Basé
sur l’Œuvre de Maria Valtorta
Groupe des lecteurs de Maria Valtorta Australie (Adèle
Plamondon)
DÉBUT DE PRIÈRE
Le signe de
la Croix
Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
Le Symbole
des Apôtres
Je crois en
Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. Et en
Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est
mort et a été enseveli, est descendu aux enfers, le troisième jour est
ressuscité des morts, est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le
Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en
l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la
rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
Notre
Père
Notre Père
qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta
volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous
aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous
pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation,
mais délivre-nous du Mal. Amen.
Je vous salue Marie (3 fois)
Je vous
salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre
toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie,
mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de
notre mort. Amen.
Gloire
soit au Père...
Gloire soit
au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Comme il
était au commencement, maintenant et toujours dans les siècles des siècles. Amen.
Ô
mon Jésus...
Ô mon Jésus,
pardonnez-nous nos péchés, préservez-nous du feu de l’enfer et conduisez au
ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde.
LE PREMIER MYSTÈRE GLORIEUX
Pour les Mystères glorieux, les extraits des Deuxième
et Quatrième Mystères sont un abrégé des textes du Volume 10, et le Quatrième
Mystère est beaucoup plus long que les autres. Les Cinquième et Quatrième
Mystères incluent des extraits des livres suivants : Les Cahiers de 1943*, 1944 Notebooks*
et La Vierge Marie dans l’Oeuvre de Maria
Valtorta* .
*Ces volumes sont publiés par
Centro Editoriale Valtortiano, Srl 03036 Isola del Lira (Fr) Italie
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé,Vol. 10, p. 19-21)
Notre Père...
(Tôt
dimanche matin, deux jours après la crucifixion... )
Les gardes
ennuyés, transis de froid, pris par le sommeil, dans des poses variées veillent
sur le Tombeau, dont la porte de pierre a été renforcée, sur ses bords, par une
épaisse couche de chaux, comme si c’était un contrefort, sur le blanc opaque de
laquelle se détachent les larges rosaces de cire rouge, imprimées avec
d’autres, directement dans la chaux fraîche, du sceau du Temple.
1. Je vous salue Marie...
Les gardes
doivent avoir allumé du feu pendant la nuit car il y a de la cendre et des
tisons pas encore éteints sur le sol, et ils doivent avoir joué et mangé, car
il y a encore, répandus sur le sol, des restes de nourriture et des osselets
nets qui ont servi certainement pour quelque jeu, comme notre jeu de domino ou
notre jeu enfantin de billes, joués sur un primitif échiquier tracé sur le
sentier. Puis ils ont tout laissé en plan par lassitude pour chercher des poses
plus ou moins commodes pour dormir ou pour veiller.
2. Je vous salue Marie...
Dans le ciel qui maintenant, à l’orient, a une étendue toute rosée
qui s’agrandit de plus en plus dans le ciel serein, où par ailleurs il n’y a
pas encore de rayon de soleil, se présente, venant de profondeurs inconnues, un
météore resplendissant qui descend, boulet de feu d’une splendeur insoutenable,
suivi d’un sillage rutilant qui peut-être n’est
que le souvenir de sa splendeur sur notre rétine. Il descend à toute
vitesse vers la Terre, en répandant une lumière si intense, si fantasmagorique,
si effrayante dans sa beauté, que la lumière rosée de l’aurore disparaît
éclipsée par cette blancheur incandescente.
3. Je vous salue Marie...
Les gardes
lèvent la tête, étonnés, parce qu’aussi avec la lumière arrive un grondement1
puissant, harmonieux, solennel, qui remplit de lui-même toute la Création. Il
vient de profondeurs paradisiaques. C’est l’alléluia, la gloire angélique qui
suit l’Esprit du Christ revenant dans sa Chair glorieuse.
Le météore
s’abat contre l’inutile fermeture du Tombeau, l’arrache, la jette par terre,
foudroie de terreur et de bruit les gardes mis comme geôliers du Maître de
l’Univers en produisant, avec son retour sur la Terre, un nouveau tremblement
de terre comme Il l’avait produit en fuyant la Terre2 cet Esprit du
Seigneur. Il entre dans le sombre Tombeau qu’éclaire sa lumière indescriptible,
et pendant qu’Il reste suspendu dans l’air immobile, l’Esprit se réinfuse dans
le Corps sans mouvement sous les bandes funèbres.
4. Je vous salue Marie...
Tout cela non
dans une minute, mais dans une fraction de minute, tant l’apparition, la
descente, la pénétration et la disparition de la Lumière de Dieu a été
rapide...…
Le « Je veux
» du divin Esprit à sa Chair froide n’a pas de son. Le son est dit par
l’Essence à la Matière immobile. Aucune parole n’est entendue par l’oreille
humaine. La Chair reçoit le commandement et lui obéit en poussant un profond
soupir... Rien d’autre pendant quelques minutes.
5. Je vous salue Marie...
Sous le Suaire
et le Linceul, la Chair glorieuse se recompose en une beauté éternelle, se
réveille du sommeil de la mort3, revient du
« rien » où elle était, vit après avoir été morte. Certainement le
cœur se réveille et donne son premier battement, pousse dans les veines le sang
gelé qui reste et en crée tout d’un coup la mesure totale dans les artères
vides, dans les poumons immobiles, dans le cerveau obscur, et ramène la
chaleur, la santé, la force, la pensée.
Un autre
moment, et voilà un mouvement soudain sous le lourd Linceul4. Le
mouvement est soudain, depuis l’instant certainement où Il remue ses mains
croisées jusqu’au moment où Il apparaît debout majestueux, splendide dans son
vêtement de matière immatérielle, surnaturellement beau et imposant, avec une
gravité qui Le change et L’élève tout en Le laissant Lui-même, l’œil a à peine
le temps d’en suivre le développement. Et maintenant, il L’admire : si
différent de ce que la pensée lui rappelle, en forme, sans blessures ni sang,
mais
seulement éblouissant de la lumière qui
jaillit à flots des cinq plaies et sort par tous les pores de son épiderme.
6. Je vous salue Marie...
Il fait son premier pas : dans son mouvement les rayons qui
jaillissent des mains et des pieds L’auréolent de lames de lumière ; depuis la
tête nimbée d’un diadème qui est fait des innombrables blessures de la couronne
d’épines qui ne donnent plus de sang mais seulement de la splendeur.
Quand Il ouvre les bras qu’Il a croisés sur sa poitrine, Il découvre
la zone de luminosité très vive qui filtre de son habit en lui donnant l’éclat
d’un soleil à la hauteur du cœur. Alors c’est réellement la « Lumière » qui a
pris corps, pas la pauvre lumière de la Terre, pas la pauvre lumière des
astres, pas la pauvre lumière du soleil, mais la Lumière de Dieu...
7. Je vous salue Marie...
[Cette] Lumière de Dieu [dans] toute la splendeur paradisiaque se
rassemble en un seul Être et Lui donne ses azurs inconcevables pour pupilles,
ses feux d’or pour cheveux, ses blancheurs angéliques pour vêtement et coloris,
et tout ce qui existe mais ne peut être décrit par la parole humaine. C’est la
suréminente ardeur de la Très Sainte Trinité qui annule par son ardente
puissance tout feu du Paradis, l’absorbant, en Elle-même pour l’engendrer à
nouveau à chaque instant du Temps éternel. La Lumière qui forme le Christ
Ressuscité est le Cœur du Ciel, qui attire et diffuse son Sang, les
innombrables gouttes de son Sang incorporel. Cette Lumière, c’est aussi les
âmes bienheureuses, les anges, tout ce qui est le Paradis : l’amour de Dieu, et
l’amour pour Dieu...
8. Je vous salue Marie...
Quand Il se déplace, en venant vers la sortie, et que l’œil peut
voir au-delà de sa splendeur, voici que m’apparaissent deux clartés très
belles, mais semblables à des étoiles par rapport au soleil, l’une d’un côté,
l’autre de l’autre côté du seuil, prosternées en adoration pour leur Dieu qui
passe enveloppé dans sa lumière, béatifiant en son sourire. Il sort abandonnant
la funèbre grotte et revenant fouler la terre que la joie réveille et qui
resplendit toute dans sa rosée, dans les couleurs des herbes et des rosiers,
dans les innombrables corolles des pommiers qui s’ouvrent par prodige au
premier soleil qui les baise, et au Soleil éternel qui avance sous eux.
9. Je vous salue Marie...
Les gardes sont
là, évanouis... Les forces corrompues de l’homme ne voient pas Dieu pendant que
les forces pures de l’univers : les fleurs, les herbes, les oiseaux admirent et
vénèrent le Puissant qui passe dans un nimbe de sa propre Lumière et dans un
nimbe de lumière solaire.
Son sourire,
le regard se pose sur les fleurs, sur les ramilles, qui se lève vers le ciel
serein, et tout prend une plus grande beauté. Et plus soyeux et plus nuancés
sont les millions de pétales qui font une mousse fleurie au-dessus de la tête
du Vainqueur. Et plus vifs sont les diamants de rosée. Et plus bleu est le ciel
que réfléchissent ses yeux resplendissants, et plus joyeux le soleil qui peint
de gaieté un petit nuage porté par un vent léger qui vient baiser son Roi avec
des parfums enlevés aux jardins et des caresses de pétales soyeux.
Jésus lève la
main et bénit et puis, pendant que les oiseaux chantent plus fort et que le
vent porte ses parfums, Il disparaît...
10. Je vous salue Marie... Gloire
soit au Père...
Ô mon Jésus...
LE DEUXIÈME MYSTÈRE GLORIEUX JÉSUS MONTE AU CIEL
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 217-219)
Notre Père...
(La Mère de
Jésus, ses apôtres et une grande foule de disciple se sont assemblés pour être
témoin de l’ Ascension de Jésus au Ciel...)
Jésus appelle près de Lui les bergers, Lazare, Joseph, Nicodème,
Manaën, Maximin et les autres des soixante-douze disciples. Mais Il garde
surtout près de Lui les bergers pour leur dire : « Ici. Vous près du Seigneur
qui était venu du Ciel, penchés sur son anéantissement, vous près du Seigneur
qui retourne au Ciel, avec vos esprits qui jouissent de sa glorification. Vous
avez mérité cette place car vous avez su croire malgré les circonstances
défavorables et vous avez su souffrir pour votre foi. »
1. Je vous salue Marie...
Je vous remercie tous. Toi, Lazare, mon ami. Toi, Joseph, et toi,
Nicodème, pleins de pitié pour le Christ quand cela pouvait être un grand
danger. Toi, Manaën, qui as su mépriser les faveurs sordides d’un être immonde
pour marcher dans mon chemin. Toi, Étienne, fleur couronnée de justice qui as
quitté l’imparfait pour le parfait et qui seras couronné d’un diadème que tu ne
connais pas encore6 mais que t’annonceront les anges. Toi, Jean,
pour un bref laps de temps frère au sein très pur et venu à la Lumière plus qu’à
la vue… Et vous, disciples bonnes et courageuses, dans votre douceur, plus que
Judith7.
2. Je vous salue Marie...
Et toi, Margziam, mon enfant, et qui dorénavant prends le nom de
Martial, en souvenir du petit romain tué sur le chemin et déposé à la grille de
Lazare avec un cartel de défi : “Et maintenant dis au Galiléen qu’Il te
ressuscite, s’Il est le Christ et s’Il est ressuscité”, le dernier des
innocents qui en Palestine ont perdu la vie pour me servir8… et
prémices des innocents de toute Nation qui, venus au Christ, seront pour cela
haïs et éteints prématurément, comme des boutons de fleurs arrachés à leur tige
avant qu’ils n’éclosent. Et ce nom, ô Martial, t’indique ton futur destin :
sois apôtre en des terres barbares et conquiers-les à ton Seigneur comme mon
amour a conquis le jeune romain pour le Ciel.
3. Je vous salue Marie...
Tous, tous
bénis par Moi dans cet adieu, pour demander au Père la récompense de ceux qui ont consolé le
douloureux chemin du Fils de l’Homme.
Bénie l’Humanité dans sa partie choisie qui existe chez les juifs comme chez
les gentils, et qui s’est montrée dans l’amour qu’elle a eu pour Moi. Bénie la
Terre avec ses plantes et ses fleurs, ses fruits qui tant de fois m’ont fait
plaisir et m’ont restauré. Bénie la Terre avec ses eaux et ses tiédeurs, à
cause des oiseaux et des animaux qui bien des fois ont surpassé l’homme pour
réconforter le Fils de l’Homme. Béni sois-tu, soleil et toi, mer, et vous,
monts, collines, plaines.
4. Je vous salue Marie...
Soyez bénies
vous, étoiles qui avez été pour Moi des compagnes dans la prière nocturne et
dans la douleur. Et toi, lune, qui m’as éclairé pour me diriger dans mon
pèlerinage d’évangélisateur. Soyez toutes bénies, vous, créatures, œuvres de
mon Père, mes compagnes en cette heure mortelle, amies pour Celui qui avait
quitté le Ciel pour enlever à l’Humanité affligée les tribulations de la Faute
qui sépare de Dieu. Et bénis vous aussi, instruments innocents de ma torture :
épines, métaux bois, cordages tordus, parce que vous m’avez aidé à accomplir la
Volonté de mon Père! »
5. Je vous salue Marie...
Quelle voix de
tonnerre a Jésus! Elle se répand dans l’air chaud et tranquille comme le son
d’un bronze qu’on a frappé, elle se propage en ondes sur la mer des visages qui
le regardent de tous côtés.
Je dis que
ce sont des centaines de personnes qui entourent Jésus qui monte, avec les plus
aimés, vers le sommet de le Mont des
Oliviers. Mais Jésus, arrivé près du Camp des Galiléens où il n’y a plus
de tentes à cette époque entre les deux fêtes, ordonne aux disciples :
« Faites arrêter les gens où ils se trouvent, et puis suivez-moi. »
6. Je vous salue Marie...
Il monte encore
jusqu’au sommet le plus haut de la montagne celle qui est déjà plus proche de
Béthanie, qu’elle domine d’en haut, que de Jérusalem. Serrés autour de Lui sa
Mère, les apôtres, Lazare, les bergers et Margziam. Plus loin, en demi-cercle
pour tenir en arrière la foule des fidèles, les autres disciples.
Jésus est
debout sur une large pierre qui dépasse un peu, tout blanche au milieu de l’herbe
verte d’une clairière. Le soleil l’investit rendant son vêtement blanc comme la
neige et faisant briller comme
de l’or ses cheveux. Ses yeux brillent d’une lumière divine. Il
ouvre les bras en un geste d’embrassement. Il paraît vouloir serrer sur son sein
toutes les multitudes de la Terre que son esprit voit représentées dans cette
foule. Son inoubliable, son inimitable voix donne le dernier ordre :
« Allez! Allez en mon Nom pour évangéliser les gens jusqu’aux
extrémités de la Terre. Dieu soit avec vous. Que son Amour vous réconforte, que
sa Lumière vous guide, que sa Paix demeure en vous jusqu’à la vie éternelle. »
7. Je vous salue Marie...
Il se
transfigure en beauté. Beau! Beau comme sur le Thabor9. Tous tombent
à genoux pour L’adorer. Lui, pendant que déjà Il se soulève de la pierre sur
laquelle Il est posé, cherche encore une fois le visage de sa Mère, et son
sourire atteint une puissance que personne ne pourra jamais rendre... C’est son
dernier adieu à sa Mère.
8. Je vous salue Marie...
Il monte,
monte... Le soleil, encore plus libre de baiser, maintenant que nul feuillage
même léger ne vient intercepter ses rayons, frappe de son éclat le Dieu-Homme
qui monte avec son Corps très Saint au Ciel, et dévoile ses Plaies glorieuses
qui resplendissent comme de vivants rubis. Le reste est un sourire de lumière
nacrée. C’est vraiment la Lumière qui se manifeste pour ce qu’elle est, en ce
dernier instant comme dans la nuit natale.
La Création
étincelle de la lumière du Christ qui s’élève. Lumière qui dépasse celle du
soleil. Lumière surhumaine et bienheureuse. Lumière qui descend du Ciel à la
rencontre de la Lumière qui monte... Et Jésus Christ, le Verbe de Dieu,
disparaît à la vue des hommes dans un océan de
splendeurs...
9. Je vous salue Marie...
Sur terre, deux
bruits seulement dans le silence profond de la foule extasiée: le cri de Marie
quand Il disparaît : « Jésus! » et la plainte d’Isaac.
Un saint
étonnement a rendu les autres muets, et ils restent là, jusqu’à ce que deux
lumières angéliques blanches comme neige apparaissent sous une forme humaine,
pour dire les paroles rapportées dans le
premier chapitre des Actes des Apôtres.
10. Je vous salue Marie... Gloire
soit Au Père...
Ô mon Jésus...
LE TROISIÈME MYSTÈRE GLORIEUX
L’EFFUSION DE L’ESPRIT SAINT
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 9, p. 224-227)
Notre Père...
(Quelques jours plus tard, après que
Matthias – l’ancien berger qui adora Jésus à sa naissance – eu été élu
pour remplacer Judas en tant que
douzième apôtre... )
Il n’y a pas de
voix ni de bruits dans la maison du Cénacle. Il n’y a pas de disciples
présents, du moins je n’entends rien qui me permette de dire que dans les
autres pièces de la maison sont rassemblées des personnes. Il y a seulement la
présence et les voix des douze et de Marie très Sainte, rassemblés dans la
salle de la Cène.
1. Je vous salue Marie...
La pièce semble
plus vaste car le mobilier, disposé différemment, laisse libre tout le milieu
de la pièce et aussi deux des murs. Contre le troisième on a poussé la table
qui a servi pour la Cène, et entre eux et les murs, et aussi aux deux côtés les
plus étroits de la table, on a mis les lits-sièges qui ont servi à la Cène et
le tabouret qui a servi à Jésus pour le lavement des pieds. Pourtant ces lits
ne sont pas disposés perpendiculairement à la table comme pour la Cène, mais
parallè- lement, de façon que les apôtres puissent rester assis sans les occuper tous, en laissant pourtant un siège,
le seul mis verticalement par rapport à la table, tout entier pour la Vierge
bénie qui est au milieu de la table, à la place qu’à la Cène occupait Jésus.11.
2. Je vous salue Marie...
Il n’y a pas de
nappe ni de vaisselle sur la table, les crédences sont dégarnies et aussi les
murs de leurs ornements. Seul le lampadaire brûle au centre, mais avec la seule
flamme centrale allumée ; l’autre cercle de petites lampes qui sert de corolle
au bizarre lampadaire est éteint.
Les fenêtres
sont fermées et barrées par une lourde barre de fer qui les traverse. Mais un
rayon de soleil s’infiltre hardiment par un petit trou et descend comme une
aiguille longue et fine jusqu’au pavé où il dessine une tache lumineuse.
La Vierge, assise seule sur son siège, a à ses côtés, sur des sièges : Pierre et Jean, Pierre à droite,
Jean à gauche. Mathias, le nouvel apôtre, est entre Jacques
d’Alphée et le Thaddée. La Vierge a devant Elle un coffre large et bas de bois
foncé et qui est fermé. Marie est vêtue de bleu foncé. Elle a sur ses cheveux
son voile blanc et par- dessus un pan de son manteau. Les autres ont tous la
tête découverte.
3. Je vous salue Marie...
Marie lit lentement à haute voix, mais à cause du peu de lumière qui
arrive jusque là, je crois plutôt qu’au lieu de lire Elle répète de mémoire les
paroles écrites sur le rouleau qu’Elle tient déplié. Les autres La suivent en silence,
en méditant. De temps à autre ils répondent si le cas se présente.
Marie a le visage transfiguré par un sourire extatique. Qui sait ce
qu’Elle voit, de si capable d’allumer ses yeux comme deux claires étoiles, et
de rougir ses joues d’ivoire comme si une flamme rose se réfléchissait sur
Elle? C’est vraiment la Rose mystique...
Les apôtres se penchent en avant, en se tenant un peu de biais pour
voir son visage pendant qu’elle sourit si doucement et qu’Elle lit. Sa voix
semble un cantique angélique. Pierre en est tellement ému que deux grosses
larmes tombent de ses yeux et, par un sentier de rides gravées aux côtés de son
nez, elles descendent se perdre dans le buisson de sa barbe grisonnante. Mais
Jean reflète son sourire virginal et s’enflamme d’amour comme Elle, pendant
qu’il suit du regard ce que lit la Vierge sur le rouleau, et quand il Lui
présente un nouveau rouleau il La regarde et Lui sourit.
4. Je vous salue Marie...
La lecture est finie. La voix de Marie s’arrête et on n’entend plus
le bruissement des parchemins déroulés et enroulés. Marie se recueille en une
oraison secrète, en joignant les mains sur sa poitrine et en appuyant sa tête
contre le coffre. Les apôtres l’imitent...
Un grondement très puissant et harmonieux, qui rappelle le vent et la
harpe, et aussi le chant d’un homme et le son d’un orgue parfait, résonne à
l’improviste dans le silence du matin. Il se rapproche, toujours plus
harmonieux et plus puissant, et emplit la Terre de ses vibrations, il les
propage et il les imprime à la maison, aux murs, au mobilier. La flamme du
lampadaire, jusqu’alors immobile dans la paix de la pièce close, palpite comme
investie par un vent, et les chaînettes de la lampe tintent en vibrant sous
l’onde de son surnaturel qui les investit.
5. Je vous salue Marie...
Les apôtres
lèvent la tête effrayés. Ce bruit puissant et très beau, qui possède toutes les
notes les plus belles que Dieu ait données au Ciel et à la Terre, se fait de
plus en plus proche, alors certains se lèvent, prêts à s’enfuir, d’autres se pelotonnent
sur le sol en se couvrant la tête avec leurs mains et leurs manteaux, ou en se
frappant la poitrine pour demander pardon au Seigneur. D’autres encore se
serrent contre Marie, trop effrayés pour conserver envers la Toute Pure cette
retenue qu’ils ont toujours eue. Seul Jean ne s’effraie pas car il voit la paix
lumineuse de joie qui s’accentue sur le visage de Marie qui lève la tête en
souriant à une chose connue d’Elle seule, et qui ensuite glisse à genoux en
ouvrant les bras, et les deux ailes bleues de son manteau ainsi ouvert
s’étendent sur Pierre et Jean qui L’ont imitée en s’agenouillant. Mais tout
cela qui a pris quelques minutes à décrire s’est passé en moins d’une minute.
6. Je vous salue Marie...
Et puis voilà
la Lumière, le Feu, l’Esprit-Saint, qui entre avec un dernier bruit mélodieux
sous la forme d’un globe très brillant et ardent dans la pièce close, sans
remuer les portes et les fenêtres, et qui plane un instant au-dessus de la tête
de Marie à environ trois palmes de sa tête qui est maintenant découverte, car
Marie, voyant le Feu Paraclet, a levé
les bras comme pour l’invoquer et a rejeté la tête en arrière avec un cri de
joie, avec un sourire d’amour sans bornes. Et après cet instant où tout le Feu
de l’Esprit-Saint, tout l’Amour est rassemblé au- dessus de son Épouse, le
Globe très Saint se partage en treize flammes mélodieuses et très brillantes,
d’une lumière qu’aucune comparaison terrestre ne peut décrire et descend pour
baiser le front de chaque apôtre.
7. Je vous salue Marie...
Mais la flamme
qui baise Marie sur son front n’est pas une langue d’une flamme dressée mais
une couronne qui entoure et ceint, comme un diadème, sa tête virginale, en
couronnant comme Reine la Fille, la Mère, l’Épouse de Dieu, la Vierge
incorruptible, la toute Belle, l’éternelle Aimée et l’éternelle Enfant – que
rien ne peut humilier, Celle que la douleur avait vieillie, mais qui s’est
revivifiée dans la joie de la résurrection. Elle partage avec son Fils un
accroissement de beauté et de fraîcheur de la chair, du regard, de la
vitalité... ayant déjà une anticipation de la beauté de son Corps glorieux
reçue au Ciel pour être la fleur du Paradis.
8. Je vous salue Marie...
L’Esprit-Saint
fait briller ses flammes autour de la tête de l’Aimée. Quelles paroles peut-Il
lui dire? Mystère! Son visage béni est transfiguré par une joie surnaturelle,
et rie du sourire des Séraphins pendant que des larmes bienheureuses semblent
des diamants qui descendent le long des joues de la Bénie, frappées comme elles
le sont par la Lumière de l’Esprit-Saint.
Le Feu reste
ainsi quelque temps... Et puis Il se dissipe... De sa descente il reste comme
souvenir un parfum qu’aucune fleur terrestre ne peut dégager... Le Parfum du
Paradis...
9. Je vous salue Marie...
Marie reste
extasiée. Elle croise seulement les bras sur sa poitrine, ferme les yeux,
baisse la tête... Elle continue son colloque avec Dieu... insensible à tout...
Personne n’ose La troubler.
Jean dit en La
désignant : « C’est l’autel. Et c’est sur sa gloire que S’est posée la Gloire
du Seigneur...»
« Oui. Ne
troublons pas sa joie. Mais allons prêcher le Seigneur et que soient connues
ses œuvres et ses paroles parmi les peuples » dit Pierre avec une surnaturelle
impulsivité.
« Allons!
Allons! L’Esprit de Dieu brûle en moi » dit Jacques d’Alphée.
« Et il nous pousse à agir. Tous. Allons
évangéliser les gens12. »
Ils sortent
comme s’ils étaient poussés ou attirés par un vent ou par une force irrésistible.
10. Je vous salue Marie... Gloire
soit au Père...
Ô mon Jésus...
(L’ÉVANGILE tel qu’il m’a été révélé, Vol. 10, p. 277-285)
Notre Père...
(Plusieurs
années après la Pentecôte, en présence de Jean l’Apôtre, Marie réalise que
le temps est venu pour Elle d’être réunie avec son Fils au Ciel et Elle dit à
Jean l’extrême jubilation qu’Elle ressent. Elle s’aperçoit que Jean pleure et
lui demande pourquoi. Jean lui répond : )
« Parce que la
tempête de la douleur se déchaîne en moi. Je comprends que je vais Te perdre.
Comment ferai-je pour vivre sans toi? Je sens mon cœur se déchirer à cette
pensée! Je ne résisterai pas à cette douleur!
»
« Tu
résisteras. Dieu t’aidera à vivre, et longuement, comme Il m’a aidée. Car s’Il
ne m’avait pas aidé, au Golgotha et sur le Mont des Oliviers, quand Jésus est
mort et quand Il est monté, je serais morte… Il t’aidera à vivre et à te
rappeler ce que Je t’ai dit auparavant, pour le bien de tous. »
« Et Il
accomplira mon unique désir, mon unique volonté. Car l’amour, quand il est
tellement total qu’il arrive presque à la perfection comme celui de mon Fils et
Dieu, obtient tout, même ce qui paraîtrait, en jugeant humainement, impossible
à obtenir. Souviens-toi de cela, Jean, et dis-le aussi à tes frères. Vous serez
tellement combattus! Des obstacles de tout genre vous feront craindre une
défaite, des massacres de la part des persécuteurs et des défections de la part
des chrétiens, à la morale… iscariotique, vous déprimeront l’esprit. Ne
craignez pas. Aimez et ne craignez pas. En proportion de la façon dont vous aimerez,
Dieu vous aidera et vous fera triompher de tout et de tous… La mesure de ma
capacité d’aimer est comble. Mon âme et ma chair ne peuvent plus la contenir!
L’amour en déborde, Me submerge et en
même temps Me soulève vers le Ciel, vers Dieu, mon Fils. Et sa voix me dit :
“Viens! Sort! Monte vers notre Trône et notre Trine embrassement!” La Terre, ce
qui m’entoure, disparaît dans la grande lumière qui me vient du Ciel! Ses
bruits sont couverts par cette voix céleste! Elle est arrivée pour Moi l’heure
de l’embrassement divin, mon Jean! »
1. Je vous salue Marie...
Jean s’était un
peu calmé, tout en restant troublé, en écoutant Marie. Dans la dernière partie
de son entretien, il La regardait extasié,
et comme ravi lui aussi, le visage très pâle comme celui de Marie.
La pâleur de cette dernière se change lentement en une lumière d’une extrême
blancheur, il accourt près d’Elle pour La soutenir et en même temps il s’écrie
: « Tu es comme Jésus quand Il s’est transfiguré sur le Thabor!13 Ta
chair resplendit comme la lune… Tu es lumière! Mais Tu n’es pas Jésus. Lui,
étant Dieu en plus que d’être Homme, pouvait se tenir par Lui-même, là-haut sur
le Thabor14, comme ici sur le Mont des Oliviers à son Ascension.
Toi, Tu ne le peux pas. Tu ne peux Te tenir. Viens. Je vais T’aider à mettre
Ton corps las et bienheureux sur ton lit. Repose-Toi.» Et, très
affectueusement, il La conduit près du pauvre lit sur lequel Marie S’étend sans
même enlever son manteau.
Croisant les bras sur sa poitrine, et abaissant ses paupières sur ses
doux yeux brillants d’amour, Elle dit à Jean qui est penché sur Elle : « Je suis en Dieu. Et Dieu est en moi15.
Pendant que Je Le contemple et que Je sens son embrassement, dis les psaumes et
des pages de l’Écriture qui se rapportent à Moi, spécialement à cette heure.
L’Esprit de Sagesse te les indiquera. Récite ensuite l’oraison de mon Fils ; répète-Moi, les paroles de l’Archange
annonciateur, et celles que m’adressa Élisabeth ; et mon hymne de louange... Je
te suivrai avec ce que J’ai encore de moi sur la Terre...
Jean lutte
contre les larmes qui lui montent du cœur… sa très belle voix au cours des années est devenue très semblable à celle
du Christ, chose que Marie remarque en souriant et qui Lui fait dire : « Il me
semble avoir mon Jésus à côté de Moi! ». Jean entonne le psaume 11816,
qu’il dit presque en entier, puis les trois premiers versets du psaume 4117,
les huit premiers du psaume 3818, le psaume 2219 et le
premier psaume20. Il dit ensuite le Pater21, les paroles
de Gabriel et d’Élisabeth22, le cantique de Tobie23, le chapitre
24ème de Siracide,
des versets 11 à 4624.
Pour terminer, il entonne le “Magnificat”25. Mais, arrivé au 9ème
verset, il s’aperçoit que Marie ne respire plus, tout en ayant gardé une pose
et une attitude naturelles, souriante, tranquille, comme si Elle n’avait pas
remarqué l’arrêt de la vie.
2. Je vous salue Marie...
Jean, avec un
cri déchirant, se jette par terre contre le bord du lit et il appelle à
plusieurs reprises Marie. Il ne sait pas se persuader qu’Elle ne peut plus lui
répondre, que désormais le corps n’a plus son âme vitale… Il se penche sur son
visage, resté fixe avec une expression de joie surnaturelle, et des larmes
abondantes pleuvent de ses yeux sur ce suave visage, sur ces mains pures, si
doucement croisées sur sa poitrine. C’est l’unique bain que reçoive le corps de
Marie : les pleurs de l’Apôtre de l’amour et de son fils par adoption – selon
la volonté de Jésus26.
Après la
première violence de la douleur, Jean, se rappelant le désir de Marie,
rassemble les pans de son ample manteau de lin... et aussi ceux du voile, qui
pendent aussi des deux côtés de l’oreiller, et étend les premiers sur le corps
et les seconds sur la tête. Marie ressemble maintenant à une statue de marbre
blanc, étendue sur le dessus d’un sarcophage. Jean la contemple longuement et
des larmes tombent encore de ses yeux pendant qu’il la regarde.
Ensuite il
donne une autre disposition à la pièce en enlevant tout mobilier inutile. Il
laisse seulement le lit, la petite table contre le mur, sur laquelle il place
le coffre contenant les reliques ; un tabouret qu’il place entre la porte qui
donne sur la terrasse et le lit où gît Marie ; et une console sur laquelle se
trouve la lampe que Jean allume, car maintenant le soir va venir.
Il se hâte
ensuite de descendre au Gethsémani pour y cueillir autant de fleurs qu’il peut
en trouver et des branches d’oliviers, dont les olives sont déjà formées. Il
remonte dans la petite chambre, et à la clarté de la lampe, il dispose les
fleurs et les feuillages autour du corps de Marie comme s’il était au centre
d’une grande couronne.
(Puis il épanche son cœur sur elle comme si elle était
encore vivante. Quand il a fini de mettre tout en ordre… )
Il s’assoit sur
le tabouret, en mettant la lampe par terre près du lit, et il contemple, en
priant, la gisante.
3. Je vous salue Marie...
(Beaucoup
plus tard… )
Combien de
jours sont-il passés? Il est difficile de l’établir sûre- ment. Si on en juge
par les fleurs qui font une couronne autour du corps inanimé, on devrait dire
qu’il est passé quelques heures. Mais si on en juge d’après le feuillage
d’olivier sur lequel sont posées les fleurs fraîches, et dont les feuilles sont
déjà fanées, et d’après les autres fleurs flétries, mises comme autant de
reliques sur le couvercle du coffre, on doit conclure qu’il est passé déjà des journées.
Mais le corps
de Marie est tel qu’il était quand elle venait d’expirer. Il n’y a aucun signe
de mort sur son visage, sur ses petites mains. Il n’y a dans la pièce aucune
odeur désagréable. Au contraire il y flotte un parfum indéfinissable qui
rappelle l’encens, les lys, les roses, le muguet, les plantes de montagne, mélangés.
Jean, qui
sait depuis combien de jours il veille, s’est endormi, vaincu par la lassitude…
L’aube doit
maintenant être commencée car sa faible clarté permet de voir la terrasse et
les oliviers qui entourent la maison. Cette clarté se fait toujours plus forte et, pénétrant par
la porte, elle rend plus distincts les objets mêmes de la chambre, ceux qui,
étant éloignés de la lampe, pouvaient à peine être entrevus.
4. Je vous salue Marie...
Tout d’un coup
une grande lumière remplit la pièce, une lumière argentée, nuancée d’azur,
presque phosphorique, et qui croît de plus en plus, qui fait disparaître celle
de l’aube et de la lampe. C’est une lumière pareille à celle qui inonda la
Grotte de Bethléem au moment de la Nativité divine. Puis, dans cette lumière
paradisiaque, deviennent visibles des créatures angéliques, lumière encore plus
splendide dans la lumière déjà si puissante apparue d’abord. Comme il était
déjà arrivé quand les anges apparurent aux bergers27, une danse
d’étincelles de toutes couleurs se dégage de leurs ailes doucement mises en
mouvement d’où il vient une sorte de murmure harmonieux, arpégé, très doux.
Les créatures
angéliques forment une couronne autour du petit lit, se penchent sur lui,
soulèvent le corps immobile et, en agitant plus fortement leurs ailes, ce qui
augmente le son qui existait d’abord, par un vide qui s’est par prodige ouvert
dans le toit, comme par prodige s’était ouvert le Tombeau de Jésus28,
elles s’en vont, emportant avec eux le corps de leur Reine, son corps très
Saint, c’est vrai, mais pas encore glorifié et encore soumis aux lois de la
matière, soumission à laquelle n’était plus soumis le Christ parce qu’Il était
déjà glorifié quand Il ressuscita. Le son produit par les ailes angéliques est
maintenant puissant comme celui d’un orgue.
5. Je vous salue Marie...
(La Vierge
Marie dans l’œuvre de Maria Valtorta, p. 335-6)
… Les anges sont lumineux, beaux, animés. Ils ne chantent pas, ni ne parlent. Ils semblent tous absorbés en
une occupation d’amour qui fait resplendir leur visage d’une flamboyante
allégresse. Ils demeurent penchés comme au-dessus d’une ouverture, et observent.
Puis ils déplient leurs ailes de perles et se rangent sur deux files. Leur
sourire s’accentue, de même qu’augmente leur lumière de lys et de perles mêlés
à des diamants… Je dirais que la lumière des anges absorbe celle de l’aube
ainsi que l’éclat des dernières étoiles et le dernier rayon d’une lune encore
visible comme une mince faucille dans le ciel
éclairci...
Puis, comme la vague qui déborde d’une digue qu’elle a franchie, une
splendeur intense jaillit du sommet de la maisonnette, et des têtes d’anges
surgissent avec des ailes et des corps de lumière. Au Milieu d’eux, entre leurs
bras, abandonnée comme une enfant dormant en un beau songe je vois notre Mère.
Elle est toute vêtue de blanc. L’habit, le voile et une longue
traîne de toile fine, qui pourrait être son linceul, sont d’une seule teinte
gris perle de lin neuf très fin. Le visage n’est pas plus sombre que la toile.
Il semble fait de boutons de magnolia et seulement les cils délicats mettent
deux virgules un peu foncées sur sa figure couleur de neige. Les mains sont
jointes sur le sein maternel, à la hauteur de l’estomac, avec la pointe des
doigts tournée vers l’aine. Elles semblent voiler le ventre sanctifié par
l’Incarnation de Dieu. Elles sont, elles aussi, deux pétales de magnolia qui
reposent sur la neige des vêtements.
6. Je vous salue Marie...
Marie semble dormir. La tête est légèrement penchée vers la droite,
soutenue par un ange avec la vénération de celui qui porte une grande relique.
Un sourire est demeuré sur son visage. Peut-être laissé là par sa dernière
pensée d’amour.
Des anges s’élèvent, en emportant le fardeau sacré, et les autres
l’entourent en formant une couronne. Marie vole dans l’air turquoise, vers la
dernière étoile et la pâle lune. Et le monde ne sait pas que sa Reine s’en va
prendre place sur son trône.
Je puis suivre la montée de la cohorte angélique, qui devient
toujours plus nombreuse, parce que des anges descendent des Cieux sereins pour
venir à sa rencontre avec une sainte hâte de vénérer leur Reine… Je peux
voir... combien elle est petite! Une poignée de boue sale!... Au fur et à
mesure que le Ciel approche, la tête de Marie perd de son pesant sommeil et
semble près du réveil. Même le visage se colore légèrement comme celui de
quelqu’un qui revient d’un évanouis- sement, les lèvres s’entr’ouvrent alors qu’elle
commence à respirer plus profondément et
deviennent empourprées.
7. Je vous salue Marie...
Dans le ciel, tout rose à l’orient, brille le premier rayon de
soleil, qui ne se dirige pas vers la terre, mais éclate comme l’éclair et
atteint dans le ciel Celle qui monte, L’embrasse et La revêt d’un
jaune-rose de corail très délicat, la
réchauffe de son baiser et L’appelle avec sa chaleur. Alors Marie commence à
ouvrir tranquillement les yeux, bleus comme le ciel qui est si proche d’Elle et
qui L’enveloppe de son azur, car maintenant la poignée de boue qu’est la terre
n’est plus visible. Elle a disparu avec toutes ses misères.
Marie a les yeux ouverts et voit les anges... Elle sourit et voit
les sourires angéliques. Elle lève les yeux, plus haut, plus haut, et voit la
gloire de Dieu. Elle se dresse... Les anges la dirigent à peine, restant autour
d’elle. On dirait que désormais elle n’a plus besoin de soutien pour monter.
Elle est déjà Reine des Cieux, et les anges ne sont que les serviteurs
spirituels qui l’entourent pour lui sourire.
Marie, s’élève droite et heureuse, ayant à présent les mains en
croix vers le haut, en acte d’adoration. Et voici que la cohorte angélique
chante au milieu de toute sa lumière devenue insoutenable.
Marie aussi en ce moment est une lumière éblouissante. Le voile, la
toile et la tunique ne sont plus de lin. Ils sont l’habillement immatériel, tissé de diamant et brodé de
perles, que je Lui vois toujours. Sa beauté s’accroît d’une majesté indescriptible.
Elle paraît rajeunir d’une éternelle jeunesse. Elle n’est pas plus âgée que son
Fils et Seigneur ; et auprès de celui qui vient à sa rencontre parmi les
cohortes d’anges Elle semble la Beauté près de la Majesté.
Le Ciel se referme sur ce cortège qui est entré parmi d’incan-
descentes flammes d’amour et d’harmonies paradisiaques.
8. Je vous salue Marie...
(The Pœm Vol. 10, p. 284-7)
(Retournant dans le temps, Jean a
été dérangé par la lumière, le courant d’air venant de la toiture ouverte et
les sons. Il réalise qu’un événement merveilleux vient de se produire. Il court
sur la terrasse et regarde vers le ciel...)
Et il voit. Il voit le corps de Marie, encore
privé de vie et qui est en tout
pareil à celui d’une personne qui dort,
qui monte de plus en
plus haut, soutenu par une troupe
angélique. Comme pour
un dernier adieu, un pan du
manteau et du voile s’agitent, peut-être par l’action
du vent produit par l’assomption rapide et le mouvement des ailes angéliques. Des fleurs,
celles que Jean avait disposées et renouvelées
autour du corps de Marie, et certainement
restées dans les plis des vêtements, pleuvent sur la terrasse et sur le domaine
du Gethsémani, pendant que l’hosanna
puissant de la troupe angélique se fait toujours plus
lointain et donc plus léger.
Jean continue à fixer ce
corps qui monte vers le Ciel
et, certainement par un prodige qui
lui est accordé par Dieu,
pour le consoler et
le récompenser de son amour pour sa Mère adoptive,
il voit distinctement que Marie, enveloppée maintenant par les rayons du soleil qui
s’est levé, sort de l’extase qui a séparé son âme de son corps, redevient
vivante, se dresse debout, car maintenant elle aussi jouit des dons propres
aux corps déjà glorifiés.
Jean regarde, regarde. Le miracle que Dieu
lui accorde, lui donne de pouvoir,
contre toutes les lois naturelles, voir Marie qui maintenant qu’elle
monte rapidement vers le Ciel est entourée, sans qu’on
L’aide à monter, par les anges qui chantent des hosannas. Jean est
ravi par cette vision de
beauté qu’aucune plume d’homme, qu’aucune parole humaine, qu’aucune œuvre
d’artiste ne pourra jamais décrire ou reproduire, car c’est d’une
beauté indescriptible...
Et c’est un dernier et suprême prodige que Dieu-Amour29
accorde à celui qui est son parfait disciple tout aimant : celui de voir
la rencontre de la Mère très Sainte avec
son Fils très Saint qui, Lui aussi
splendide et resplendissant, beau d’une beauté
indescriptible, descend rapidement du Ciel,
rejoint sa Mère et
La serre sur son cœur et ensemble, plus
brillants que deux astres, s’en vont là d’où Lui est venu30.
9. Je vous salue Marie...
(La vision terminée, la joie de Jean
dépasse maintenant sa douleur. Il remercie Dieu de lui avoir permis d’être
témoin de la réunion de Marie et de Jésus. Puis il ramasse les pétales de
fleurs et autres choses qui restent sur le petit lit et se dit à lui-même : )
« Ils serviront à assister et à réconforter mes frères, que
j’ai attendu en vain. Tôt ou tard je les
retrouverai… »
(Il les place dans le coffre, referme le
couvercle et dit :)
« Maintenant tout est
accompli aussi pour moi! Maintenant je puis m’en aller, librement, là où l’Esprit de Dieu
me conduira. Aller! Semer la divine Parole que le Maître m’a donnée pour que je la donne aux hommes. Enseigner l’Amour. L’enseigner pour qu’ils croient dans l’Amour et sa puissance... Moi, l’aimant, maintenant que je n’ai plus le Maître
et sa Mère à aimer sur la Terre, j’irai répandre l’amour parmi les nations. L’amour sera mon arme et ma doctrine.
Et avec lui je vaincrai le démon, le paganisme et je conquerrai beaucoup d’âmes. Je continuerai ainsi Jésus et Marie, qui ont été l’amour parfait sur la Terre.»
10. Je vous salue Marie... Gloire
soit au Père...
Ô mon Jésus...
Notre Père...
(L’ÉVANGILE
tel qu’il m’a été révélé, Vol. 10, p. 292)
(Marie
décrit son entrée au Ciel...)
« L’approche de
l’Amour Éternel fut marquée par ce que je pen- sais. Tout perdit lumière et
couleur, voix et présence sous la splendeur et la Voix qui, en descendant des
Cieux ouverts à mon regard spirituel, s’abaissaient sur moi pour cueillir mon
âme. On dit que j’aurais jubilé d’être
assistée à cette heure par mon Fils.
Mais mon doux Jésus était bien présent
avec le Père quand l’Amour,
c’est-à-dire l’Esprit-Saint, troisième Personne de la Trinité Éternelle, me donna le troisième baiser de
ma vie, ce baiser si puissamment divin que
mon âme s’exhala en lui, en se perdant dans la contemplation
comme une goutte de rosée
aspirée par le soleil dans le
calice d’un lys. Et je suis montée avec mon esprit et ses hosannas aux pieds
des Trois que j’avais toujours adorés. »
1. Je vous salue Marie...
« J’étais comme
une perle dans un chaton de feu, aidée d’abord, puis suivie par la troupe des
esprits angéliques venus pour m’assister dans le jour éternel de ma naissance
céleste. J’étais attendue par mon Jésus, avant même le seuil des Cieux, et sur
leur seuil par mon juste époux de la Terre, par les Rois et Patriarches de ma
race, par les premiers saints et martyrs. Puis, au bon moment, je suis entrée
comme Reine, après tant de douleur et après avoir vécu tant d’humilité, étant
la pauvre servante de Dieu, dans le Royaume de joie sans limite. Et le Ciel
s’est refermé sur la joie de me posséder, d’avoir sa Reine dans la chair,
unique entre toutes les chairs mortelles, qui connaissait la glorification avant la Résurrection finale et le dernier jugement.31 »
2. Je vous salue Marie...
Les Cahiers
de 1943, p. 571-2)
(Dans une dictée séparée à Maria Valtorta,
Marie dit :)
« Mon
humilité ne pouvait me permettre de penser que tant de gloire m’était réservée
au Ciel.
« Dans ma
pensée, j’avais la certitude que ma chair humaine, que le fait d’avoir porté
Dieu avait sanctifiée, ne connaîtrait pas la
corruption, puisque Dieu est Vie et lorsqu’un être est saturé par
Lui, c’est comme s’il était saturé d’un arôme qui préserve de la mort. Non
seulement je m’étais fondue à Lui en une chaste et féconde étreinte, mais les
replis les plus secrets de mon être s’étaient saturés de la Divinité cachée
dans mon sein et tout absorbée à se voiler de chairs mortelles. »
3. Je vous salue Marie...
« Mais que la
bonté de l’Éternel eût réservé à sa Servante la joie de ressentir sur ses
membres le toucher de la main de mon Fils, son étreinte, son baiser, et de
réentendre sa voix de mes oreilles, de voir son visage de mes yeux, d’éprouver
de nouveau la joie de le caresser, non, je ne pensais pas que cela me fût
accordé si vite et je ne le désirais point. Il me suffisait que ces béatitudes
fussent accordées à mon esprit, et cela aurait déjà comblé
mon bonheur de bienheureuse. ».
4. Je vous salue Marie...
« Mais en
témoignage de sa Pensée créatrice en ce qui concerne l’être humain, Dieu me
voulut au Ciel corps et âme. Je suis le témoignage certain de ce que Dieu avait
pensé et voulu pour l’être humain : une vie innocente, sans la connaissance du
péché, un passage paisible de cette vie à la Vie complète au cours duquel,
comme celui qui franchit le seuil d’une maison pour entrer dans un palais,
l’être complet passerait du soleil du Paradis terrestre au Soleil du Paradis
céleste, augmentant la perfection de son moi,
dans la chair et dans l’esprit, de la pleine Lumière qu’Il y a aux Cieux. »
5. Je vous salue Marie...
« Devant les
Patriarches et les Saints, devant les Anges et les Martyrs, Dieu me plaça, moi
qui avait été élevée à la gloire du Ciel, et dit : “ Voici l’œuvre parfaite du
Créateur, voici ce que je créai à mon image et à ma ressemblance, fruit d’un
chef-d’œuvre divin et créateur, merveille de l’Univers, lequel voit, enfermé en
un seul être, le divin dans l’esprit immortel comme Dieu et comme Lui,
spirituel, intelligent, vertueux, et l’animal dans la chair la plus parfaite
devant laquelle chaque être des trois règnes de la Création s’incline. Voici le
témoignage de mon amour pour l’humain, pour qui je créai l’organisme parfait et
le sort bienheureux d’une vie éternelle
dans mon Royaume. ”
»
6. Je vous salue Marie...
« (Dieu le Père continue :) “Voici le témoignage de mon pardon à l’humain à qui, dans la force
d’un trin amour, j’ai accordé la réhabilitation à mes yeux. Voici la pierre
mystique de comparaison, voici l’anneau de l’union entre l’humain et Dieu,
voici Celle qui ramène les temps aux premiers jours et qui donne à mon œil
divin la joie de contempler l’Ève que je créai telle que je la créai, et
devenue encore plus belle puisqu’elle est la Mère de mon Fils et la Martyre du
Pardon. Pour son cœur qui ne connut point de tache, j’ouvre les trésors du
Ciel, et pour sa tête qui ne connut point d’orgueil, je fais une couronne de ma
splendeur et je la couronne, car elle m’est Sainte, pour qu’elle soit votre
Reine”. »
7. Je vous salue Marie...
(Marie dit :)
« Maria, il n’y
a pas de larmes au Ciel. Mais à la place des pleurs joyeux qu’auraient versés
les esprits s’il leur était donné de verser des larmes – humeur qui coule
pressée d’une émotion – il y eut un étincellement de lumières, un passage de
couleurs splendides à de plus vives splendeurs, un incendie de feux caritatifs
en un feu plus ardent encore, un retentissement insurpassé et indescriptible
d’harmonies auxquelles s’unit la voix de mon Fils en une louange à Dieu le Père et à la Servante de Dieu, bienheureuse pour l’éternité. »
8. Je vous salue Marie...
(Notebooks 1944, p. 315-6)
(Maria Valtorta
décrit comment on lui a donné, par les yeux de son esprit, une vision du
Paradis : ) l’ “insupportable splendeur” de l’Esprit Saint,
la “Lumière” incomparable de
Dieu le Père, la “Personne glorifiée” de Jésus, et puis
la “beauté céleste” de Marie…)
… Marie se
tenait entre le Père et le Fils avec ses mains – Ses douces, blanches comme la
neige, petites et si belles mains – croisées sur sa poitrine. Son visage – un
visage tendre, parfait, tout aimant et si délicat – était légèrement tourné
vers le haut.
Remplie de
vénération, Marie regardait le Père. Elle ne disait pas un seul mot. Mais tout
son regard était une voix d’adoration, de prière et chant.
Remplie
d’amour, elle tourna son regard vers Jésus. Chaque caresse de ses doux yeux
disait “Je T’aime!”…
De temps à
autre elle levait encore plus son visage, et regardait plus intensément, pour
rechercher l’Amour qui brillait haut au-dessus d’Elle. Et alors son
éblouissante lumière s’enflamma. Marie recevait le baiser d’Amour, l’Esprit
s’enflammait d’un éclat encore plus vif et le regard de Marie se fondait avec
ses splendeurs.
Marie
tournait alors son regard de nouveau vers le Père et le Fils. On dirait
qu’après être devenue le reposoir de l’Amour, Elle le distribuait. (Quelle
pauvre image je vous communique. Je vais essayer de mieux m’exprimer.) On
aurait dit que l’Esprit la choisissait pour être celle qui, amassant tout
l’Amour en Elle, le portait ensuite au Père et
au Fils de façon à ce que les Trois se joignaient et s’embrassait l’un
l’autre devenant Un. Oh, la joie de comprendre ce poème d’Amour! Et de voir la
mission de Marie, Siège de l’Amour!…
9. Je vous salue Marie...
(Les Cahiers 1943, p. 573)
(Juste avant Noël 1943, Marie dit :)
« Maria,
J’avais pensé finir cette illustration des mystères de mon Saint Rosaire – car,
sans que tu t’en rendes compte, Je t’ai parlé de tous les Mystères et en
particulier des Mystères blancs de la joie et des Mystères resplendissants de
la Gloire, puisque pour les Mystères pourprés, il n’y a qu’un nom, douleur, et
ils ne forment tous qu’une unique douleur – J’avais donc pensé finir après
Noël. Mais vous qui m’aimez avez tant de peines, et vous comprenez que ce n’est
qu’en oubliant la Terre pour le Ciel que ces peines deviennent supportables à
votre cœur. Et je vous dévoile donc les Lumières du Ciel.
« Le collier
mystique est terminé. Je vous le donne pour la Noël de mon Fils et avec Lui, ma
bénédiction et ma caresse.
« Soyez bons et aimez-Moi. Je suis avec vous.
»
10. Je vous salue Marie... Gloire
soit au Père...
Ô mon Jésus...
PRIÈRES À LA FIN
Salut, ô Reine, Mère de miséricorde,
notre vie, notre consolation, notre espoir, salut! Enfants d’Ève, de cette
terre d’exil nous crions vers vous ; vers vous nous soupirons, gémissant et
pleurant dans cette vallée de larmes. Ô vous, notre Avocate, tournez vers nous
vos regards compatissants. Et, après cet exil, obtenez-nous de contempler
Jésus, le fruit béni de votre sein, ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce
Vierge Marie!
Priez pour nous, sainte
Mère de Dieu. Afin que nous devenions dignes des promesses de Jésus-Christ.Prions
Ô Dieu, dont le Fils
unique nous a mérité, par sa vie, sa mort et sa résurrection, les récompenses
du salut éternel, faites, nous vous en supplions, qu’en méditant ces mystères
du très saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils
contiennent et obtenions ce qu’ils promettent. Par le même Jésus-Christ Notre
Seigneur. Amen.
Que le soutient divin
demeure toujours avec nous ; Et que les âmes des fidèles défunts reposent en
paix par la misé- ricorde de Dieu. Amen.
Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous. Notre-Dame de
Fatima, priez pour nous. Notre-Dame de la Paix, priez pour
nous.Cœur Douloureux et Immaculé de Marie, priez pour nous.
Au nom du Père et du Fils et Saint-Esprit. Amen.
RÉFÉRENCES
[Pour
l’usage général et pour que ce soit plus commode, les passages des Saintes
Écritures utilisés dans ce fascicule réfèrent à la Traduction Oecuménique de
la Bible (TOB).]
|
|
Les
Mystères joyeux
1.
Mt 1:18; Lc 1:26-38.
2. Voir Nb
24:17; 1S 16:1; 2S 7:12-17;
1Ch 17:11-15;
Ps 2:7-9; Is 2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi 5:1-4.
3. Lc 1:40-55.
4. Mt 1:25; Lc 2:6-7.
5. Lc
2:22-38.
6. Lv 12:
(Voir aussi Ex 13:1-2 &
11-16,
22:29; Nb 3:11-13, 8:16-18.)
7. Jdt; Jg
4:, 5:24.
8. Lc
2:41-50.
9. Nb
15:37-40; Dt 6:6-8; Mt 23:5.
10. Ex
20:1-17; Dt 5:6-22.
11.
Voir Is 29:13; Mt 15:6-9; Mc 7:6-8.
12.
Voir Nb 24:17; 1S 16:1; 2S 7:12-17
1Ch
17:11-15; Ps 2:7-9; Is 2:1-4,
7:14, 9:6, 11:1-10, 37:30-2, 61:1-2;
Jr 33:14-26; Dn 9:20-7; Mi 5:1-4;
Lc 4:17-21.
13. Is 40:1-2.
14. Is 40:3; Mt 3:3; Jn 1:23.
15. Is 40:5.
16. Ha 2:11; Lc 19:40.
Les
Mystères lumineux
1. Mt
3:13-17; Mc 1:9-11;}
Lc 3:21-2;
et Jn 1:29-34.}
(Passages
1-5)
2. Mt
3:1-3,11-12; Mc 1:2-8;
Jn 1:23-8.
3. Mt
3:11; Mc 1:7; Lc 3:16;
Jn 1:26-7.
4. Voir Is
64:4; 1Co 2:9.
5. Jn
13:3-15.
6. Mt
26:26-8; Mc 14:22-4;
Lc
22:19-20; 1Co 11:23-6.
7. Ez
47:1-12.
8. Jn
19:34. (Voir Ap. 22:1-2.)
9. Gn.
2:7.
10. Gn.
1:26-7.
11. Jn
2:1-11.
|
Les
Mystères douloureux
1. Mt
26:36-56; Mc 14:32-50;
Lc
22:39-53; Jn 18:1-12.
2. Mt
27:26; Mc 15:15; Jn 19:1.
3. Mt
27:28-31; Mc 15:17-20;
Jn 19:2-5.
4. Dans “The
Holy Shroud and the Visions of Maria Valtorta”, Mgr. Cerri discute
comment l’examen du Visage, sur le Saint Suaire révèle qu’il y a des
écorchures partout, “particulièrement du côté droit, qui est aussi défiguré,
comme si, en dessous des écorchures saignantes, il y avaient des
”hématomes”. Un examen plus approfondi de la Sainte Face de Jésus sur la
photo du pétale de rose à la page couverture de ce livret, révèle
ce qui paraît être une enflure entre le nez et l’os de la joue
droite, et une tache sombre – peut- être une meurtrissure, entre l’enflure et
l’œil droit.
5. Mt
27:32; Mc 15:21; Lc 23:26-32;
Jn 19:17.
6. Voir Is
9:6-7; Jr 23:5-6;
Za 9:9-10;
Mt 6:10; Lc 11:12.
7. Voir Lv
24:10-23.
8. Voir 2Esd 3:30 (Traduction Vulgate. Voir note à la page suivante.)
9. Voir Le fils de la veuve de Naïm (Lc 7:14-15); la fille de Jaïre
(Mt 9:25,
Mc 5:41-2, Lc 8:54-5); et
Lazare (Jn
11:43-4).
10. Mt
27:33-59; Mc 15:22-46;
Lc
23:33-53; Jn 19:18-39.
|
RÉFÉRENCES
[Pour
l’usage général et pour que ce soit plus commode, les passages des Saintes
Écritures utilisés dans ce fascicule réfèrent à la Traduction Oecuménique de
la Bible (TOB).]
|