des ailes angéliques. Des fleurs, celles que Jean avait disposées et renouvelées autour du corps de Marie, et certainement restées dans les plis des vêtements, pleuvent sur la terrasse et sur le domaine du Gethsémani, pendant que l’hosanna  puissant de la troupe angélique se fait toujours plus lointain et donc plus léger.
Jean continue à fixer ce corps qui monte vers le Ciel et, certainement par un prodige qui lui est accordé par Dieu, pour le consoler et le récompenser de son amour pour sa Mère adoptive, il voit distinctement que Marie, enveloppée maintenant par les rayons du soleil qui s’est levé, sort de l’extase qui a séparé son âme de son corps, redevient vivante, se dresse debout, car maintenant elle aussi jouit des dons propres aux corps déjà glorifiés.


Jean regarde, regarde. Le miracle que Dieu lui accorde, lui donne de pouvoir, contre toutes les lois naturelles, voir Marie qui maintenant qu’elle monte rapidement vers le Ciel est entourée, sans qu’on L’aide à monter, par les anges qui chantent des hosannas. Jean est ravi par cette vision de beauté qu’aucune plume d’homme, qu’aucune parole humaine, qu’aucune œuvre d’artiste ne pourra jamais décrire ou reproduire, car c’est d’une beauté indescriptible...
Et c’est un dernier et suprême prodige que Dieu-Amour29 accorde à celui qui est son parfait disciple tout aimant : celui de voir la rencontre de la Mère très Sainte avec son Fils très Saint qui, Lui aussi splendide et resplendissant, beau d’une beauté indescriptible, descend rapidement du Ciel, rejoint sa Mère et La serre sur son cœur et ensemble, plus brillants que deux astres, s’en vont là d’où Lui est venu30.

9.     Je vous salue Marie...

(La vision terminée, la joie de Jean dépasse maintenant sa douleur. Il remercie Dieu de lui avoir permis d’être témoin de la réunion de Marie et de Jésus. Puis il ramasse les pétales de fleurs et autres choses qui restent sur le petit lit et se dit à lui-même : )
« Ils serviront à assister et à réconforter mes frères, que j’ai  attendu en vain. Tôt ou tard je les retrouverai… »
(Il les place dans le coffre, referme le couvercle et dit :)
« Maintenant tout est accompli aussi pour moi! Maintenant je puis m’en aller, librement, là où l’Esprit de Dieu me conduira. Aller! Semer la divine Parole que le Maître m’a donnée pour que je la donne aux hommes. Enseigner l’Amour. L’enseigner pour qu’ils croient dans l’Amour et sa puissance... Moi, l’aimant, maintenant que je n’ai plus le Maître et sa Mère à aimer sur la Terre, j’irai répandre l’amour parmi les nations. L’amour sera mon arme et ma doctrine. Et avec lui je vaincrai le démon, le paganisme et je conquerrai beaucoup d’âmes. Je continuerai ainsi Jésus et Marie, qui ont été l’amour parfait sur la Terre.»

10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...


LE CINQUIÈME MYSTÈRE GLORIEUX
LE COURONNEMENT DE MARIE, REINE DES CIEUX


Notre Père...
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 10, p. 292)
(Marie décrit son entrée au Ciel...)
« L’approche de l’Amour Éternel fut marquée par ce que je pen- sais. Tout perdit lumière et couleur, voix et présence sous la splendeur et la Voix qui, en descendant des Cieux ouverts à mon regard spirituel, s’abaissaient sur moi pour cueillir mon âme. On dit que j’aurais jubilé d’être assistée à cette heure par mon Fils. Mais mon doux Jésus  était bien présent avec le Père quand l’Amour, c’est-à-dire l’Esprit-Saint, troisième Personne de la Trinité Éternelle, me donna le troisième baiser de ma vie, ce baiser si puissamment divin que mon âme s’exhala en lui, en se perdant dans la contemplation comme une goutte de  rosée aspirée par le soleil dans le calice d’un lys. Et je suis montée avec mon esprit et ses hosannas aux pieds des Trois que j’avais  toujours  adorés. »

1.     Je vous salue Marie...

« J’étais comme une perle dans un chaton de feu, aidée d’abord, puis suivie par la troupe des esprits angéliques venus pour m’assister dans le jour éternel de ma naissance céleste. J’étais attendue par mon Jésus, avant même le seuil des Cieux, et sur leur seuil par mon juste époux de la Terre, par les Rois et Patriarches de ma race, par les premiers saints et martyrs. Puis, au bon moment, je suis entrée comme Reine, après tant de douleur et après avoir vécu tant d’humilité, étant la pauvre servante de Dieu, dans le Royaume de joie sans limite. Et le Ciel s’est refermé sur la joie de me posséder, d’avoir sa Reine dans la chair, unique entre toutes les chairs mortelles, qui connaissait la glorification avant la Résurrection finale et le dernier jugement.31 »

2.     Je vous salue Marie...

Les Cahiers de 1943, p. 571-2)
(Dans une dictée séparée à Maria Valtorta, Marie dit :)
« Mon humilité ne pouvait me permettre de penser que tant de gloire m’était réservée au Ciel.
« Dans ma pensée, j’avais la certitude que ma chair humaine, que le fait d’avoir porté Dieu avait sanctifiée, ne connaîtrait pas la
corruption, puisque Dieu est Vie et lorsqu’un être est saturé par Lui, c’est comme s’il était saturé d’un arôme qui préserve de la mort. Non seulement je m’étais fondue à Lui en une chaste et féconde étreinte, mais les replis les plus secrets de mon être s’étaient saturés de la Divinité cachée dans mon sein et tout absorbée à se voiler de chairs mortelles. »

3.     Je vous salue Marie...

« Mais que la bonté de l’Éternel eût réservé à sa Servante la joie de ressentir sur ses membres le toucher de la main de mon Fils, son étreinte, son baiser, et de réentendre sa voix de mes oreilles, de voir son visage de mes yeux, d’éprouver de nouveau la joie de le caresser, non, je ne pensais pas que cela me fût accordé si vite et je ne le désirais point. Il me suffisait que ces béatitudes fussent accordées à mon esprit, et cela aurait déjà  comblé  mon  bonheur  de bienheureuse. ».

4.     Je vous salue Marie...

« Mais en témoignage de sa Pensée créatrice en ce qui concerne l’être humain, Dieu me voulut au Ciel corps et âme. Je suis le témoignage certain de ce que Dieu avait pensé et voulu pour l’être humain : une vie innocente, sans la connaissance du péché, un passage paisible de cette vie à la Vie complète au cours duquel, comme celui qui franchit le seuil d’une maison pour entrer dans un palais, l’être complet passerait du soleil du Paradis terrestre au Soleil du Paradis céleste, augmentant la perfection de son moi, dans la chair et dans l’esprit, de la pleine Lumière qu’Il y a aux Cieux. »

5.     Je vous salue Marie...

« Devant les Patriarches et les Saints, devant les Anges et les Martyrs, Dieu me plaça, moi qui avait été élevée à la gloire du Ciel, et dit : “ Voici l’œuvre parfaite du Créateur, voici ce que je créai à mon image et à ma ressemblance, fruit d’un chef-d’œuvre divin et créateur, merveille de l’Univers, lequel voit, enfermé en un seul être, le divin dans l’esprit immortel comme Dieu et comme Lui, spirituel, intelligent, vertueux, et l’animal dans la chair la plus parfaite devant laquelle chaque être des trois règnes de la Création s’incline. Voici le témoignage de mon amour pour l’humain, pour qui je créai l’organisme parfait et le sort bienheureux d’une  vie  éternelle  dans  mon  Royaume. ” »

6.     Je vous salue Marie...

« (Dieu le Père continue :) “Voici le témoignage de mon pardon à l’humain à qui, dans la force d’un trin amour, j’ai accordé la réhabilitation à mes yeux. Voici la pierre mystique de comparaison, voici l’anneau de l’union entre l’humain et Dieu, voici Celle qui ramène les temps aux premiers jours et qui donne à mon œil divin la joie de contempler l’Ève que je créai telle que je la créai, et devenue encore plus belle puisqu’elle est la Mère de mon Fils et la Martyre du Pardon. Pour son cœur qui ne connut point de tache, j’ouvre les trésors du Ciel, et pour sa tête qui ne connut point d’orgueil, je fais une couronne de ma splendeur et je la couronne, car elle m’est Sainte, pour qu’elle soit votre Reine”. »

7.     Je vous salue Marie...

(Marie dit :)
« Maria, il n’y a pas de larmes au Ciel. Mais à la place des pleurs joyeux qu’auraient versés les esprits s’il leur était donné de verser des larmes – humeur qui coule pressée d’une émotion – il y eut un étincellement de lumières, un passage de couleurs splendides à de plus vives splendeurs, un incendie de feux caritatifs en un feu plus ardent encore, un retentissement insurpassé et indescriptible d’harmonies auxquelles s’unit la voix de mon Fils en une louange à Dieu le Père et à la Servante de Dieu, bienheureuse pour l’éternité. »

8.     Je vous salue Marie...

(Notebooks 1944, p. 315-6)
(Maria Valtorta décrit comment on lui a donné, par les yeux de son esprit, une vision du Paradis : ) l’ “insupportable splendeur” de l’Esprit Saint,
la “Lumière” incomparable de Dieu le Père, la “Personne glorifiée” de Jésus, et puis
la “beauté céleste” de Marie…)
… Marie se tenait entre le Père et le Fils avec ses mains – Ses douces, blanches comme la neige, petites et si belles mains – croisées sur sa poitrine. Son visage – un visage tendre, parfait, tout aimant et si délicat – était légèrement tourné vers le haut.
Remplie de vénération, Marie regardait le Père. Elle ne disait pas un seul mot. Mais tout son regard était une voix d’adoration, de prière et chant.
Remplie d’amour, elle tourna son regard vers Jésus. Chaque caresse de ses doux yeux disait “Je T’aime!”…
De temps à autre elle levait encore plus son visage, et regardait plus intensément, pour rechercher l’Amour qui brillait haut au-dessus d’Elle. Et alors son éblouissante lumière s’enflamma. Marie recevait le baiser d’Amour, l’Esprit s’enflammait d’un éclat encore plus vif et le regard de Marie se fondait avec ses splendeurs.
Marie tournait alors son regard de nouveau vers le Père et le Fils. On dirait qu’après être devenue le reposoir de l’Amour, Elle le distribuait. (Quelle pauvre image je vous communique. Je vais essayer de mieux m’exprimer.) On aurait dit que l’Esprit la choisissait pour être celle qui, amassant tout l’Amour en Elle, le portait ensuite au Père et  au Fils de façon à ce que les Trois se joignaient et s’embrassait l’un l’autre devenant Un. Oh, la joie de comprendre ce poème d’Amour! Et de voir la mission de Marie, Siège de l’Amour!…

9.     Je vous salue Marie...

(Les Cahiers 1943, p. 573)
(Juste avant Noël 1943, Marie dit :)
« Maria, J’avais pensé finir cette illustration des mystères de mon Saint Rosaire – car, sans que tu t’en rendes compte, Je t’ai parlé de tous les Mystères et en particulier des Mystères blancs de la joie et des Mystères resplendissants de la Gloire, puisque pour les Mystères pourprés, il n’y a qu’un nom, douleur, et ils ne forment tous qu’une unique douleur – J’avais donc pensé finir après Noël. Mais vous qui m’aimez avez tant de peines, et vous comprenez que ce n’est qu’en oubliant la Terre pour le Ciel que ces peines deviennent supportables à votre cœur. Et je vous dévoile donc les Lumières du Ciel.
« Le collier mystique est terminé. Je vous le donne pour la Noël de mon Fils et avec Lui, ma bénédiction et ma caresse.
« Soyez bons et aimez-Moi. Je suis avec vous. »

10.  Je vous salue Marie... Gloire soit au Père...

Ô mon Jésus...
PRIÈRES À LA FIN
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre consolation, notre espoir, salut! Enfants d’Ève, de cette terre d’exil nous crions vers vous ; vers vous nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards compatissants. Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler Jésus, le fruit béni de votre sein, ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie!
Priez pour nous, sainte Mère de Dieu. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.Prions
Ô Dieu, dont le Fils unique nous a mérité, par sa vie, sa mort et sa résurrection, les récompenses du salut éternel, faites, nous vous en supplions, qu’en méditant ces mystères du très saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent et obtenions ce qu’ils promettent. Par le même Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen.
Que le soutient divin demeure toujours avec nous ; Et que les âmes des fidèles défunts reposent en paix par la misé- ricorde de Dieu. Amen.
Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Notre-Dame de Fatima, priez pour nous. Notre-Dame de la Paix, priez pour nous.Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.

Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
RÉFÉRENCES
[Pour l’usage général et pour que ce soit plus commode, les passages des Saintes Écritures utilisés dans ce fascicule réfèrent à la Traduction Oecuménique de la Bible (TOB).]
Les Mystères joyeux
1.    Mt 1:18; Lc 1:26-38.
2. Voir Nb 24:17; 1S 16:1; 2S 7:12-17;
1Ch 17:11-15; Ps 2:7-9; Is 2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi 5:1-4.
3. Lc 1:40-55.
4. Mt 1:25; Lc 2:6-7.
5. Lc 2:22-38.
6. Lv 12: (Voir aussi Ex 13:1-2 &
11-16, 22:29; Nb 3:11-13, 8:16-18.)
7. Jdt; Jg 4:, 5:24.
8. Lc 2:41-50.
9. Nb 15:37-40; Dt 6:6-8; Mt 23:5.
10. Ex 20:1-17; Dt 5:6-22.
11.  Voir Is 29:13;  Mt 15:6-9;  Mc 7:6-8.
12.  Voir Nb 24:17;  1S 16:1; 2S 7:12-17
1Ch 17:11-15; Ps 2:7-9; Is 2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi 5:1-4;
Lc 4:17-21.
13. Is 40:1-2.
14. Is 40:3; Mt 3:3; Jn 1:23.
15. Is 40:5.
16. Ha 2:11; Lc 19:40.

Les Mystères lumineux
1. Mt 3:13-17; Mc 1:9-11;}
Lc 3:21-2; et Jn 1:29-34.}
(Passages 1-5)
2. Mt 3:1-3,11-12; Mc 1:2-8;
Jn 1:23-8.
3. Mt 3:11; Mc 1:7; Lc 3:16;
Jn 1:26-7.
4. Voir Is 64:4; 1Co 2:9.
5. Jn 13:3-15.
6. Mt 26:26-8; Mc 14:22-4;
Lc 22:19-20; 1Co 11:23-6.
7. Ez 47:1-12.
8. Jn 19:34. (Voir Ap. 22:1-2.)
9. Gn. 2:7.
10. Gn. 1:26-7.
11. Jn 2:1-11.
Les Mystères douloureux
1. Mt 26:36-56; Mc 14:32-50;
Lc 22:39-53; Jn 18:1-12.
2. Mt 27:26; Mc 15:15; Jn 19:1.
3. Mt 27:28-31; Mc 15:17-20;
Jn 19:2-5.
4. Dans “The Holy Shroud and the Visions of Maria Valtorta”, Mgr. Cerri discute comment l’examen du Visage, sur le Saint Suaire révèle qu’il y a des écorchures partout, “particulièrement du côté droit, qui est aussi défiguré, comme si, en dessous des écorchures   saignantes, il y avaient des ”hématomes”. Un examen plus approfondi de la Sainte Face de Jésus sur la photo du pétale de rose à la page couverture de   ce livret, révèle ce qui paraît être une enflure entre le nez et l’os de la   joue droite, et une tache sombre – peut- être une meurtrissure, entre l’enflure et l’œil droit.
5. Mt 27:32; Mc 15:21; Lc 23:26-32;
Jn 19:17.
6. Voir Is 9:6-7; Jr 23:5-6;
Za 9:9-10; Mt 6:10; Lc 11:12.
7. Voir Lv 24:10-23.
8.    Voir 2Esd 3:30 (Traduction Vulgate. Voir note à la page suivante.)
9.    Voir Le fils de la veuve de Naïm (Lc 7:14-15); la fille de Jaïre
(Mt 9:25, Mc 5:41-2, Lc   8:54-5); et
Lazare (Jn 11:43-4).
10. Mt 27:33-59; Mc 15:22-46;
Lc 23:33-53; Jn 19:18-39.


RÉFÉRENCES
[Pour l’usage général et pour que ce soit plus commode, les passages des Saintes Écritures utilisés dans ce fascicule réfèrent à la Traduction Oecuménique de la Bible (TOB).]

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